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English below. Selon les concepts hindouistes, la Màyà (ou illusion) est l'ensemble de ce qui est né, car tout ce qui est né mourra. Effectivement tout ce qui est né mourra. Que la durée de vie soit de dix ans ou d'un million d'années, quand c'est fini, c'est fini.

Satsang de sri hans Yoganand ji sur la spiritualité, La Voie, la màyà ou illusion en vérité.
La màyà, ou illusion, est décrite par l'hindouisme mais qu'est-ce que l'illusion, en vérité ?

 

Les mots en bleu sont des liens menant à des textes explicatifs.

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English below

 

L'accueil du blog

 

 

 

 

 

Selon les concepts hindouistes, la Màyà (ou illusion) est l'ensemble de ce qui est né, car tout ce qui est né mourra. Effectivement tout ce qui est né mourra. Que la durée de vie soit de dix ans ou d'un million d'années, quand c'est fini, c'est fini et c'est comme si ça n'avait jamais existé, donc, ce serait une illusion.

 

Mais, la Màyà, l'illusion, c'est autre chose. Vous faites tous, en dormant, des rêves agréables ou des rêves pénibles. Parfois les rêves sont très crédibles, très réalistes, mais aussi réalistes soient-ils, il reste des rêves.

 

C'est rare que vous rêviez en ayant conscience de rêver : vous y croyez ! Quand le rêve est pénible, une certaine souffrance vous prend et la souffrance est réelle, même si sa cause est une illusion. Quoi qu'il arrive dans le rêve, à un moment donné, vous vous réveillez dans votre lit, chez vous ! Ce n'était qu'un rêve, ça n'existe plus. Aussi pénible, aussi réaliste qu'il ait été, ce rêve n'existe plus, il n'était qu'illusion.

 

L'existence humaine est la plupart du temps comme un rêve. Vous y avez des angoisses, des souffrances qui reposent souvent sur des illusions. Il y a de vraies souffrances aussi, comme la perte d'un être cher, des maladies, des tortures morales et/ou physiques, une pénibilité imposée par l'injustice d'un système inhumain établi sur l'argent.

 

Quand vous avez une existence confortable, dans un pays moderne, en paix et relativement démocratique, généralement vos souffrances reposent sur des illusions, des peurs, des angoisses sans vraies raisons.

 

Dans un rêve pénible, il arrive que vous couriez, mais que vous n'avancez pas, comme si vous étiez sur un tapis roulant. Quelle que soit l'allure où vous allez, vous restez sur place ; eh bien dans l'existence c'est fréquemment ainsi : quoi que vous fassiez, vous restez sur place. Vous vous levez le matin, pour aller travailler, et vous faites du surplace. Votre travail ne vous permet pas d'avancer, à peine vous permet-il de survivre... tout juste.

 

 

Cette existence engendre une angoisse, comme celle éprouvée dans un rêve pénible. Cette angoisse confuse, qui ne sait pas où se poser précisément, elle paraît solide, comme une plage vue de loin, qui parait dure, lisse, d'un seul bloc.

 

Vous la voyez comme un espace solide, cohérent. Quand vous approchez vous commencez à en voir les détails. Plus vous approchez, plus vous en voyez les détails jusqu'à ne plus voir qu'eux, des milliards de petits grains de sable qu'on a du mal à garder en main.

 

C'est comme l'océan : quand vous y plongez de trois mètres, ça va, mais plus vous plongez de haut et plus la surface de l'eau est dure jusqu'à un moment où elle devient aussi dure que du béton. L'angoisse, dans votre existence, est parfois très forte, vous vous fracassez contre elle.

 

Cette angoisse est souvent dispersée dans toutes sortes de choses. L'angoisse de ne pas finir le mois, l'angoisse de ne pas être à la hauteur de votre tâche, de vos devoirs, du lendemain, de la mort, de la maladie, d'être seul, de ne pas être aimé, etc.

 

 

Le rêve

de l'existence

 

 

Votre existence, c'est pareil, vous existez dans la société des êtres humains et parfois cela peut être angoissant, inquiétant. Quand vous êtes dans la confusion, vous le voyez bien que l'inquiétude monte et s'installe au point de vous gêner.

