Ne soyez pas leurré par les charmes de l'intelligence, de la dialectique, de la philosophie et des livres anciens… C'est beau tout ça, mais ça ne sert à rien pour aller vers L'Un ou Dieu. Qu'importe tout ce qui a été écrit à propos de cette paix intérieure, ça ne vous fera pas la connaître.
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Le domaine de la spiritualité authentique, c'est-à-dire ce qui concerne l'esprit dans le sens de l'âme incarnée, est une tout autre dimension de conscience que celle que vous connaissez habituellement. Même si le monde dans lequel vous vivez est la création de Dieu, il faut bien reconnaître que certains aspects de la société humaine laissent à désirer.
De toute façon toute la création est l’œuvre de Dieu, tant ce qui est subtil que ce qui est grossier. Le mot subtil, ici, désigne ce qui est difficilement perceptible pour les sens habituels et le mot grossier désigne ce qui leur est facilement perceptible.
Tout votre corps est spirituel et parfaitement conçu pour la méditation, le service, le satsang et les angas. Votre corps, votre mental sont vos outils pour aller vers votre accomplissement (Réalisation) spirituel.
Il n'y a pas de dichotomie entre le spirituel et le matériel. Si l'on vous assure du contraire, on vous ment ! Vous faites cette dichotomie quand votre esprit n'est pas conscient de la perfection de toutes les choses et de leur synergie, de leur utilité.
Un monde parfait
Je lis parfois que le monde est moche, mais ce n'est pas vrai : le monde est beau, le monde est parfait. Il ne faut pas confondre le monde et la société humaine. Nous faisons partie de ce monde et il est une chose que vous devez savoir à propos de Dieu, à propos de la spiritualité : aucun mot, aucun concept n'est juste !
Je ne dis pas qu'il n'existe aucun concept pertinent, logique, raisonnable, je dis qu'aucun concept n'est capable d'apporter quoi que ce soit à la réalité de votre expérience. Quand vous avez soif à en mourir et que vous trouvez de l'eau, vous la buvez sans rien dire.
Vous pouvez aimer les mots et les concepts, et vous amuser avec, comme Démosthène le faisait. Quand j'étais enfant, de huit à dix ans, je collectionnais les mots. Quand j'en trouvais un qui me plaisait, je l'écrivais sur un petit morceau de papier, que je roulais en tube, et je le rangeais dans une petite boîte.
Je me souviens de mon mot préféré : « anticonstitutionnellement », parce qu'il était le plus long de la langue française. Mais il ne faut pas oublier leurs limites, la limite des mots.
Les concepts peuvent vous faire avancer en philosophie, en connaissances diverses, intellectuellement et culturellement, mais pas spirituellement. Le monde transpire la perfection de son créateur, comme l'équilibre du vivant dans la forêt pluviale, la synergie de tant d'êtres, comme en chaque homme, bon ou méchant.
Cette perfection est en vous et c'est votre vie. Votre vie est aussi parfaite que celle de la forêt primaire, que celle des baleines, des dauphins, de toutes créatures vivantes et que vous ne soyez pas toujours parfait ni bienveillant, conscient n'y change rien : la perfection est en vous.
Ne vous laissez pas leurrer
Seule cette perfection peut vous apporter la satisfaction, la paix. Pour plonger dans cette paix, vous n'avez pas besoin de mots, ni de concepts. Faites travailler votre cerveau, s'il le faut, avec des rubik's-cube, des jeux d'échec, des lectures culturellement enrichissantes et des échanges entre personnes… Mais pour ce qui est de la méditation profonde, vous pouvez laisser tomber les mots et les idées, les savoirs théoriques !
Mais ne vous laissez pas leurrer par les charmes de l'intelligence, de la dialectique, de la philosophie et des livres anciens. C'est beau tout ça, mais ça ne sert à rien pour aller vers L'Un ou Dieu. Qu'importe tout ce qui a été écrit à propos de cette paix intérieure, ça ne vous fera pas la connaître.
Le Royaume est en vous, simplement en vous et de discuter sans fin à ce propos ne vous fera pas y entrer. Ce qu'il faut, c'est le faire ! Nous sommes ici pour un temps si court, ne perdez pas de temps, si vraiment vous désirez cette paix. Demandez à recevoir la Révélation et méditez.
Les mots ne sont utiles que pour votre travail et pour dire votre amour, votre amitié, de la poésie et des choses futiles à propos des voitures, du sport et des plaisanteries, raconter des histoires, etc. Mais pas pour dire la vérité, sauf pour inspirer à plonger en soi pour la trouver, par le satsang.
La friandise des mots,
des concepts
Les mots, les concepts sont une friandise, pas une nourriture essentielle. Ils n'aident pas à voir la lumière, ni à entendre la musique intérieure, pas plus qu'à être attentif au Saint-Nom. Ce qui compte, c'est de faire.
Dans la méditation profonde, on ne fait pas cesser les pensées, c'est impossible : tant que nous sommes en vie, notre cerveau fonctionne, ce qu'il est possible de faire c'est de porter son attention ailleurs, en la portant sur « quelque chose » qui est au-delà des pensées.
C'est à ça que servent les techniques de méditation révélées : elles donnent des « objets » de méditation intérieurs. Ces objets ne sont pas des mantras.
La béatitude cela peut commencer par rien… c'est cette fameuse vacuité dont parlent tant les bouddhistes. C'est le non-agir. Quand vous êtes là, avec votre corps complètement immobile, vous êtes dans la béatitude.
La béatitude est un pays aux nombreux paysages. Même quand, au sortir de la méditation, votre mental inspiré par l'ego-spirituel se plaint de n'avoir pas eu sa part, il se passe des choses et vous infusez dans la paix. Alors, vous comprenez ce que vous ne compreniez pas avant, vous avez votre regard qui change sur le monde. Vos priorités changent aussi.
Il n'y a pas
d'école de béatitude
La connaissance-para ou Shruti ou Veda, ne s'apprend pas dans les livres. Il n'y a pas d'école de La connaissance ! Des écoles de swamis, il y en a, des écoles de rabbins aussi, de prêtres encore et de philosophes, mais de la connaissance, non : elle ne s'apprend pas, mais se reçoit quand on se donne et se gagne par l'Observance d'une juste sadhana.
Vous savez, même ce que je vous dis peut-être des paroles, simplement des paroles tant que vous ne les comprenez pas et quand vous les comprenez, elles résonnent en vous. Pourquoi comprenez-vous des paroles et d'autres, non ? Parce que vous comprenez quand vous êtes prêts à les comprendre : « Que ceux qui ont des oreilles pour entendre, entendent » (Matthieu 13:9).
« Une graine ne germe puis ne pousse que dans une terre prête à la recevoir » (Luc 8:4 à 8). Vous comprenez en premier avec votre conscience, ensuite le mental comprend à son tour, l'inverse est impossible.
N'allez pas croire qu'il existe des dieux, des demi-dieux avec des têtes d'éléphant, exercez votre esprit critique et allez méditer sans penser, de cette indifférence aux pensées viennent la compréhension et la connaissance.
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Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein « bénéfice » de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com