English below. Je m’installe en méditation. Au bout d’un moment, j'ouvre les yeux et je regarde l’heure. Je vois que j’ai médité plus de deux heures et ça ne parut durer que quelques instants, d’autres fois le temps ne passe pas.
![Satsang de sri hans Yoganand ji à propos de la spiritualité, de La Voie, de la méditation.](https://img.over-blog-kiwi.com/1/71/62/92/20180917/ob_4a4cab_meditation-constance-lavoie-spirituali.jpg)
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Comprendre n’est pas savoir. Savoir n’est pas forcément comprendre et quand on comprend, on n’a pas obligatoirement besoin de savoir… par exemple, savoir comment est Dieu, quel est son mode de fonctionnement, à quel point il est infini en espace et en temps.
Qu’est-ce que Dieu ? Un être ? Pense-t-il ? Si oui, quelle est la pensée de Dieu et nous ? Sommes-nous le fruit de sa pensée ? Ou simplement un rêve de Dieu ? Est-ce que la Création est un rêve de Dieu ?
(Yoganand, s’adressant à une disciple présente au satsang) : « Quand nous marchions, tout à l’heure, je t’ai dit qu’un papillon était une fleur qui volait et, puisque tu as aimé cette image poétique, en voici une autre : nous sommes les rêves de Dieu. »
Dieu est hors d’atteinte de notre compréhension et ce n’est pas grâce, pas plus que ce n’est grave, de faire de l’anthropomorphisme* à son sujet, si ça nous aide à l’appréhender, à l’aimer à communier. C’est ça que signifie comprendre : prendre avec, communier, le prendre, se blottir en Lui. On s’en moque d’avoir à son sujet des concepts vrais ou faux, tous les concepts sont faux, s’il en est des plausibles et des moins plausibles.
*L'anthropomorphisme est l'attribution de caractéristiques du comportement ou de la morphologie humaine à d'autres entités comme des dieux, des animaux, des objets, des phénomènes, voire des idées (Wikipédia)
Pour ce qui est du faux-ego, qu'est-ce que ça fait qu’il soit une entité incarnant le mal qui lutte, en nous, contre le bien ? Ou la résultante d’une confusion du mental, ou même que l’autre face, complémentaire de l’ego ? Ce qui compte, c'est, est-ce qu’on veut vivre sous son influence, celle de la vanité ou est-ce que l’on veut s’en libérer ? On peut inventer une infinité de concepts, et même les mettre par écrit et en faire des livres saints.
Faites selon vos besoins
Les disciples ont besoin d’explications pour croire que l'agya tient debout, que ça veut dire quelque chose. Après avoir travaillé à se libérer des boîtes dans lesquelles on avait mis notre vie on s’empresse d’en fabriquer d’autres. Une boîte est une boîte, qu’elle soit de notre invention ou non.
On s’en moque, ce n’est pas un problème : si vous avez envie de prier, comme on a appris enfant, en disant des mots, des phrases, en demandant quelque chose, eh bien priez ! Si ça vous fait du bien il n’y a pas à hésiter. La méditation n’est pas contre la prière. La prière ne doit pas remplacer la méditation, mais elle peut faire partie de notre vie, si ça nous chante !
Vous pouvez lever les yeux au ciel et supplier Dieu. Si Dieu est dans votre « cœur », il est aussi au ciel, car il est partout. Tant que vous êtes dans l’Observance (des quatre piliers de l’agya) ça me va. Vous êtes libres de vos actes, évidemment. Mais si vous avez choisi de recevoir la Révélation vous vous devez de pratiquer régulièrement.
Ce qui compte, c'est la régularité, la constance. Je m’installe en méditation. Au bout d’un moment, j'ouvre les yeux et je regarde l’heure. Je vois que j’ai médité plus de deux heures et ça m’a paru ne durer que quelques instants.
D’autres fois le temps ne passe pas : je crois avoir médité une heure et il ne s’est écoulé qu’un quart d’heure ! Qu’importe, l’important est d’être au rendez-vous régulièrement, chaque jour si possible. Le temps n’existe pas vraiment et le débit de la béatitude est important, il n’est pas nécessaire d’être connecté des heures pour recevoir Sa Grâce.
Faire son maximum
Faites toujours le maximum dont vous êtes capable. Vous pouvez aussi faire le maximum dans le service, alors ? C’est quoi le maximum dans le service ? C’est simplement faire tout pour être au maximum dans la pratique de la technique du Saint-Nom et pour faire bien ce que l’on fait. C’est tout.
