La simplicité est une des qualités de la vérité. La qualité de l'eau est d'être liquide, la qualité du diamant est d'être dur, la qualité de la vérité est d'être simple. Ici on ne parle pas de la vérité sur l'affaire du financement du parti politique untel ou untel.
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Ce qui est bien avec la vérité-universelle, c'est qu'elle est vraie ! C'est vraiment reposant et elle peut servir de base pour se faire une opinion sur la véracité des paroles, des écrits, des concepts rencontrés. C'est simple : pour savoir si quelque chose est vrai, on compare avec la vérité. Si ça entre en résonance, en harmonie avec la vérité, alors ça veut dire que c'est vrai, si non, ça veut dire que ce n'est pas vrai.
Je sais que certains, qui liront ce satsang, se demanderont ; « mais comment peut-il affirmer que quelque chose est la vérité ? », à ceux-là, je réponds : « quand on rencontre la vérité, on est sûr que c'est la vérité ». Oui, je sais ; ce n'est pas un argument.
La vérité universelle n'a pas seulement la qualité d'être vraie, elle en a une autre ; elle est simple. La vérité est simple. Quand c'est compliqué, ce n'est pas vrai. Si on vous fait deux propositions de vérité, qu'il vous faut en choisir une, qu'il y en a une de simple et une de compliqué, choisissez la simple, vous serez sûr de ne pas vous tromper. N'écoutez pas ceux qui vous disent : « mais c'est simpliste ! », ils sont compliqués.
Non seulement ce qui est compliqué n'est pas vrai, mais lorsqu'il s'agit de choisir la façon de faire quelque chose, lorsque vous êtes arrivé, dans votre existence, à une intersection où il s'agit de choisir une voie…eh bien la simplicité est ce qui est le mieux. J'ai entendu dire, quand j'étais petit, que le chemin vers le paradis était difficile et tortueux, semé d'embûches, tandis que celui de l'enfer était confortable et bien droit.
Je sais maintenant ce que signifie cette métaphore ; qu'il est plus facile de tomber vers là où l'on penche que de se faire violence et de se redresser. Vers quoi penche-t-on le plus souvent naturellement ? Vers la vertu, la raison, l'harmonie ou vers la facilité, les plaisirs sans limites, la confusion ?
Personne
ne détient la vérité
Il n'empêche que la vérité est simple et si vous êtes compliqué, alors vous êtes mal parti. Comment je le sais ? Parce que je connais la vérité. J'entends dire : « personne ne détient la vérité ! » Je réponds : « vous avez raison ; je ne détiens pas la vérité, personne ne la détient, mais elle me détient et je la connais. Oh, je ne l'ai pas inventée, on me l'a montrée ». Si vous voulez la connaître aussi, ce n'est pas compliqué ; demandez-moi de vous la montrer, je le fais et en plus je le fais gratuitement. Dingue, non ?
Il faut toujours partir du plus simple, ça fonctionne pour tout, pour la technologie, la science, l'architecture, les mathématiques, la recherche des pannes, l'art… Pour tout, je vous dis ! Des artistes, des artisans mettent toute une vie pour arriver à faire simple. C'est difficile de faire simple quand on est compliqué, et c'est bien là tout le problème !
L'autre jour, ma fille, âgée alors de douze ans, me téléphone et me dit : « papa, mon écran ne fonctionne plus ! ». Je me suis rendu dans sa chambre et la première chose que j'ai regardé, c'est si le câble d'alimentation était branché : il était un peu débranché, elle avait tiré sur son écran, et le câble serré par le rebord de son bureau s'était débranché. Je l'ai rebranché et il a fonctionné de nouveau.
Un jour, une bonne connaissance s'est trouvée prise d'un malaise durant le satsang, à l'ashram où je vis. Elle se sentait mal. Croyez-vous que je lui ai apposé les mains sur la tête pour travailler ses chakras ? Non, je l'ai accompagné chez mon docteur, en urgence. Après analyses, elle (mon docteur était une femme) a diagnostiqué un problème de thyroïde.
C'est tout comme ça : aller au plus simple, avant de se compliquer la vie. Dieu est simple, unique, parfait et tout ce qui vient de Lui est comme Lui ; simple. En spiritualité, vous avez, par exemple, les prêtres ; il faut faire des études incroyablement complexes qui durent au moins six ans.
Il suffit de consulter les programmes des séminaires pour s'en rendre compte, mais croyez-vous qu'ils connaissent, pour autant, la vérité ? Ils étudient aussi les saintes Écritures, mais pénètrent-ils le sens profond des évangiles ? Je laisse la question en suspens pour ne pas manquer de respect à ces hommes méritants.