 

Cette confusion peut avoir un impact mauvais à tel point que certains se suicident parce que la souffrance est trop forte, insupportable ! Ça va du simple inconfort existentiel à la souffrance chronique dont on ne sait pas la cause.

 

Certains préfèrent la mort à la vie, pourtant la vie est si belle ! Elle est vraiment une Grâce. À chaque fois que je médite sur le Saint-Nom, assis ou en action (service), je vois bien comme l'existence est douce, belle et pleine de charme.

 

Une fois que vous avez demandé puis reçu la Révélation, vous pouvez parfois pratiquer la technique du Saint-Nom sans ressentir quoi que ce soit de particulier, qu'importe ; de pratiquer c'est déjà une bouée de sauvetage, ça vous sauve de la confusion.

 

On ressent souvent le Saint-Nom, dans la vie, au détour d'une bonne action, au détour d'un devoir assumé avec dévouement : on donne à manger à ses enfants qui ronronnent en se régalant, une bouffée de Saint-Nom vient nous envahir, véhiculée par un flot d'hormones !

 

Quand je suis dans le Saint-Nom, je m'aperçois que tout ce qui se passe dans ma vie, quand je n'y suis pas, est faux ! Ma vie, mon existence, quand je ne suis pas dans le Saint-Nom, est un rêve, un rêve pénible. Fréquemment, quand nous nous réveillons d'un rêve et que nous y réfléchissons, un mot nous vient pour définir ce rêve, ce mot est ''absurde''. Ce rêve était absurde. Souvent, l'existence est absurde aussi. Quand nous vivons notre existence sans la conscience du Saint-Nom, nous avons une impression d'absurdité.

 

 

Revenir à sa place

 

 

À chaque fois que je reviens un peu plus profondément au Saint-Nom, en fermant les yeux à l'occasion d'une « pause-Saint-Nom », à chaque fois, j'ai l'impression de revenir à ma place et que le reste est absurde. La vie sans le Saint-Nom est absurde, un rêve absurde. Je suis absolument certain que nos ancêtres, ceux qui ont inventé le concept de Màyà, voulaient nommer cet état d'inconscience, d'absurdité.

 

La Màyà c'est ça : de ne pas être conscient du Saint-Nom. Quand on est conscient du Saint-Nom, on est toujours dans le monde. Le monde n'a pas changé, mais nous ne le voyons plus pareil, nous le voyons tel qu'il est, libéré de nos sentiments, de nos souvenirs, de nos projections.

 

C'est dans cet état d'être, cette concentration que la compréhension vient, qu'elle monte du plus profond de vous. Alors, vous devenez capable de faire le tri entre ce qui est important et ce qui ne l'est pas, ce qui est urgent et ce qui peut attendre. Vous êtes apte à hiérarchiser les problèmes à résoudre et cette capacité a une influence positive directe sur votre existence.

 

Ainsi, vous parlez de la Grâce qui rend votre existence plus harmonieuse, mais cette Grâce vous êtes allé la chercher ! En vous plaçant, le plus souvent possible, sous l'abri du saint-Nom, vous rendez cette Grâce de l'harmonie possible dans votre existence. « Préoccupe-toi en premier du Royaume et tout le reste te sera donné de surcroît. » (Matthieu 6,33.)

 

« Si tu œuvres pour le monde,

tu recevras ta récompense du monde,

si tu œuvres en service

tu recevras Sa Grâce et Le Royaume. »

Bhaktimàrga 2-3-15

 

 

L'effet cliquet

 

 

Chaque fois que vous pratiquez le Saint-Nom, vous gagnez en conscience. Il y a un effet « cliquet », vous ne pouvez pas retourner en arrière. Vous pouvez sortir de la conscience élevée en quittant longtemps le Saint-Nom, mais quand vous y revenez, vous revenez à l'état de conscience tel qu'il était quand vous en êtes sorti.

 

Quand vous méditez sur le Saint-Nom c'est comme si vous étiez sur un vélo et que vous avanciez sur le chemin. Vous tombez ? Vous remontez sur le vélo et reprenez le chemin là où vous l'avez laissé. Sur La Voie, plus vous pratiquez et moins vous tombez et plus vous avancez dans la conscience.