Je pense aussi au Nectar, si je ne peux pas faire le Saint-Nom facilement, le Nectar est là pour remplacer la pratique de la technique du Saint-Nom quand on ne peut pas les faire ensembles.
En méditation, c’est quoi, faire son maximum ? C’est de faire le temps minimum que l’on a décidé. Si on a décidé de quarante-cinq minutes, par exemple, eh bien, on s'y tient, que ce soit facile, fluide ou pénible.
Comment se partage le temps de méditation ? Je peux faire trente minutes sur le Saint-Nom et le quart d’heure qui reste, je le partage entre la musique, la lumière et le Nectar. Je me tiens à ma décision chaque soir, que j’en ai envie ou pas. Sauf, évidemment, circonstances exceptionnelles.
Souvenez-vous de la Révélation, de ce que je vous ai dit à propos de la méditation : l’important est l’immobilité : de ne plus bouger du tout. C’est à cette condition, ça et la pratique de la technique, que vous pourrez être dans un état de conscience tel que vous entrerez à l’intérieur.
Vous n’entrerez pas dans Dhyàna (méditation profonde) tant que vous bougerez quelque chose. Tant que vous bougez vous êtes dans Dhàrana, la phase de concentration. Cette phase fait partie de la méditation aussi. Souvent on y reste bloqué !
Alors, les pensées se font de plus en plus rares. Au départ, elles forment un embrouillamini, dans notre esprit. Ensuite, elles se font de plus en plus rares et finissent par ne plus avoir de pouvoirs sur nous, passant dans notre méditation, sur le Saint-Nom, comme un petit nuage isolé sur le ciel.
Ensuite, on fait la musique. Si on l’entend, eh bien, on l’écoute, sans penser et quand on ne l’entend plus et que la technique devient inconfortable, eh bien on passe à la lumière et pour la lumière, c'est pareil.
C’est ça faire son maximum. Faire votre maximum ne signifie pas faire parfaitement bien, si vous en êtes incapable… à chaque jour suffit sa peine (dans le sens de travail). Acceptez le principe de réalité et ne laissez pas votre vanité, votre ego-spirituel vous rendre présomptueux.
Réussir
Ne désespérez pas de ne pas réussir… qu’est-ce que ça veut dire, la réussite ? Vous avez des éléments pour juger de ça ? Sachez aussi que la réussite n’est pas entre vos mains. Elle vient par Sa Grâce et tout ce que vous pouvez faire c’est appeler Sa Grâce et ça, c'est une autre affaire où l’humilité, la soif et la dévotion entrent en jeu.
Les quatre techniques de méditation ne suffisent pas, loin de là, la posture intérieure est au moins tout aussi importante. De quoi est faite cette posture intérieure ? Elle est faite de soif, de détermination, d’humilité, de simplicité et de constance.
Être dans des dispositions favorables à la méditation, ça demande de réunir tant de facteurs que vous ne pouvez pas maîtriser. Vous devez être dans un état de fatigue acceptable, ne pas avoir faim ni soif, que votre thyroïde fonctionne bien, que vous n’ayez pas de douleurs chroniques trop présentes, d’être dans des conditions environnementales favorables : une pièce calme où vous pouvez vous isoler et de ne pas être sollicité en même temps par trop de monde. Il y a plein de choses qui entrent en compte.
Au bout d’un certain temps de pratique de La Voie, on se rend compte que l'on vit la vraie vie, telle que Son Créateur a prévu que nous la vivions et alors on s’en moque bien de savoir qui est Dieu, comment il est, juste on s’offre à Sa Grâce. Dieu ou l’idée que l’on se fait de Lui, devient alors le compagnon quotidien de notre vie. On ressent sa présence, sa bienveillance à travers tout ce qui nous est donné de vivre.
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Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein ''bénéfice'' de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com
Sri Hans yoganand ji.
Do its best
Understanding is not knowing. Knowing is not necessarily understanding, and when you understand, you don’t necessarily need to know.... for example, knowing how God is, how God works, how infinite God is in space and time.
What is God? A being? Does he think? If so, what is the thought of God and us? Are we the fruit of his thought? Or simply a dream of God? Is Creation a dream of God?
(Yoganand, addressing a disciple present in satsang): "When we were walking, earlier I told you that a butterfly was a flying flower, and since you loved this poetic image, here is another one: we are the dreams of God."
God is beyond the reach of our understanding and it is no grace, any more than it is serious, to make anthropomorphism* about him, if it helps us to apprehend him, to love him to receive communion. This is what it means to understand: to take with, to take communion, to take it, to snuggle in Him. We do not care if we have true or false concepts about him, all concepts are false, if there are plausible and less plausible ones.