Simplisme
Alors bien sûr, quand quelqu'un, qui a reçu un appel à servir Dieu, apprend que La Voie est simple, ça ne le satisfait pas ! Pensez, il a fait six ans d'études, sans compter la longue préparation et les conditions d'admissions aux études de prêtre drastiques, alors qu'on lui dise que la vérité, Dieu, la spiritualité est simples, il ne peut pas le croire et a envie de dire « simplisme ! ».
Quand je dis des choses simples, les esprits forts (et là, je ne parle plus des prêtres) me disent simpliste et simpliste, ce n'est pas bien, pourquoi ? Parce que je dis des choses simples. Ces mêmes personnes, quand on parle de solidarité, répondent « assistanat ». Vous ne voyez pas le rapport ? Ce n'est pas grave.
Les livres sacrés
C'est comme les traductions des livres sacrés, quand vous lisez les traductions, les réécritures que j'ai publiées, sur les blogs dédiés, du « Tao-Te-King », du « Le chant de l'éveillé », du « Yogasûtra » du « Dhammapada » du Bouddha et toutes les autres que vous trouvez sur le net, en PDF, vous pouvez comparer.
Bien souvent, les traductions, les écritures habituelles sont très compliquées, les textes souvent un peu hermétiques et c’est d’ailleurs ça qui plaît à l'ego-spirituel : l'hermétisme, cette impression que ces enseignements sont réservés à une certaine élite.
Quand j'ai commencé à traduire, du sanskrit, le Yogasûtra je me suis servi de mon expérience de la vérité et quand j'avais deux possibilités de traduction d'un mot, d'une phrase, j'ai comparé ces possibilités avec la vérité que je connais, qui est à l'intérieur de moi, comme elle est à l'intérieur de tout le monde et j'ai choisi la traduction, en français puis en anglais, qui entrait en résonance avec cette vérité et vous savez quoi ? À chaque fois, c'était le mot, la phrase la plus simple, la plus logique qui l'emportait.
Un exemple dans le Yogasûtra, « Udānajayājjalapaṅkakaṇṭakādiṣvasaṅga utkrāntiśca. » (3.39) Dans ce verset, certains, la plupart, pensent qu'il s'agit de lévitation et ils ont traduit en ce sens (toujours cette logique du départ à propos des superpouvoirs). Ils ont traduit cet aphorisme comme ceci : « Du contrôle de l’air ascendant vient l’affranchissement du contact de l’eau, de la boue, des épines, et d’autres choses semblables, et le pouvoir de lévitation », ou comme cela : « Par la maîtrise d’udàna (souffle vital corporel ascendant), il est possible d’éviter tout contact avec l’eau, la boue, les épines et de quitter le corps physique à volonté. »
Tout à l'heure, il était question de lévitation, maintenant, il est question de sortie extra-corporelle. Ah comme l'ego-spirituel aime ça ! Sur La Voie, une traduction nouvelle, à partir du sanskrit, a été faite, elle est disponible ici.
Se tenir au-dessus de la boue des marais, des épines et de la mort fait penser à la fleur de lotus et à la béatitude que rien ne peut atteindre. Qu'il soit fait mention de la fleur de lotus, à propos du yoga, n'est pas étonnant. De plus il faut savoir que la rédaction du sanskrit était très imagée, très poétique et traduire au mot à mot est une erreur.
Le mot udàna désigne un des cinq souffles vitaux, celui qui irrigue la partie supérieure du corps, les poumons, la respiration et le cerveau. Se tenir au-dessus de la boue des marais (panka) ne signifie pas léviter, mais se tenir hors de la confusion de la dualité. Me servant de ma « recette », celle que je vous ai expliquée plus tôt, j'en suis arrivé à cette traduction : « Par la maîtrise du souffle ascendant, on se tient sans attachements au-dessus de la boue des marais, des épines et de la mort ». (Yogasûtra 3.39)
Vous voyez ; il n'est plus question de lévitation ! La lévitation, ça n'existe pas. Donc la phrase ne pouvait pas vouloir dire ça. Les mots sanskrits ont souvent plusieurs dizaines d'acceptions, il suffit de choisir la bonne. Mais les traducteurs du Yogasûtra ont souvent traduit le titre du livre trois par : « à propos des pouvoirs », en parlant des Siddhi. Mais le mot « Vibhûti » signifie aussi « accomplissement », alors ? Quel mot choisir ? Celui qui amène à quelque chose de compliqué, les pouvoirs ? Ou à quelque chose de simple, de logique, comme l'accomplissement ?
