-Cueillir le bonheur

Beaucoup cherchent le bonheur, mais le bonheur ne se fabrique pas toujours, le plus souvent il est là, il est déjà là, ce qu'il faut, c’est le cueillir. Mais, combien de gens marchent dans un champ de fleurs en cherchant une rose noire négligeant de les cueillir.

Le bonheur est toujours là, mais il ne vous violera pas, c'est à vous de l'apprivoiser

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L'enseignement de La Voie passe par quoi ? Par le satsang que je vous donne. Je peux donner satsang seulement quand je m'efface. Je ne suis pas H24 en mesure de donner satsang. Il faut une démarche particulière pour s'effacer. Déjà il faut méditer sur le Saint-Nom un peu plus profondément que pour le service et une fois que le sourire-intérieur se dessine dans ma poitrine, je peux parler, improvisant et ainsi, donner satsang. C'est comme un phénomène médiumnique. En dehors de ces moments particuliers, je suis une personne « normale », pour autant que ça existe.

Le Seigneur peut faire de n'importe qui son canal. Pour être un tuyau, pour être un instrument du Seigneur, que ce soit dans le service ou le satsang, la seule qualité nécessaire est la capacité à s'effacer. Le canal n'a pas à être particulièrement intelligent, ni à avoir forcément tout compris. Il ne se doit pas de posséder des vertus, des mérites exceptionnels, mais s'il est capable de s'effacer dans la technique du Saint-Nom, alors il peut laisser la place à l'inspiration de l'harmonie fondamentale… De la « vertu du Tao », comme disait Lao-Tseu, d'après ce qui est rapporté par le Tao-Te-King.

L'inspiration du Seigneur ne passe pas seulement pas le canal d'un maître éveillé. Elle peut passer aussi par l'inconnu rencontré, qui humble vous reçoit comme si vous étiez important et, ainsi, se fait pour un instant l'instrument de Sa Grâce, de Sa Guidance. L'harmonie fondamentale est partout présente et transparaît dès qu'une ouverture se fait dans le cuir de la vanité, dans le brouillard de la confusion, dans les ténèbres de l'ignorance. Un maître éveillé est un canal plutôt fiable et pratique, c'est pour ça que le satsang de l'enseignement passe par lui.

Voir la Grâce

La Grâce de Dieu, la « vertu du Tao » passe à travers des gens, des événements, des choses et il suffit d'être capable de la voir pour en profiter. Dieu nous donne ses leçons par toutes sortes de choses, de canaux, de média. Ce qui importe, c'est votre capacité à la voir et à en tenir compte. Pour en être capable, il est besoin d'être accordé à l'accord, à l'harmonie fondamentale, au Saint-Nom ou verbe. C'est tout le propos de la pratique de La Voie, à travers les quatre piliers. Pour s'accorder il est absolument nécessaire de maîtriser ses pensées, ses sentiments, ses pulsions.

Je peux vous dire tout ce que je peux à ce propos, si vous n'avez pas envie de l'entendre ça ne servira à rien. « Il n'y a pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre ». Jésus disait à ce propos : « Que celui qui a des oreilles pour entendre entende ».(Matthieu 11:15). Bien vaniteux est celui qui pense convaincre par la pertinence de ses arguments. Le satsang ne sert pas à convaincre, à susciter l'adhésion, il ne fait que mettre en résonance une conscience accordée.

(Sri Hans yoganand ji, s'adressant aux disciples présents devant lui) Quand je vous dis quelque chose, c'est rarement anodin, gratuit même si je vous donne l'impression de plaisanter. Si je vous dis les choses ainsi, sur le ton de la plaisanterie, c'est que je n'aime pas faire preuve d'autoritarisme. Vous avez toujours la liberté d'écouter ou de ne pas écouter, ce que je vous dis, de faire ou de ne pas faire ce que je vous demande. C'est la liberté fondamentale que le Seigneur donne à chaque être humain, ce que l'on nomme le « libre-arbitre ». Si Dieu vous l'a donné, qui suis-je pour aller contre ? Mais, ce n'est pas parce que ce que je vous dis est dit sur le ton de la plaisanterie qu'il est nécessairement juste de le prendre pour une plaisanterie et de ne pas en tenir compte !

Vous avez le choix

Dans la vie de tous les jours, c'est-à-dire chaque jour, on a toujours le choix d'être conscient de l’harmonie ou de ne pas l'être. Je parle ici des gens qui ont une vie digne, qui ne manquent de rien qui soit essentiel, nourriture, eau, abri, sécurité, vie sociale, vêtements, éducation, respect. Évidemment, ceux qui souffrent n'ont pas d'autre choix que de chercher à moins souffrir, ceux qui ont faim de chercher à manger, ceux qui vivent dans un pays en guerre de survivre. Mais, bon, dans nos pays modernes, il est rare que l'on manque de l'essentiel… Du superflu oui, beaucoup manquent du superflu, devenu essentiel, mais c'est une autre histoire.

Beaucoup cherchent le bonheur, mais le bonheur ne se fabrique pas toujours, le plus souvent il est là, il est déjà là, ce qu'il faut, c'est le cueillir. Combien de gens marchent dans un champ de fleurs en cherchant une rose noire, négligeant de cueillir celles qu'il foule du pied sans les voir. Si vous avez mal à la gorge, que l'on vous offre un grand pot de miel, encore faut-il en prendre une cuillère. Le miel ne va pas vous sauter dans la gorge contre votre volonté. Ceux qui n'ont pas de miel n'ont pas d'autre choix que de s'en passer, mais vous, vous en avez du miel !

Le bonheur est un plat merveilleux où un grand nombre d'ingrédients entrent dans sa composition. Vous prenez l'ingrédient principal, la Grâce, vous lui ajoutez la soif et la faim, de la simplicité, de l'humilité, de la constance, du lâcher-prise, du détachement et vous avez le bonheur. Je n'oublie pas en premier la satisfaction des besoins fondamentaux selon Virginia Henderson (Infirmière, enseignante et chercheuse américaine 1897-1996).

Les outils

nécessaires

Le bonheur profond, essentiel, non pas le bonheur de consommer, est là, mais pour le voir, le recevoir, en profiter il est besoin d'avoir la posture idoine (ou adéquate). Cette posture intérieure, c'est la petite recette du bonheur dont je vous ai donné les ingrédients plus haut. Avec La Voie, sa pratique quotidienne vous aurez les outils, si vous voulez vous en servir, pour aller à la cueillette du bonheur, de la satisfaction sans autre objet qu'elle-même. Pour vous, disciple qui avez reçu la Révélation et pratiquez les quatre piliers, vous avez les outils pour cette cueillette. En même temps vous n'êtes pas toujours capable de digérer le bonheur, parfois il y en a trop et il vous faut un peu de spleen... c'est normal, il n'y a là aucune raison de s'inquiéter.

Vous ne pouvez prendre que ce que vous êtes en mesure de digérer. Chaque jour allez votre chemin, sans plus vous « prendre la tête » et laissez-vous un peu aller, restez simples et humbles, faites au mieux. Avec la durée, dans la pratique des piliers, les choses deviennent plus faciles, plus évidentes, plus profondes, mais laissez du temps au temps. Ce qui compte, c’est la régularité, la constance et votre capacité de recevoir augmentera au fur et à mesure que votre expérience augmentera, avec le temps.

Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais il faut préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein ''bénéfice'' de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com

Sri Hans yoganand ji.