Pour que la vigne donne du raisin, on doit guider sa végétation par diverses opérations. Vous avez la taille, le curage des rejets, le relevage (des sarments dans les fils, quand il y en a), et le cisaillage de tout ce qui dépasse.
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Vous savez, la vie donne de bons fruits, que ce soit des fruits à manger ou le résultat de nos actes et de la Grâce. Pour parler des fruits qui se mangent, et plus particulièrement de la vigne, il est évident que si vous laissez la vigne sans soins, elle va vite redevenir une liane dont les fruits ne seront bientôt plus comestibles.
Pour que la vigne donne du raisin, il est indispensable de refréner sa végétation par diverses opérations. Vous avez la taille, le curage des rejets, au pied des ceps, le relevage (des sarments dans les fils, quand il y en a), et le cisaillage de tout ce qui dépasse, sans compter quand on retire les feuilles qui cachent les grappes.
L’existence est comme cette vigne : pour qu'elle donne des « fruits comestibles » il est besoin de travailler. Les quatre piliers de la pratique de La Voie sont les outils dont se servent les pratiquants pour ce travail.
Comme on ramasse les serments des vignes qui courent sur le sol, pour les coincer dans les fils, avant de cisailler tout ce qui dépasse le dernier fil du haut, le pratiquant regroupe, ramasse tous ses actes dans l'Observance.
Sur une vigne, les tuteurs sont les poteaux et les fils, tendus entre chaque poteau, dans l'existence d'un pratiquant de La Voie, c'est l'agya. Les fils et les tuteurs sont les quatre piliers.
Lier vos actes
au bon tuteur
Tout ce qu'il fait, quotidiennement, tout ce qui arrive, le pratiquant les lie à la pratique par l'Observance de l'agya, de ses quatre piliers, c’est-à-dire qu'il remet tout « dans le Saint-Nom ». Cette expression signifie simplement que le pratiquant fait la technique de méditation dite « du Saint-Nom », cette technique qu'il est possible de pratiquer tout en faisant ce que l'on a à faire.
Il existe une harmonie générale, fondamentale qui est une des « propriétés », « vertus » de… Je ne sais jamais comment nommer ce que je veux dire ici. Il n'existe pas un seul mot qui mettrait tout le monde d'accord. Certains disent « L'Un », d'autres "Tao", d'autres encore « Dieu » ou bien d'autres appellations selon les religions et les philosophies. Nous, sur La Voie nous lui disons : « Saint-Nom » ou « Verbe ».
Cette force fondamentale en action, cette force de vie, qui crée la vie et la maintient, est une énergie, une harmonie et quand l'être vit son existence d'une certaine manière, il participe de cette harmonie fondamentale ; il en « fait partie » ce qui a pour résultat de faire que son existence devient harmonieuse. L'Observance de l'agya (les quatre piliers) fait que le pratiquant trouve cette harmonie en lui et dans son existence pratique.
L'harmonie
fondamentale
Si le chercheur veut vivre l’harmonie, il doit adapter sa façon de vivre pour entrer en résonance avec l’harmonie fondamentale, essentielle. Il doit mettre son existence sur de bons rails. Ces rails, c'est La Voie, sa pratique et ses valeurs. Les valeurs de La Voie, son agya permettent à l'esprit d'être dans une posture intérieure favorable à l'harmonie.
Quand les événements viennent et que vous vous attachez, vous faites comme la vigne sauvage. Vous partez dans tous les sens, sans produire de bons fruits. Vous pouvez aussi les traiter dans l'instant, sans vous y attacher, en gardant à l'esprit l'Observance et vous restez dans l'harmonie. Il ne s'agit pas de rester dans l'harmonie par principe, mais ceux qui connaissent cette harmonie savent à quel point elle est pleine de paix.
L'adversité n'existe pas, sauf dans le sport, la politique, la guerre et les affaires. Les événements vous viennent souvent par hasard, par pur hasard et c'est vous qui les recevez et qui les traitez. Selon comment vous les recevez et vous les traitez ces événements seront neutres, positifs ou négatifs.
