Nous n'avons pas fabriqué le bateau, ni les voiles, ni la mer, ni les courants, ni le vent, ni le havre. C'est à nous de hisser les voiles, mais nous ne les avons pas fabriquées. Elles nous ont été données. Si nous ne les hissons pas, notre bateau n'avancera qu'à la vitesse du courant
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Nous sommes sur un bateau, emporté par le vent et les courants, et nous n'avons pas fabriqué le bateau ni les voiles. Nous connaissons la destination théorique ; un havre de paix, sans connaître le cap, mais nous pouvons quand même faire quelque chose, non seulement nous pouvons le faire, mais c'est même très fortement recommandé : hisser les voiles.
Ces voiles sont au nombre de quatre, une fois que nous les avons hissées, ces voiles, la Grâce peut faire avancer le bateau dans le sens du vent. La Grâce c'est le vent et les courants conjugués.
Le pilotage du navire est automatique, mais les voiles ne se hissent pas seules. Nous ne savons pas où arrivera le bateau, au terme de son voyage, mais nous savons que ce sera un havre de paix et nous aspirons à y aller. Nous n'avons pas fabriqué le bateau, ni les voiles, ni la mer, ni les courants, ni le vent, ni le havre.
C'est à nous de hisser les voiles, mais nous ne les avons pas fabriquées. Elles nous ont été données. Si nous ne les hissons pas notre bateau n'avancera qu'à la vitesse du courant, si nous ne hissons qu'une voile notre bateau n'aura pas sa pleine vitesse, pareillement si nous ne hissons que deux des quatre voiles.
La qualité de notre expérience
Mis à part le fait de hisser les voiles, tout ce que nous pouvons faire, sur le bateau, ne change rien à sa marche ni à son cap ni à sa vitesse ni à sa destination. Si nous lavons le pont. Si nous ne le lavons pas. Si nous repeignons les superstructures ou si nous ne les repeignons pas. Si nous mangeons de tout ou seulement des légumes.
Si nous chantons ou si nous ne chantons pas. Si nous sommes heureux ou pas ne change rien à l'allure du bateau, à sa tenue du cap ni à sa destination. Ce qui change, c'est la qualité de notre expérience du voyage.
Certains calculent la vitesse du bateau, en jetant une corde à nœuds par-dessus bord, d'autres se servent d'un sextant, pour connaître leur position et tracent la ligne du voyage sur une carte vierge. Rien de tout cela n'est utile, mais ça les occupe.
Toutes ces activités, le chant, le nettoyage du pont, le calcul de la position ont tout de même une utilité, de nous occuper et de faire que l'on ait le moral. Notre intelligence, notre sens pratique, notre curiosité ont besoin de s'exprimer, de se nourrir, d'être utilisés. Ce n'est rien : ce voyage peut être agréable ou désagréable, ce qui dépend de nous.
Nous, qui avons reçu la Révélation, qui pratiquons les quatre piliers (ici ce sont les voiles), qui observons l'agya, selon notre posture intérieure, notre disposition morale, nous faisons un beau voyage ou un moins beau.
C'est ça qui diffère d'un passager à l'autre : l'état d'âme. La destination reste identique pour tous mais certains seront plus ou moins heureux du voyage selon la façon qu'ils auront de pratiquer les quatre piliers de l'agya.
Certains sautent du navire, parce que le voyage leur est insupportable et qu'ils préfèrent se noyer que de continuer. Pourtant, la destination est la même pour tous, pour les voyageurs heureux comme pour les voyageurs malheureux. Alors ? Alors, sans doute ont-ils trop écouté leurs pensées.
Y trouver notre compte
Nous n'avons aucun pouvoir sur le vent, sur le courant, sur le chemin ni sur la destination, mais nous avons du pouvoir sur notre humeur. Il est alors inutile de s'occuper du vent, des courants, de la direction ni de gloser sur la destination.
Il est recommandé de pratiquer, avec assiduité, les piliers de l'agya, de suivre l'enseignement du capitaine, qui a déjà fait le voyage et connaît la destination. Il est aussi recommandé de prendre soin de soi, de prendre du plaisir, mais jamais, jamais d'oublier de hisser les voiles.
Pour ne pas sauter par-dessus-bord, il faut trouver notre compte dans ce voyage, pour y trouver notre compte, il faut qu'il soit gratifiant, agréable. Alors faisons en sorte que ça le soit. C'est vraiment là que joue à plein le point de vue, selon que l'on voit le verre à moitié plein ou à moitié vide. Ce qui ne change pas la quantité d'eau que le verre contient, mais change notre degré de contentement.
Ne vous prenez pas la tête pour des choses qui ne sont pas de votre ressort, pour le temps qu'il fait : la météo change tous les jours, et ne ratez aucun trésor que chaque moment vous propose. À trop s'occuper de vos divagations mentales, affectives, intellectuelles, vous oubliez souvent le bonheur simple de l'instant.
Lâchez-prise pour ce qui concerne le vain et tenez à l'essentiel. Vous êtes sur un navire parfait, le voyage est sûr, le but est capable de combler toutes vos aspirations profondes, alors profitez du voyage ! Soyez autant heureux que possible. Je sais, je dis souvent que le but n'est pas le bonheur, mais d'être heureux n'empêche pas d'atteindre le but !
Alors, puisque vous avez le choix, choisissez le bonheur. L'Observance de l'agya vous apporte quelque chose en plus : la douceur, la Grâce, la joie, l'insouciance, la confiance, la certitude d'être au bon endroit à y faire la bonne chose, la pleine conscience de sa Grâce et la certitude que le Seigneur fait attention à vous.
Si vous ne pouvez pas pratiquer les quatre piliers, parce que vous ne les connaissez pas, vous pouvez demander à recevoir la Révélation, ça ne coûte rien.
Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein ''bénéfice'' de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com
Sri Hans yoganand ji.