Les superpouvoirs
Beaucoup de gens préfèrent les traductions hermétiques, où il est question de superpouvoirs, à ma traduction simple et logique, et pourtant, je connais la vérité, si,si, je vous l'ai dit au début du satsang et la traduction que j'ai faite du Yogasûtra l'a été à la lumière de la vérité. Alors ? Est-ce que ces gens n'aimeraient pas la vérité ?
Les compliqués ne disent pas compliqué, ils disent « sophistiqué »... c'est plus joli, plus flatteur. Sophistiqué, c'est le contraire de simpliste. Pourtant, beaucoup de sages du passé, on dit « heureux ceux qui ont l'esprit simple ». Les gens sophistiqués ont traduit par : « heureux les simples d'esprit », autrement dit les « imbéciles heureux ». Il ne serait pas venu à leur esprit compliqué qu'il s'agissait d'un esprit pas compliqué.
La dualité adore la complication, l'Unité aime la simplicité. C'est ainsi. Dire le contraire serait la preuve d'une mauvaise foi ou d'une confusion, d'un aveuglement évident. L'expérience de Dieu ne peut pas être expliquée, on la fait ou on ne la fait pas, et d'être très instruit, intelligent, inculte et d'une intelligence moyenne ne change rien. Pour ce qui concerne l'expérience intérieure de Dieu, l'instruction ni l'intelligence ne sont d'une quelconque utilité. La simplicité est une aide, par contre.
L'expérience de Dieu, la vraie expérience intérieure de Dieu, il faut quelques secondes pour la faire, en méditation profonde, mais il faut des années d'explications pour tenter de l'expliquer... Sans arriver à la partager avec autrui, car cette expérience est personnelle, comme celle de manger le fruit d'un arbousier. Celui qui en a mangé ne pourra jamais en donner le goût à celui qui n'en a pas mangé. Alors, si c'est si dur pour une arbouse, imaginez pour Dieu (ou quel que soit le nom que vous lui donnerez).
La qualité de la vérité
La simplicité est une des qualités de la vérité. La qualité de l'eau est d'être liquide, la qualité du diamant est d'être dur, la qualité de la vérité est d'être simple. Ici on ne parle pas de la vérité sur l'affaire du financement du parti politique untel ou untel. Ici, je parle de la vérité universelle, de la force qui donne vie à toute chose.
Ce qu'il y a de bien, avec la vérité, c'est que non seulement elle est vraie, mais en plus elle est simple et pas seulement ; elle est logique aussi. Il y a des choses qui se peuvent et d'autres qui ne se peuvent pas. On ne peut pas léviter, on ne peut pas marcher sur l'eau, on ne peut pas être à plusieurs endroits en même temps, à part avec des hologrammes, on ne peut pas ressusciter un mort, on ne peut pas changer l'eau en vin ni multiplier les pains, sauf si on est boxeur ! C'est ainsi, quand ça ne se peut pas, c'est que ça ne se peut pas.
Est-à dire que Jésus ou le Bouddha n'étaient pas des éveillés capables de guider quelqu'un vers Dieu ? Non, ça veut dire seulement que Jésus ne marchait pas sur l'eau, ni que le Bouddha pouvait-être en plusieurs endroits en même temps. Si vous y croyez et que vous êtes attaché à votre croyance, je ne peux rien y faire, la croyance ne se discute pas. Peut-on être chrétien sans croire aux miracles de Jésus ? Je lis souvent les évangiles, je les ai même réécrits, en retirant les miracles, et je vous assure ; l'écriture n'a rien perdu de sa beauté, de sa pertinence, elle a même gagné en crédibilité.
La vérité n'a pas besoin d'artifices. La Voie est simple et les gens compliqués, qui aspirent à y marcher, ont plus de travail que les gens simples. Ils peuvent y marcher, mais il leur faudra un certain temps pour se simplifier, ensuite, ils pourront profiter pleinement de la Grâce dans la pratique. Les gens simples commencent tout de suite, ils n'ont pas ce temps à passer pour se simplifier. Quand on est vide, c'est facile de se remplir, quand vous êtes déjà plein, il va falloir d'abord vous vider avant de vous remplir de nouveau.
Cultivez la constance, l'humilité, la simplicité et la rigueur, vous qui avez reçu la Révélation et qui pratiquez les piliers de son agya. La Voie ne veut pas ajouter des connaissances aux connaissances que vous avez déjà, elle veut vous apprendre la simplicité, l'humilité, le lâcher-prise et le détachement. Si ces vertus, celles que je viens d'énumérer, ne vous attirent pas, alors c'est que La Voie n'est pas faite pour vous, ou que vous n'êtes pas fait pour elle. Si vous êtes attiré par ces vertus, alors renseignez-vous.
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Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein « bénéfice » de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com