Quand il fait froid, on sait bien où aller pour trouver de la chaleur. On se rapproche du feu dans l'âtre d'une ancienne cheminée et l'on fait comme le suricate d'Afrique qui se tient debout face au soleil, en lui offrant son ventre.
Les mots en bleu sont des liens menant à des textes explicatifs.
Pour les ouvrir, faites un clic droit dessus et choisissez :
''ouvrir le lien dans un nouvel onglet ''
Quand il fait froid, on sait bien où aller pour trouver de la chaleur. On se rapproche du feu dans l'âtre d'une ancienne cheminée et on fait comme le suricate d'Afrique qui se tient debout face au soleil, en lui offrant le blanc de sa fourrure ventrale. Alors, on se laisse réchauffer par la chaleur du feu.
Si l'on quitte la proximité du feu, on va se retrouver frigorifié, il fait moins dix dehors et la seule source de chaleur de toute la maison, c'est le feu qui brûle dans l'âtre. Si vous avez passé un moment devant le feu, que vous avez chaud et que vous sortez dans le jardin il est impossible que vous ayez chaud ! Vous allez vite avoir froid, très froid. La chaleur du feu ne vous réchauffe que si vous restez à sa proximité.
Il n'y a que près de ce feu que vous êtes bien, que votre corps est à une température qui lui convient, qui lui permette de vivre normalement. C'est comme pour le sommeil ; il est nécessaire de dormir chaque jour, il n'arrivera pas qu'un jour un être-humain se dise : « j'en ai assez de dormir, j'arrête ! ». Même le plus grand insomniaque a besoin de dormir, c'est quelque chose qu'il nous faut faire tous les jours, on n'y coupe pas.
C'est pareil pour la nourriture et l'eau : il nous faut boire et manger, même celui qui fait un jeûne a besoin de boire. Il pourra tenir quelque temps sans manger, mais pas sans boire. Pourtant, il lui faudra reprendre une alimentation normale un jour ou l'autre et n'allez pas me parler de ceux qui disent ne se nourrir que de pràna ou alors tentez de le faire, vous, pour voir.
Le Saint-Nom
C'est la même chose pour le Saint-Nom... (ici seuls les disciples de La Voie sont concernés, car si vous n'avez pas reçu la Révélation du Saint-Nom, vous ne voyez pas de quoi il s'agit). Je suis si bien quand je reste conscient de lui que je ne veux pas m'en éloigner... C'est ça l'utilité de la pratique des quatre piliers de l'agya : rester autant que possible « dans le Saint-Nom » tout au long de chaque journée.
Ce n'est pas parce qu'après un certain temps de pratique vous vous sentez plus clair, plus serein, plus heureux que vous pouvez cesser de pratiquer les piliers et vivre sur vos réserves. Assez vite, plus ou moins selon la personne, vous ressentirez le besoin de revenir à la conscience du Saint-Nom, par la pratique de la technique du même nom.
Il ne se peut pas qu'après un certain temps de pratique de La Voie, vous n'ayez plus besoin de pratiquer, comme pour une antibiothérapie. Ce sera de plus en plus facile et gratifiant de pratiquer, au fur et à mesure que vous aurez pratiqué, mais de vous passer de pratiquer définitivement un jour, sachez que c'est hors de question. Bon, ceci dit chacun est libre de faire ce qu'il veut, ce n'est pas la question. (Dans la limite du droit et du vivre ensembles)
Une chose
qui fait partie de vous
Quand vous étiez chercheur (de vérité), que vous avez rencontré le satsang, que vous avez demandé à recevoir la Révélation de La Voie, que vous l'avez reçu, vous aviez votre motivation. Sans doute que quelque chose, en vous, vous embêtait, vous alourdissait, vous tirait vers le bas et que c'est pour vous soulager que vous avez voulu recevoir la Révélation. Maintenant, ça fait un moment que vous pratiquez régulièrement, et vous vous sentez libéré. Mais, ce n'est pas vrai : ce quelque chose est encore en vous, ça fait partie de vous.
Simplement en pratiquant régulièrement, vous lui avez tourné le dos, et vous ne l'écoutez plus, ou moins et vous sentez mieux, pourtant ne désarmez pas ! Comme il faut boire, manger, dormir, se réchauffer il faut plonger régulièrement votre conscience dans la profondeur du Saint-Nom à travers les quatre piliers, l'Observance de l'agya.
Il y a en vous, comme en chaque personne même si elle ne le sait pas, une soif que seule la fréquentation régulière du Saint-Nom peut étancher. La pratique régulière de La Voie est une façon d'étancher cette soif fondamentale.
C'est pareil pour tout, vous ne pouvez pas décider un jour de cesser de respirer parce que, depuis votre naissance, vous n'avez pas cessé de respirer. La pratique, c'est comme votre respiration, l'Observance devient votre vie. Vous vivez par et avec le Saint-Nom.
Le chemin n'avance pas
La pratique de La Voie c'est comme le vélo : tant que vous pédalez vous avancez en équilibre sur deux roues ! Quand vous cessez de pédaler, ça continue un moment, mais au bout d'un certain temps, vous allez tomber, à moins de recommencer à pédaler.
Bon, vous tombez, ce n'est pas grave : remontez en selle et repartez. Le fait de tomber ne vous a pas fait reculer, vous n'êtes pas revenu à votre point de départ. Ce n'est pas une course. C'est pareil avec la pratique.
Vous pédalerez tant que vous aurez envie, besoin, soif d'avancer, vous pratiquerez les quatre piliers de La Voie, vous observerez son agya tant que vous aurez soif de la conscience du Saint-Nom. Vous avez le libre-arbitre et le prix de cette liberté, c'est aussi la possibilité de décider d'arrêter. Si vous êtes mieux en pratiquant qu'en ne pratiquant pas, eh bien, vous pratiquez.
La Voie est le chemin de toute une vie. Mais, c'est un si beau chemin, une si belle façon de vivre, pourquoi se passer de ce bonheur, de cette vérité ? La pratique se fait à travers tout ce qui fait notre quotidien. On ne change pas sa façon de vivre, on vit comme avant, mais avec une dimension différente, un sens qui a du sens, une raison de vivre qui vaut le coup !
La Voie, l'ensemble de ses pratiques est véritablement efficace pour l'accomplissement de sa destinée spirituelle : elle mène vraiment au bon endroit, que ce soit durant l'existence, à la paix, à la satisfaction, comme au moment du rendez-vous final, vers la Libération, mais comme tous les chemins, elle n'avance pas : c'est au pèlerin d'avancer, de marcher.
Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein ''bénéfice'' de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com
Sri Hans yoganand ji.