Je me dirige vers l'appareil de chauffage en suivant la chaleur qui s'en dégage. La Grâce est comme cette chaleur du poêle… Je la sens dans ma chair, dans tout mon être et elle me guide vers elle. Je suis absolument certain que cette capacité est normale, naturelle chez tous les êtres humains.
Les mots en bleu sont des liens menant à des textes explicatifs.
Pour les ouvrir, faites un clic droit dessus et choisissez :
« ouvrir le lien dans un nouvel onglet »
Vous savez, on ne sait pas ce qui est bon pour nous, la plupart du temps… On sait très bien ce que l'on aime, mais pas ce qui est bon pour nous. Mais, au fait, qu'est-ce que ça veut dire « bon pour nous » ?
Cette histoire me fait penser aux parents qui donnent quelque chose à leur enfant, pourtant cette chose, qu'ils lui donnent, il n'en veut pas et les parents disent : « C'est pour ton bien, tu nous remercieras plus tard ».
L'enfant est frustré, il voulait autre chose, mais ses parents lui donnent quelque chose qu'il n'aime pas et ce « C'est pour ton bien, tu nous remercieras plus tard » ne le convainc pas.
Notre vie, on a à la vivre individuellement, même si c'est en compagnie d'autres personnes, une famille, des amis, des collègues… Qu'importe avec qui, et le nombre de personnes avec qui nous partageons l'espace et le temps qui nous sont impartis ; notre vie est individuelle et personne d'autre que nous-même ne peut la vivre à notre place.
Pratique individuelle
Pour les observants de La Voie c'est comme pour les autres, ils vivent leur vie pour eux-mêmes et la pratique des piliers ne se délègue pas. Vous ne pouvez pas demander à quelqu'un de méditer pour vous. Nous sommes seuls à vivre notre relation à Dieu, même si l'on partage notre expérience, d'en parler ne peut pas faire que l'autre vive ce que nous vivons.
Ce qui est bon pour nous ne l'est pas forcément pour une autre personne. La Grâce, sa guidance nous proposent un voyage, sur cette Terre, durant cette existence, censé nous amener à l'accomplissement ultime. L'itinéraire que nous suivons est personnel. Il arrive que nous croisions d'autres voyageurs, sur le même chemin et que nous cheminions ensemble.
Des étapes
pas toujours agréables
Ce voyage a des étapes, des événements que l'on n'a pas toujours envie de vivre. Je veux dire qu'il nous arrive des choses, parfois, dont on se passerait bien, qui sont plus que désagréables, mais qui nous amènent autre part, sur le chemin, souvent à des endroits où nous devions aller.
Pendant le temps des désagréments, de la peine, de la désespérance, tout semble bouché, vain, cruel. L'étape passée, on se retrouve en un lieu où la consolation vient, alors on se dit : « Je comprends ce qui est arrivé, je devais passer par là ! ».
Théoriquement, on sait tout ça, on sait qu'il faut accepter ce que la Grâce nous donne, même si ça a, au premier abord, un goût amer, mais franchement, quand il s'agit d'avaler la potion amère, on fait la grimace !
Il m'est arrivé des événements malheureux dans ma vie, mais je les ai toujours acceptés comme faisant partie de la vie et j'ai toujours aimé la vie. Quand vous aimez une personne, vous aimez ses qualités, vous comprenez ses défauts et les vivez sans les lui reprocher. C'est ainsi pour la vie.
J'ai toujours su que tout avait un prix et accepté d'en payer le prix. La Grâce de Dieu, sa Guidance ont un prix… Vouloir la Grâce de Dieu sans accepter d'en payer le prix est une attitude déplorable, génératrice de frustration, d’incompréhension et de souffrance.
Quand vous vivez cette souffrance, avant d'en accuser le destin, voyez si ce n'est pas en vous que se tient la source de cette souffrance.
La marque
de la Grâce
J'ai toujours été capable de reconnaître la marque de la Grâce… C'est un peu comme si j'entrais dans une maison, en hiver, chauffée par un poêle à bois ; j'entre les yeux fermés et je me dirige vers l'appareil de chauffage, en suivant la chaleur qui s'en dégage.
La Grâce ressemble à chaleur du poêle ; je la sens dans ma chair, elle me guide. Cette capacité est normale, naturelle chez tous les Hommes.
Pour avoir cette capacité, il est nécessaire de se laisser guider par autre chose que ses pensées, ses idées, ses émotions, ses savoirs théoriques… je ne dis pas qu'il faut écouter son intuition, qu'est-ce que l'intuition ? Je dis qu'il s'agit d'écouter sa sensibilité. La sensibilité ça se travaille, c'est même un des propos de la pratique des piliers de la Voie.
La Grâce de Dieu fait partie de son harmonie. Elles sont des notes de sa symphonie. Pour les reconnaître, il est nécessaire d'en faire partie. Quand un photographe veut prendre des clichés d'animaux vivant en liberté, il doit se fondre dans le paysage, faire silence et attendre. Une fois qu'il s'est fondu dans l'harmonie de la nature, les animaux sortent de leur invisibilité et se prêtent à la séance de pause.
Harmonie de Dieu
L'harmonie de Dieu raconte une histoire et vous pouvez faire partie de cette histoire ou non, cela dépend de vous. C'est le libre-arbitre, d'avoir le choix, de dire oui ou non. Pour faire partie de cette histoire, que Dieu raconte, il est nécessaire de la mettre en sourdine, notre vanité, notre volonté, nos désirs, nos concepts et d'ouvrir sa sensibilité.
Quand l'histoire que Dieu raconte, quand la symphonie de son harmonie joue devient plus importante que vos histoires, alors tout devient possible.
La Grâce vient de l'harmonie de Dieu et c'est là qu'elles amènent ceux qui se laissent guider… La Voie est celle de l'harmonie. Plus tu observes l'agya avec régularité, et plus tu deviens capable de ressentir la Grâce comme l'aveugle qui ressent la chaleur du poêle, ou le parfum d'un encens.
Nos yeux, tournés vers dehors, sont aveugles, il est besoin d'autres sens pour la Grâce. Notre âme, c'est-à-dire nous, est issue de cette harmonie. C'est pour ça que nous pouvons la ressentir, quand on fait silence.
Nous avons toute la vie pour nous entraîner à voir la Grâce de Dieu, et l'Observance de La Voie, de ses piliers, nous permet d'y arriver. C'est une tâche de chaque jour, en même temps, c'est un tel bonheur !
Le chemin est le but. Ne visez aucun but, vous passeriez à côté du bonheur. C'est comme un pèlerinage, ce qui compte n'est pas le but, mais la marche, le cheminement quotidien.
Si ce texte vous a apporté quelque chose,
partagez sur les réseaux sociaux pour que d'autres puissent le lire.
Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein « bénéfice » de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com