 

C'est pour ça que je vous conseille cinq pauses Saint-Nom par jour. Vous vous arrêtez pour méditer sur le Saint-Nom quelques instants. Parfois, vous faites quelque chose et que ça vous énerve, vous n'y arriviez pas… Alors, vous vous entêtez et plus vous vous entêtez et moins vous y arrivez. Ce serait le moment de lâcher-prise, de fermer les yeux et de faire une pause Saint-Nom ! Combien d'entre vous font ça ?

 

C'est quand ça va mal qu'il faut se mettre dans le Saint-Nom… C'est aussi quand tout va bien, mais c'est surtout quand ça ne va pas comme vous voulez ! À chaque fois que je me laisse aller à mon tempérament et que je reviens au Saint-Nom, je retrouve la paix et ce qui m'énervait ne me paraît plus aussi énervant. Ce qui me paraissait important, l'objet de ma mauvaise humeur, ne me paraît plus important. Rien n'est digne de nous faire sortir de notre joie intérieure.

 

À chaque fois que vous êtes contrarié, que les choses ne se font pas comme vous auriez aimé qu'elles se fassent, vous avez le choix : rester ou sortir de votre joie intérieure. Que voulez-vous être ? Heureux ou malheureux ? Ça ne dépend que de vous.

 

Est-ce que vous permettez à un événement, à une circonstance de vous faire sortir de votre joie ou est-ce que vous ne le lui permettez pas ? C'est facile de le lui permettre : il suffit d'entrer dans son jeu et de sortir du Saint-Nom. Cessez un peu de vous croire important et accordez votre attention à ce vrai bonheur venant de l'intérieur. Allez à l'intérieur le plus souvent possible, c'est tout.

 

Les boutons de partage sont à la suite de la traduction.

 

 

 

 

 

Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein ''bénéfice'' de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com

 

Sri Hans yoganand ji.

 

 

The real illusion

 

 

According to Hindu concepts, the Màyà (or illusion) is the whole of what is born, because everything that is born will die. Indeed all that is born will die. Whether it’s ten years or a million years, when it’s over, it’s over and it’s as if it never existed, so it would be an illusion.


But, Màyà, illusion is something else. You all have pleasant dreams or painful dreams while sleeping. Sometimes dreams are very credible, very realistic, but as realistic as they are, there are still dreams.


It is rare that you dream knowing you are dreaming: you believe in it! When the dream is painful, some suffering takes hold of you and the suffering is real, even if its cause is an illusion. Whatever happens in the dream, at some point, you wake up in your bed, at home! It was only a dream, it no longer exists. As painful as it was, as realistic as it was, this dream no longer exists, it was only an illusion.


Human existence is most of the time like a dream. You have anxieties, sufferings that often rest on illusions. There are also real sufferings, such as the loss of a loved one, diseases, moral and/or physical torture, a hardship imposed by the injustice of an inhuman system established on money.


When you have a comfortable existence, in a modern country, in peace and relatively democratic, your sufferings are usually based on illusions, fears, anxieties without real reasons.


In a painful dream, you may run, but you do not advance, as if you were on a treadmill. No matter how fast you go, you stay there; well in existence it’s often this way: whatever you do, you stay there. You get up in the morning, go to work, and you just sit there. Your work does not allow you to advance, it hardly allows you to survive... just.



This existence engenders anxiety, like that experienced in a painful dream. This confused anguish, which does not know where to sit precisely, seems solid, like a beach seen from a distance, which seems hard, smooth, of a single block.


You see it as a solid, coherent space. As you approach, you start to see the details. The closer you get, the more you see the details until you see only them, billions of small grains of sand that we have trouble keeping in hand.


It’s like the ocean: when you dive three meters, it’s fine, but the higher you dive, the harder the water surface is until it becomes as hard as concrete. The anguish in your existence is sometimes very strong, you shatter against it.


This anxiety is often scattered in all sorts of things. The anguish of not finishing the month, the anguish of not being up to your task, your duties, the next day, death, sickness, being alone, not being loved, etc.


 



The dream of existence
 




Your existence is the same, you exist in the society of human beings and sometimes it can be frightening. When you are in confusion, you can see that the anxiety rises and settles to the point of hindering you.


This confusion can have such a bad impact that some commit suicide because the suffering is too great, unbearable! It ranges from simple existential discomfort to chronic suffering for which we don’t know the cause.


