La respiration est l'incessante alternance de l'inspiration et de l'expiration… Inspire-expire, inspire-expire, inspire-expire et si le méditant se laisse happer par ce rythme, c’est toute la conscience qui est happée. À condition d'avoir la bonne technique.

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La technique du Saint-Nom est si parfaite ! Vous qui avez reçu la Révélation et qui la pratiquez, cette technique de méditation, vous la connaissez et savez qu'elle est authentique, efficace, mais vous ne savez pas à quel point elle est parfaite ! D'un point de vue strictement pratique, elle est parfaite. Certaines voies spirituelles, autres que La Voie, ont des techniques qui se rapprochent, plus ou moins, de celle du Saint-Nom.
Des livres anciens, et réputés, chez les spécialistes, comme la « Dhyanabindu-Upanishad » (du verset 62 au verset 65), ou le « Gheranda-Samhita », (section pranayama, verset 84) parlent de la technique du Saint-Nom. Ils la nomment « Kewali-Kumbhak », mais en parlent de façon imprécise, un peu fausse et beaucoup de mystiques la pratiquent pareillement ; de façon imparfaite, incomplète, comme si les informations qu'ils avaient reçues, le jour de leur initiation, avaient été incomplètes.
Je sais ce que cette affirmation peut avoir de choquant, pour ceux qui n'ont pas eu la Révélation. Ils peuvent se dire : « Mais pour qui, se prend-il,, celui-là ! Il croit tout faire mieux que les autres ! ». Je sais aussi que s'ils recevaient la Révélation, s'ils connaissaient la technique telle qu'on la pratique, sur La Voie, ils comprendraient ce que je veux dire.
Je ne puis donner plus de précision ici, ce satsang sera lu par des milliers de personnes qui ne sont pas initiées et cette technique ne peut être expliquée en dehors de la Révélation.
La respiration,
oui mais
Ces pratiquants, bouddhistes ou de la « mindfulness », se concentrent sur la respiration. C'est un bon début, d'autres respirent en pensant au mantra « ham-sa », ou en le répétant. Ils devraient répéter ce mantra 21600 fois par jour, chaque jour. Si la technique de méditation dite du « Saint-Nom » a à voir avec la respiration, le souffle, elle n'est pas le pranayama ni ce que ces centaines de milliers, peut-être ces millions, de gens pratiquent.
Certains ne sont pas loin de la technique du Saint-Nom, comme les bouddhistes et la mindfulness, mais ils ne pratiquent pas telle qu'elle devrait l'être, telle qu'elle est pratiquée depuis des milliers d'années. Pour connaître précisément cette technique, il est nécessaire de demander à recevoir la Révélation... de la demander à qui ? De me la demander : je suis celui qui donne la Révélation. Il en fallait un, c'est tombé sur moi !
Pour ce qui est de la respiration, en mettant de côté la technique du Saint-Nom, je veux vous redire qu'elle est magique... vraiment. Juste le fait de respirer est magique, est une Grâce !
Pour vous donner une image, le méditant assis peut-être comparé à un surfer qui se laisserait porter sur la vague du souffle. La respiration est comme un tapis magique et quand on en a conscience, et que l'on connaît la bonne technique, on peut s'asseoir sur ce tapis et se laisser emporter.
L'illusoire
séparation
Quand je vivais à l'ashram, en Inde, où j'ai reçu la Révélation en 1975, je me souviens qu'entre habitants de cette maison, nous parlions souvent de l'extérieur et de l'intérieur. Nous faisions beaucoup la scission entre le dedans et le dehors, et puis, avec l'expérience de la méditation et du service, avec l'Observance de l'agya j'ai compris quelque chose : cette scission, cette dichotomie n'existe pas !
L'intérieur et l'extérieur font partie du même continuum. Quand on inspire, c'est l'extérieur que l'on fait entrer à l'intérieur, quand on expire, c'est l'intérieur que l'on rend à l'extérieur. Tout ce qui est extérieur peut-être considéré comme yin et tout ce qui est intérieur peut être considéré comme yang.
Le yin et le yang sont liés, l'intérieur et l'extérieur sont liés. Quand on respire, on fait entrer le yin dans le yang et le yang dans le yin. L'Unité est faite de ces deux pôles. C'est la complémentarité de ces deux pôles qui crée le mouvement et le mouvement, c'est la vie.
La vie est comme une danse à deux temps et la respiration, notre respiration est la quintessence de ce mouvement binaire du yin et du yang. Ainsi, nous sommes en vie : sans la respiration, nous ne serions pas en vie.
La respiration est l'incessante alternance de l'inspiration et de l'expiration… Inspire-expire, inspire-expire, inspire-expire et si le méditant se laisse happer par ce rythme, c'est toute la conscience qui est happée. À condition d'avoir la bonne technique, bien sûr ! Et, devinez qu'elle est cette bonne technique ? Je vous laisse trouver.
