Tout le monde a ressenti le Saint-Nom, sans connaître ce mot, sans même savoir qu'il s'agit de Lui. Quand un parent regarde dormir son enfant et qu'il ressent, dans sa poitrine, cette douce chaleur, il ressent le Saint-Nom.
Les mots en bleu sont des liens menant à des textes explicatifs.
Pour les ouvrir faites un clic droit dessus et choisissez :
''ouvrir le lien dans un nouvel onglet ''
Cette histoire de notre vie, au niveau spirituel, est individuelle. Notre naissance, notre mort, la relation intime que l'on peut avoir avec Dieu sont individuelles et ne regardent personne, c'est intime. Personne, dans ce domaine de la profondeur de l'âme, de la conscience, ne peut se mettre à notre place. Même si quelqu'un d'autre vit la même chose, il la vit de son côté, c'est du sur-mesure. L'expérience de l'autre n'est pas la nôtre et la nôtre n'est pas celle de l'autre. On ne peut pas s'imaginer ce que vit l'autre pas plus que l'autre ne peut s'imaginer ce que l'on vit soi. Le chemin est individuel.
Ce que l'on voit des apparences des uns et des autres ne sont pas l'essence de l'être même si ces apparences ne sont pas là pour rien ; nous ne sommes pas des êtres éthérés et notre apparence physique, notre voix, notre regard, notre personnalité publique ont une utilité sociale à ne pas mépriser, mais pour ce qui concerne notre vérité intérieure, personne ne peut la connaître. C'est à chacun d'aller à la redécouverte de sa propre vérité intérieure, sans s'occuper de celles des autres.
Voir l'intime
profondeur
Qui d'autre que nous est capable de jauger l'intensité de notre soif de vérité, de Sa présence ? Est-ce que la « qualité », la profondeur, la justesse de notre conscience de Lui peut se voir de l'extérieur ? Est-ce que quelqu'un qui nous regarde peut lire, sur notre visage, la profondeur de notre conscience et la qualité de notre relation à L'Un, à Son Saint-Nom ?
Quelqu'un de souriant peut ne pas avoir une conscience profonde comme quelqu'un qui ne sourit pas peut tout à fait avoir une conscience profonde... et le contraire aussi. L'idée, le concept, l'a priori que la profondeur de la conscience se voit à l'extérieur est fausse. Si vous avez absolument besoin de vous faire une opinion, à ce propos, de quelqu'un, ne vous fiez pas aux apparences et cherchez en vous cette vérité.
La « vertu du Tao », comme Lao-Tseu nommait le Saint-Nom, la force de Dieu en action en toutes vies, est du domaine du subtil. Seul un esprit côtoyant cette subtilité pourra la ressentir, cette « vertu du Tao ». Le subtil est le contraire du grossier, du facilement perceptible et pour fréquenter le subtil, il peut être nécessaire de procéder à quelques réglages de notre attention, de notre capacité à appréhender, percevoir les choses.
C'est ça le propos des quatre piliers de La Voie, de la méditation, du service et du satsang ! Quand votre conscience a retrouvé de la subtilité, une capacité à percevoir l'harmonie fondamentale subtile du Saint-Nom, cette harmonie fondamentale subtile apparaît plus prégnante, plus dense, plus concrète, plus confortable.
Quand on est un disciple initié aux techniques de La Voie, et que l'on pratique la technique dite du Saint-Nom on ne perçoit pas toujours la douceur du Saint-Nom. La pratique de la technique n'est pas un gage d'ouverture à la subtilité. La pratique de la technique ne suffit pas. Qui pratique la technique et comment ? Voilà l'essentiel. La posture intérieure, l'intention est importante, très importante.
Un robinet, il est nécessaire de l'ouvrir pour que l'eau puisse passer. Si le dispositif constituant le robinet est perpendiculaire au tuyau, l'eau ne coule pas, si le dispositif du robinet est dans l'axe du tuyau l'eau passe. C'est à vous d'être dans l'axe pour que la douceur du Saint-Nom passe.
Le ressenti
du Saint-Nom
Le Saint-Nom, sa paix, sa douceur est un ressenti pas un sentiment. Quand vous plongez votre main dans l'eau glacée vous le ressentez ; c'est ainsi pour le Saint-Nom ou Verbe. Si vous plongez votre attention, votre conscience en Lui, par la pratique de la technique dans une posture intérieure qui convient, vous en ressentez les bienfaits.
Que vous ressentiez la douceur du Saint-Nom en pratiquant la technique de méditation du même nom ou pas, qu'importe. Le plus important, dans cette pratique, n'est pas le ressenti, mais le fait de faire « un pas de côté » par rapport au mental. Si vous ressentez de la douceur, de la paix, de l'amour tant mieux, si vous n'en ressentez pas continuez à maîtriser vos pensées, vos sentiments, le faux-ego.
La technique est destinée à maîtriser ses sentiments, ses pensées, son mental et à vous aider à ressentir la Grâce du Saint-Nom. Il est possible de ressentir la Grâce du Saint-Nom sans pratiquer la technique du Saint-Nom et heureusement ! Très peu de gens connaissent cette technique, mais personne ne peut passer toute son existence sans ressentir de paix, de douceur et d'amour. Tout le monde a ressenti, ressent et ressentira le Saint-Nom, sans même connaître ce mot, sans même savoir qu'il s'agit de Lui.
Quand un parent regarde dormir l'enfant aimé et qu'il ressent, dans sa poitrine, cette douce chaleur, il ressent le Saint-Nom. Quand un luthier a passé la journée à fabriquer un violon et que le soir, il ressent une grande satisfaction couler en lui comme du miel, il ressent le Saint-Nom. Quand une personne généreuse et aimante a réussi à faire plaisir à une personne chère, la satisfaction qui l'envahit, c'est aussi le Saint-Nom !
Le propos de La Voie
Le propos, le but de La Voie n'est pas de ressentir la Grâce du Saint-Nom et sa pratique, ou sadhàna n'est pas faite que de la méditation et de la technique du Saint-Nom ! Le but de la pratique de La Voie est l'accomplissement de la raison de notre incarnation, la Réalisation. La Voie, sa pratique est un ensemble qui repose sur quatre piliers, l'agya et sur l'enseignement du maître vivant. Le maître est là pour animer La Voie, aider ses pratiquants, les encourager, répondre à leurs questions et donner la Révélation.
Parfois, l'initié aux quatre techniques ne pratique pas, dans la journée, la technique du Saint-Nom, comme il est censé le faire pour que ses actes quotidiens soient du service. Il se met à ressentir le Saint-Nom, au détour d'une circonstance favorable, comme tout le monde… Mais à la différence de tout le monde, le pratiquant identifiera ce feeling comme le Saint-Nom. Ce ressenti lui rappellera qu'il doit pratiquer la technique. Alors il se remettra à la pratiquer et ça fera perdurer ce ressenti de douceur, de paix, de joie arrivée par hasard comme on souffle sur une braise pour qu'elle ne s'éteigne pas.
Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais il faut préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein ''bénéfice'' de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com
Sri Hans yoganand ji.