Some prefer death to life, yet life is so beautiful! It is truly a Grace. Every time I meditate on the Holy Name, sitting or in action (service), I see how sweet, beautiful and charming life is.


Once you have asked for and then received Revelation, you can sometimes practice the technique of the Holy-Name without feeling anything particular, whatever; practicing it is already a lifeline, it saves you from confusion.


We often feel the Holy-Name, in life, at the turn of a good deed, at the turn of a duty assumed with dedication: we give food to our children who purr while feasting, a breath of Holy-Name comes to invade us, conveyed by a flood of hormones!


When I am in the Holy-Name, I realize that everything that happens in my life, when I am not there, is false! My life, my existence, when I’m not in the Holy-Name, is a dream, a painful dream. Frequently, when we wake up from a dream and think about it, a word comes to us to define that dream, that word is 'absurd'. That dream was absurd. Often, existence is absurd too. When we live our existence without the consciousness of the Holy-Name, we have a sense of absurdity.


 



Return to its place
 




Every time I come back a little deeper to the Holy-Name, closing my eyes on the occasion of a “Holy-Name break”, every time I feel like I am back in my place and the rest is absurd. Life without the Holy-Name is absurd, an absurd dream. I am absolutely certain that our ancestors, those who invented the concept of Màyà, wanted to name this state of unconsciousness, of absurdity.


Màyà is this: not to be aware of the Holy-Name. When you are aware of the Holy-Name, you are always in the world. The world has not changed, but we no longer see it the same, we see it as it is, free from our feelings, our memories, our projections.


It is in this state of being, this concentration that understanding comes, that it rises from the depths of you. Then you become able to sort out what is important and what is not, what is urgent and what can wait. You are able to prioritize the problems to be solved and this ability has a direct positive influence on your existence.


Thus, you speak of the Grace that makes your existence more harmonious, but this Grace you have gone to seek! By placing yourself, as often as possible, under the shelter of the Holy-Name, you make this Grace of harmony possible in your existence. “Be concerned first with the kingdom, and all else will be given to you” (Matthew 6:33).


"If you work for the world,

you will receive your reward from the world,

if you work in service

you will receive His Grace and the Kingdom.
"

Bhaktimàrga 2-3-15

 

 

The ratcheting effect

 

 

Every time you practice the Holy-Name, you gain consciousness. There is a “ratchet” effect, you cannot go back. You can come out of the higher consciousness by leaving the Holy-Name for a long time, but when you return to it, you return to the state of consciousness as it was when you came out.


When you meditate on the Holy-Name it is as if you were on a bike and you were walking on the path. Do you fall? You get back on the bike and go back where you left it. On The Path, the more you practice and the less you fall, the more you advance in consciousness.


That’s why I recommend five Holy-Name breaks a day. You stop to meditate on the Holy-Name for a few moments. Sometimes you do something and it gets on your nerves, you can’t.... So you are stubborn and the more stubborn you are, the less successful you are. This would be the time to let go, close your eyes and take a Holy-Name break! How many of you do that?


It is when things go wrong that we must put ourselves in the Holy-Name… It’s also when things are going well, but it’s especially when things aren’t going as you want! Every time I let myself go to my temperament and come back to the Holy-Name, I find peace and what irritated me no longer seems so annoying. What seemed important to me, the object of my bad mood, doesn’t seem important anymore. Nothing is worthy of bringing us out of our inner joy.


Every time you are upset, when things do not happen The Path you would have liked them to, you have a choice: stay or come out of your inner joy. What do you want to be? Happy or unhappy? It’s up to you.


Do you allow an event, a circumstance to bring you out of your joy or do you not allow it? It’s easy to allow him to do that: just get into his game and get out of the Holy-Name. Stop thinking yourself important and pay attention to this true happiness coming from within. Just go inside as often as you can, that’s all.

 

 

 

 

 

This satsang may help you in your spiritual research, I hope, but I must say this: it was said at the house where I live, recorded and then transcribed for the initiates who received the Revelation. The full 'benefit' of this satsang can only be achieved if you have had this Revelation and practice the four pillars. For more information, contact lavoie.eu@gmail.com

 

Tag(s) : #satsang, #illusion, #Màyà, #lavoie, #spiritualité, #méditation, #bonheur
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