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Quand je suis en méditation, je suis dans cette dimension hors du temps, ce continuum dont le parfum, le goût et la lumière restent les mêmes du début à la fin. Alors, je touche l'éternité et je suis rassuré.

Satsang de sri hans Yoganand ji à propos de spiritualité, de méditation, d'éternité, d'enfance et de bonheur.
La méditation a le parfum et le goût de l'éternité, de l'enfance, de l'innocence

 

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L'accueil du blog

 

 

 

 

 

Notre vie n'est pas contenue entre le début de notre existence et sa fin. Elle a commencé bien avant et qui sait quand elle cessera de s'incarner pour être libérée ? Quand ma conscience s'approfondit, en méditation, je sais que le temps n'existe pas, que la vie est constante depuis toujours. Je touche alors une « dimension » continue, stable dont le parfum, le goût, la lumière sont les mêmes depuis la tendre enfance jusqu'aujourd'hui.

 

Ils n'ont jamais changé, insensibles aux anniversaires qui se succèdent, aux blessures reçues et plus ou moins cicatrisées. Je sais que cette « dimension » est vraie, constate, stable, sûre et pleine de paix, de joie, de vérité.

 

Je sais aussi que ma vie, l'énergie qui fait battre mon cœur, qui fait que mes poumons respirent appartient à cette dimension stable, hors du temps, je le sais, car elle a le même parfum, le même goût, la même lumière. Quand je retourne mes sens vers l'intérieur, je sens ce parfum, je goûte ce goût, je vois cette lumière. C'est même tout l’intérêt de la méditation que je pratique.

 

Bien sûr que l'individu que je suis, composé de l'âme, mais également du corps et du mental, n'est pas éternel et qu'il cessera bientôt. L'essence que je suis, l'âme n'est pas mortelle ni putrescible. Je ne dis pas que tout de moi est rassuré par cette certitude. La chair est faible et l'idée de disparaître ne l'enchante pas.

 

J'ai l'absolue certitude que mon âme, moi, je suis lié à ce parfum, à ce goût, à cette lumière, à cette paix, cette joie que j'ai en mon dedans depuis aussi loin que remonte ma mémoire. Je me suis promené, de mon vivant, dans cet après qui nous effraie tant et je vous assure qu'il n'y a pas de quoi s'effrayer, bien au contraire !

 

Mais, je sais aussi qu'il n'y a pas de fromage, de vin, de pain, d'amis, d'arbres, d'oiseaux, dans cette belle et douce lumière de l'après et j'aime toutes ces choses, tous ces êtres... C'est tout l’intérêt du détachement ; être prêt à partir sans bagages du jour au lendemain.

 

 

Le Saint-Nom

 

 

Je vais parler du Saint-Nom (ou Verbe ou Parole) ce qui parlera à ceux qui savent ce que c'est, qui ont reçu la Révélation des techniques de méditation de La Voie. Je sais que ceux qui n'ont pas demandé cette Révélation, donc qui ne l'ont pas eue, je sais que pour ceux-là le mot « Saint-Nom » ne dira rien. Parce que ce Saint-Nom n'est pas un nom qui peut s'écrire et se dire. C'est le nom que l'on donne, sur La Voie, au principe de vie qui nous anime et à la technique de méditation qui permet de le percevoir.

 

Donc, le Saint-Nom… Quand je reste concentré sur lui, c’est-à-dire la plupart du temps, je suis dans cette dimension hors du temps, ce continuum dont le parfum, le goût et la lumière restent les mêmes du début à la fin. Alors, je touche l'éternité et je suis rassuré, sans questions, empli de certitudes. En m'attachant au Saint-Nom (à la pratique de cette technique), je ne suis plus sous la coupe de mes pensées, de mes émotions, de ma mémoire, de mes impressions et c'est le début de la paix.

 

Je sais alors que mes concepts à propos de la vérité, de Dieu, de l'âme aussi vrais soient-ils (tous les concepts ne sont pas faux) ne me servent à rien quand je suis conscient du Saint-Nom : la paix intérieure, la joie, la lumière, le parfum et le goût de l'éternité, du Saint-Nom ne sont pas influencés par mes concepts. Il est inutile, alors, d'y penser et je fais ainsi l'économie de beaucoup d'énergie.

 

 

C'est simple

 

 

Finalement, c'est simple : l'essentiel est simple. Si ce n'est pas simple, c'est que ce n'est pas l'essentiel. Plus c'est compliqué et moins c'est essentiel. Le Saint-Nom n'a pas besoin de nous pour jouer sa « petite-musique ».

 

Quand on médite, qu'on l'entend, on s'aperçoit que sa « musique » commence hors de nous et se termine au-delà de nous, qu'elle résonne en nous et qu'on peut l'entendre, l'écouter, mais pas la jouer : nous ne sommes pas ses instruments, juste une caisse de résonance. C'est comme si l'on se tenait debout au milieu de la nef d'une cathédrale et que l'on entendait l'écho du silence se réverbérer contre les voûtes, loin au-dessus de nous.

 

Il n'est pas nécessaire d'être le compositeur, pas plus que le musicien, le joueur de cette musique pour qu'elle soit belle, douce, inspirante et joyeuse, il suffit, pour nous, de l'entendre, de l'écouter et de se taire. Mais, pour bien résonner, il est nécessaire de s'accorder et c'est justement ça, le propos de la pratique de La Voie, c’est-à-dire des quatre piliers de son agya ; de nous accorder la conscience pour qu'elle résonne, en harmonie avec l'harmonie essentielle de la vie, en général et de la nôtre en particulier.

 

Nous pouvons écouter, c'est déjà beaucoup. Écouter et profiter. C'est ça la méditation. Votre respiration n'a pas besoin de vous pour ce faire. Il y a une telle résonance en elle, qu'il suffit de lâcher-prise, de cesser de vouloir respirer pour juste écouter et se laisser aller à la paix sans souci du temps.

 

Au bout d'un moment, votre conscience s'approfondit, vous êtes dans un état comme entre la veille et le sommeil, et vous expérimentez le vide, la vacuité, sa paix, l'éternité. Alors, vous savez, vous connaissez la vérité et il ne s'agit plus de concepts, de foi, c'est simplement un constat. Vous êtes incapable de l'expliquer, mais il n'est pas besoin d'expliquer la paix, la vraie satisfaction pour la vivre. Si vous cherchez à l'expliquer, elle s'en va.

 

Acceptez de ne rien savoir. Acceptez votre impuissance. Acceptez de vous abandonner à la contemplation, alors vous connaîtrez une telle paix, une telle béatitude que vous aurez le parfum, le goût de l'éternité. Sa lumière viendra éclairer votre âme d'une telle certitude que la peur, les doutes et les questions disparaîtront.

 

Oh, évidemment, dès que vous relâcherez un peu votre attention, tout ça reviendra, mais vous pourrez revenir à cette vacuité de la méditation pour vous purger encore une fois et ceci autant de fois que nécessaire. La Constance, avec la simplicité et la soif, l'humilité est une vertu indispensable sur La Voie. On n'a jamais rien sans rien.

 

 

 

 

 

Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein ''bénéfice'' de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com

 

Sri Hans yoganand ji.

 

Tag(s) : #lavoie, #spiritualité, #bonheur, #vérité, #humilité, #simplicité, #béatitude
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