Le train
du Saint-Nom
À une époque, la méditation sur le Saint-Nom (Esprit-Saint ou Saint-Souffle) me faisait penser (après la méditation !) à un train dont chaque wagon était une phase et les phases se succédaient sans cesse. Il fallait juste que ma conscience entre dans un de ces wagons.
J'avais toujours le choix d'entrer dans un de ces wagons ou de rester sur le quai de la gare. Ce choix m'appartenait, c'était mon libre-arbitre. La Révélation donne les techniques de méditation (au nombre de quatre) mais elle n'oblige personne à les pratiquer.
Qu'est-ce qui peut bien nous empêcher d'entrer dans le train du Saint-Nom ? Les pensées, les sentiments, les sensations. Ces fluctuations du mental sont ce qui empêche la conscience de pénétrer dans ce train de la paix. Le propos des techniques de méditation est justement de « lisser » ces fluctuations. Quelqu'un m'a demandé, un jour, combien de temps durait l'instant.
L'instant dure le temps d'une respiration, d'une inspiration et d'une expiration... Pour celui qui se dit, en m'écoutant : « mais je croyais l'instant éternel ! », je réponds : « c'est la conscience de l'instant, de chaque instant, qui fait durer l'instant. L'instant dure le temps durant lequel vous en avez conscience ». Que ceux qui ont l'entendement entendent. Le temps d'une inspiration et d'une expiration naturelles, c'est la durée d'un instant.
Un tapis volant
Pour ceux qui ont eu la Révélation, qui connaissent la technique du Saint-Nom je dis que vous pouvez considérer la technique comme un tapis volant sur lequel il vous faudrait embarquer, ça vous aidera peut-être à avoir la bonne posture-intérieure.
La posture intérieure est autant, sinon plus, importante que la ou les techniques de méditation. Dans la journée, pour ce qui est du service, vous pouvez aussi considérer le Saint-Nom comme un tapis volant, ou un skate sur lequel vous traversez la journée jusqu'au soir.
La technique du Saint-Nom vous intériorise, sans pour autant quitter l'extérieur, durant la journée, dans vos activités quotidiennes. La technique relie sans cesse l'intérieur à l'extérieur, elle en est le trait d'union, le point d'équilibre. C'est en cela qu'elle est parfaite !
Certains pratiquent le Saint-Nom pour s'intérioriser, ce qui est bien pour la méditation. Durant la journée active, la technique n'est pas faite pour vous intérioriser, elle est faite pour garder le contrôle de vos pensées et de vos émotions, elle est faite pour rester en équilibre entre l'intérieur et l'extérieur.
C'est ça la différence entre la « méditation » et le « service » (deux des quatre piliers de La Voie, avec le satsang et les angas). Avec la bonne technique, la bonne posture intérieure et la bonne compréhension, il n'y a plus de dichotomies entre l'intérieur et l'extérieur, vous devenez un canal, un tuyau à travers lequel passe le Saint-Nom, le Saint-souffle.
L'aspirateur
de Grâce
Il y a parmi vous des gens qui savent ce qu'est la Grâce, eh bien la méditation formelle n'est pas autant le pays de la Grâce que le service : c'est dans le service que l'on rencontre le plus la Grâce. C'est normal ; le service occupe plus de temps que la méditation.
Il faut un temps où je passais plus de temps en méditation qu'en service, mais en ce temps-là je ne faisais rien d'utile pour personne ! La méditation est le lieu de la communion, de la compréhension, de l'abandon, de la paix.
La méditation sur le Saint-Nom, durant la journée, en faisant tout ce que l'on a à faire (le service) permet à vos actes de gagner en puissance spirituelle. C'est comme un turbo, monté sur un moteur : les gaz d'échappement font tourner une turbine qui aspire de l'air et le met sous pression pour augmenter la charge des cylindres et, par là, la puissance du moteur.
La conscience du Saint-Nom augmente la force de l'âme, la rendant moins sensible aux fluctuations du mental et plus consciente de la Grâce. Les actes sont des actes, mais la pratique du Saint-Nom, durant ces actes, leur donne une dimension supplémentaire. Cette dimension supplémentaire, c'est que vos actes deviennent le non-agir, si cher à Lao-Tseu (voir le Tao-Te-King) ou le « service » du « chant de l'éveillé » (ou Bhagavad-Gîtâ).
Vous êtes à l'abri du karma et sous la pluie de Grâce. Vos actes dédiés par la pratique du Saint-Nom sont devenus du service. Les actes dédiés font comme les gaz d'échappement, dans un turbo, ils aspirent la Grâce. La Grâce ne vient pas toute seule, ce sont vos actes dédiés qui l'aspirent, c'est le service. Voyez-vous comme tout cela est parfait ?
Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein ''bénéfice'' de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com
Sri Hans yoganand ji.