Bien sûr que même les expériences négatives peuvent vous donner matière à en tirer une leçon positive, mais est-ce bien nécessaire de souffrir pour recevoir une leçon ? La souffrance n'est pas toujours un passage obligé, même s'il arrive qu'elle s'invite dans notre vie à cause d'une maladie, d'un deuil, d'une séparation, d'injustices graves, etc.
Il arrive souvent que ce soit nous qui nous tricotions notre propre souffrance par notre façon de recevoir les événements et de les traiter. Ces souffrances-là, il est possible de les éviter, en restant dans l'harmonie. Cette harmonie n'est possible qu'en se disciplinant comme on discipline une vigne.
Le karma
La loi d'action-réaction existe : quand vous roulez trop vite dans un virage, vous sortez de la route, quand vous mangez trop le soir, vous dormez mal et vous prenez du poids, quand vous ne payez pas à temps, vous avez des pénalités, etc. Certains parlent du karma. Il est possible de se mettre à l'abri du karma, mauvais et bon, simplement en restant dans l’harmonie par le service (le service est un des quatre piliers de l'agya).
Lao-Tseu parle, dans le « Tao-Te-King » du non-agir. Dans le « chant de l'éveillé » (la Bhagavad-Gîtâ) on parle aussi du service. Mais, si vous êtes incapable de rester dans le service, parce que vous n'avez pas eu la Révélation, demandez-la.
Parfois, nous nous sentons ballottés par les événements. Vous savez, le cheval fou ne tient pas absolument à vous traîner au sol, un de vos pieds bloqué dans son étrier. Il vous a jeté au sol et il s'enfuit au galop et si vous êtes traîné, c'est à cause de vous : le cheval n'a pas demandé à ce que vous lui montiez sur le dos !
C'est la même chose avec les événements. C'est votre façon de les recevoir, de les considérer, comme bons ou mauvais selon des critères personnels pas toujours raisonnables ni objectifs, c'est cette façon de voir les événements qui les font être, à vos yeux, positifs ou négatifs.
Les événements n'en ont rien à faire de vous… Ils ne pensent pas, ils n'ont pas de sentiments, pas plus que de ressentiment. C'est vous qui en faites ce que vous pouvez, selon l'état de votre « posture intérieure ».
Question de
point de vue
Souvent, le problème vient que vous aviez prévu que les choses se passent d'une certaine façon, que ces choses ne se sont pas passées de cette façon que vous aviez prévu. Alors vous en ressentez de la contrariété, un sentiment d'échec et vous êtes mal.
Qui sait ? Peut-être que si les choses s'étaient passées comme vous l'aviez prévu, ça aurait été une catastrophe, pour vous, et peut-être aussi que le fait qu'elles ne se soient pas passées comme vous l'espériez est mieux pour vous… Mais, vous ne le saurez jamais, car jamais vous ne saurez à quoi vous avez échappé ! Alors c'est une question de foi, de foi dans la Grâce (ou providence).
Évidemment, si vous restez attaché à ce que vous aviez prévu et aux fruits de vos actes que vous escomptiez, quand ces fruits ne viennent pas, vous en ressentez de la frustration. C'est là que le détachement, le lâcher-prise et le Service (ou non-agir) entrent en jeu. La Grâce est l'harmonie en action dans votre existence et nous avons vu, vous et moi, que l’harmonie se construisait par vos actes. L'Observance de l'agya génère cette harmonie.
Pour les pratiquants, je vous dis que si vous restez tout le temps attaché au Saint-Nom vous ne serez jamais frustré, car le Saint-Nom est toujours là, sans doute. Vous faites ainsi que le Saint-Nom devient le tuteur de votre existence. Est-ce que vos désirs de voir les événements venir à vous selon votre volonté sont raisonnables ou est-ce qu'ils sont le fruit d'un mental hors de contrôle, attaché à ses désirs, à sa volonté et à sa vanité ?
Voulez-vous être le jouet de votre vanité ? L'existence doit se vivre dans l'harmonie. La quête de cette harmonie devrait être votre priorité, ensuite, et seulement ensuite, vous pouvez faire des projets sans pour autant vous attacher aux résultats. Votre existence ne va pas durer, alors, qu'est-ce qui compte le plus ?
Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein ''bénéfice'' de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com
Sri Hans yoganand ji.