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Pour ce qui vous concerne, vous, les observants, attachez-vous à être plus qu'au « faire ». Vous faites la méditation, le service, le satsang, le Saint-Nom et vous oubliez parfois d'être. C'est la posture intérieure qui compte, plus que ce que vous faites.

Satsang de sri hans Yoganand ji sur la spiritualité, La Voie, la méditation.
Si vous voulez vivre l'essentiel de votre vie, cherchez dans les profonndeurs, pas à la surface

 

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L'accueil du blog

 

 

 

Vous connaissez cette expression, « Faites ce que je dis, pas ce que je fais », je vous invite à faire ça. Je précise qu'il s'agit du domaine spirituel, pas de votre vie sociale ni familiale qui ne me regardent pas. Je vous dis de faire ce que je dis, parce que si vous prenez des cours de plongée sous-marine avec un dauphin, il faut écouter ses consignes, pas calquer vos actes sur les siens.

 

Le dauphin n'a pas besoin de respecter les paliers de décompression. S'il vous dit de respecter les paliers de décompression, respectez-les ! S'il vous a dit de rester à telle profondeur tant de minutes, puis de remonter à telle autre profondeur et d'y rester tant de minutes et que vous le voyez remonter directement à la surface, ne faites pas comme lui !

 

Pour utiliser un terme du yogasûtra, nous n'avons pas tous, dans la pratique de La Voie, le même degré de maîtrise (Samyama). C'est pourquoi votre évolution spirituelle ne regarde que vous et vous ne devriez pas en changer en la comparant à celle des autres, pour autant que vous puissiez en juger. Si je vous dis de vous ménager cinq pauses Saint-Nom par jour et que vous constatez que je ne fais pas ces pauses, ne copiez pas sur moi.

 

Je ne sors pas si souvent du Saint-Nom dans la journée et n'ai pas tant besoin de ces pauses. Quand je sors du Saint-Nom ça n'a peut-être pas le même retentissement sur mon esprit que pour vous. Je pratique depuis plus longtemps.

 

Se perdre

dans la confusion

 

Je vois certains qui, dès qu'ils quittent l'abri du Saint-Nom (de la technique), se perdent dans la confusion et en souffrent. Mais, quand il m'arrive de ne pas pratiquer le Saint-Nom, et de me laisser happer par les choses du monde, ça ne me gêne pas pour y revenir facilement. J'ai une bonne tolérance à l'illusion et le Saint-Nom, la pratique de sa technique, est devenue naturelle pour moi. Je ne mets pas longtemps, quand je médite, pour entrer dans cet état de conscience où tout est calme, satisfaisant, doux. La dualité ne m'empêche pas d'être dans l'Unité. C'est une question d'expérience.

 

Je vous conseille d'écouter mes conseils, même si vous pensez que je ne les suis pas moi-même. Vous pratiquez pour vous, pas pour moi. Surtout que vous ne devriez pas vous fier à vos appréciations. Je connais des gens qui me trouvent froid, détaché, sans amour. Le détachement est une vertu spirituelle très importante, mais pourquoi attacher le détachement à la froideur et au manque d'amour ? Que savent-ils de mes sentiments ? De ce que je ressens au fond ? Ils feraient mieux de s'occuper de leurs propres affaires. Chacun réalise pour lui-même sans s'occuper du voisin.

 

Beaucoup de gens, qui cherchent une voie spirituelle à pratiquer, s'occupent plus de la tête, de la façon de parler, du charisme, du look du guru que de son enseignement. Si le guru correspond à l'image qu'ils se font du guru, à leurs critères préconçus, ils le trouvent crédible et si non, ils le jugent comme un faux guru. Mais, un maître n'a pas à correspondre à vos critères en matière de maître. Il a juste à délivrer le bon enseignement, libre à vous de le suivre ou non, ça vous regarde, que vous suiviez son enseignement ou non, ça ne change rien à la vie du maître !

 

L'être avant le faire

 

Si vous cherchez la profondeur, ne vous fiez pas à la surface. C'est de votre vie qu'il s'agit, de votre réalisation. Alors, regardez en vous et cherchez dans la profondeur ce qui pourra répondre à votre attente. Choisissez un enseignement qui favorise cette démarche et pas seulement qui réponde à vos idées préconçues.

 

Pour ce qui vous concerne, vous, les observants, attachez-vous à être plus qu'au « faire ». Vous faites la méditation, vous faites le service, vous faites le satsang, vous faites le Saint-Nom et oubliez parfois d'être. C'est la posture intérieure qui compte, plus que ce que vous faites. Qui pratique le service ? Qui fait le Saint-Nom ? (pratique la technique) Qui médite ?

 

N'oubliez pas les pauses Saint-Nom, dans la journée. Pratiquer le Saint-Nom est très simple, mais de temps en temps, nos journées sont difficiles, elles demandent de faire beaucoup de choses différentes, à un rythme soutenu. C'est cette succession rapide d'actes qui vous fait sortir du Saint-Nom. Revenez-y à chaque fois que vous vous apercevez en être sorti sans plus de manières. Dieu ne va ni vous punir ni même vous juger, ce qui compte, c'est d'y revenir dès que possible, comme si vous ne l'aviez jamais quitté.

 

Quand vous faites les choses de toutes vos forces en oubliant le Saint-Nom, c'est plus votre énergie qui fait les choses. Quand vous les faites en pratiquant la technique, c’est plus l'énergie de la Grâce qui travaille et vous êtes moins fatigué. De plus, vous finissez dans la confusion, en sortant du service et la confusion entraîne la souffrance.

 

C'est cette souffrance que vous cherchiez à fuir, arrivé à La Voie. Quand vous faites les choses vous-même, en oubliant le Saint-Nom, vous subissez les conséquences des choses. Quand vous faites les choses en gardant une part de votre attention sur le Saint-Nom (la technique), vous restez à l'abri des conséquences que les choses portent en elles. On a coutume de dire, en Inde, que la pratique du service met à l'abri du karma.

 

N'oubliez pas

le Saint-Nom

 

Vous pouvez faire les choses avec amour, avec soin, avec dédication mais si vous les faites sans pratiquer la technique du Saint-Nom, ce n'est pas du service. Bien sûr que le service, c'est de faire les choses avec amour, avec soin et dédication néanmoins avant tout dans le Saint-Nom ! N'oubliez pas le Saint-Nom et si vous vous apercevez que vous l'avez oublié, faites-le ! Si vous avez du mal, faites une pause.

 

Quand vous faites les choses sans le Saint-Nom ce sont les choses, vos actes qui vous dirigent, qui influent votre existence. Quand vous les faites « dans le Saint-Nom » c'est la Grâce, sa Guidance qui dirige votre vie. C'est exactement ça le non-agir dont parle Lao-Tseu dans le Tao-Te-King, c'est exactement ça le service.

 

Quand les événements se succèdent à un rythme soutenu, on a plus de mal à pratiquer le Saint-Nom. On se retrouve prisonnier des choses, des événements, de nos actes, alors si vous rencontrez cette occurrence, n'oubliez pas le nectar (la technique). Elle est (la technique) le dernier lien avec la Grâce.

 

Je vous conseille aussi de vous ménager des « pauses Saint-Nom » régulièrement, au moins cinq par jour. Ces pauses n'ont pas besoin de durer des heures, une minute suffit. À chaque fois, elles vont vous remettre sur les rails. Gardez en mémoire toujours le but profond de tout ça et ne vous laissez pas abuser par l'immédiateté des enjeux.

 

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Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein « bénéfice » de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com

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