*Anthropomorphism is the attribution of characteristics of human behavior or morphology to other entities such as gods, animals, objects, phenomena, even ideas (Wikipedia)
As for the false ego, what does it mean that it is an entity embodying evil that fights, in us, against good? Or the result of mental confusion, or even the other side, complementary to the ego? What matters is, do we want to live under his influence, that of vanity or do we want to free ourselves from it? One can invent an infinite number of concepts, and even write them down and make them holy books.
Do what you need
The disciples need explanations to believe that the agya stands, that it means something. After working to free ourselves from the boxes in which we had put our lives we hasten to make more. A box is a box, whether it’s our invention or not.
We don’t care, it’s not a problem: if you want to pray, as we learned as a child, by saying words, sentences, asking for something, then pray! If it does you good there is no need to hesitate. Meditation is not against prayer. Prayer should not replace meditation, but it can be part of our life, if we wish!
You can lift your eyes to heaven and beg God. If God is in your "heart", he is also in heaven, because he is everywhere. As long as you are in the Observance (of the four pillars of the agya) it suits me. You are free of your actions, obviously. But if you have chosen to receive the Revelation you must practice it regularly.
What counts is regularity, consistency. I settle in meditation. After a while, I open my eyes and look at the time. I see that I meditated more than two hours and it seemed to me to last only a few moments.
Other times time does not pass: I think I have meditated an hour and it has only passed a quarter of an hour! Whatever, the important thing is to be there regularly, every day if possible. Time does not really exist and the rate of bliss is important, it is not necessary to be connected for hours to receive His Grace.
Do her utmost
Always do as much as you can. Can you do as much as you can in the department, then? What’s the maximum in the department? It is simply doing everything possible to be as practical as possible in the technique of the Holy-Name and to do well what we do. That is all.
I also think of the Nectar, if I can’t do the Holy-Name easily, the Nectar is there to replace the practice of the Holy-Name technique when we can’t do them together.
In meditation, what is it, to do its maximum? It is to do the minimum time that we have decided. If we have decided on 45 minutes, for example, we will stick to it, whether it is easy, fluid or painful.
How is meditation time divided? I can do thirty minutes on the Holy-Name and the quarter of an hour that remains, I share it between music, light and Nectar. I stand by my decision every night, whether I want to or not. Except, of course, exceptional circumstances.
Remember the Revelation, what I told you about meditation: the important thing is stillness: not to move at all. It is on this condition, that and the practice of technique, that you can be in such a state of consciousness that you will enter into it.
You will not enter Dhyàna (deep meditation) as long as you move something. As long as you are moving you are in Dhàrana, the phase of concentration. This phase is also part of the meditation. Often we stay blocked there!
So, thoughts are becoming more and more rare. Initially, they form a tangle in our minds. Then they become more and more rare and end up having no power over us, passing in our meditation, on the Holy-Name, like a small isolated cloud on the sky.
Then we do the music. If you hear it, well, you listen to it, without thinking and when you no longer hear it and the technique becomes uncomfortable, well you go to the light and for the light, it’s the same.
That’s doing your best. Doing your best doesn’t mean doing perfectly well, if you can’t.... Every day is enough for his pain (in the sense of work). Accept the principle of reality and don’t let your vanity, your spiritual ego make you presumptuous.
Succeed
Don’t despair of not succeeding… what does success mean? You have evidence to judge that? Also know that success is not in your hands. She comes through His Grace and all you can do is call His Grace and that is another matter where humility, thirst and devotion come into play.
The four meditation techniques are not enough, far from it, the inner posture is at least as important. What is this inner posture made of? It is made of thirst, determination, humility, simplicity and constancy.
Being in a meditative disposition requires bringing together so many factors that you cannot control. You must be in an acceptable state of fatigue, not hungry or thirsty, that your thyroid is functioning well, that you do not have chronic pain too present, to be in favorable environmental conditions: a quiet room where you can isolate yourself and not be solicited at the same time by too many people. There are a lot of things involved.
After a certain period of practice of The Path, we realize that we are living true life, as His Creator intended us to live it, and then we don’t care who God is, how he is, just offer ourselves to His Grace. God or the idea of Him becomes the daily companion of our life. We feel his presence, his benevolence through all that is given to us to live.
This satsang may help you in your spiritual research, I hope, but I must say this: it was said at the house where I live, recorded and then transcribed for the initiates who received the Revelation. The full 'benefit' of this satsang can only be achieved if you have had this Revelation and practice the four pillars. For more information, contact lavoie.eu@gmail.com