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Beaucoup d'enfants orphelins, placés dans des structures collectives, souffrent de ces troubles du comportement que j'ai décris au début du satsang. Ils croient que s'ils n'ont pas de parents, c’est qu'ils ne méritent pas d'être aimés. J'ai connu cette situation.

 

Satsang de sri hans Yoganand ji à propos de spiritualité, de La Voie, de l'amour, du bonheur.
Des traces invisibles du passé font que l'on peut se croire indigne d'être aimé

 

Les mots en bleu sont des liens menant à des textes explicatifs.

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L'accueil du blog

 

 

 

 

 

Il arrive qu'un enfant refuse les cadeaux qu'on lui fait, les joies qu'on lui propose, les activités qui lui plaisent… Pourquoi refuse-t-il ainsi toutes ces choses qui lui feraient plaisir ? Il a l'air de punir ses parents, les adultes qui viennent à lui pour lui faire plaisir, mais en fait, c'est lui qu'il punit.

 

Cet enfant ne sait pas pourquoi il refuse ainsi tout ce qu'on lui propose de plaisant et il le regrette aussitôt, mais reste enfermé dans ce comportement paradoxal. Après avoir vu partir ses parents, ses frères et sœurs en voiture, avec les parasols, la glacière et les draps de bain, lui reste seul dans sa chambre et il s'embête. Il s'est puni.

 

De quoi se punit-il ? Il se punit de choses dont il n'est pas coupable, mais dont il se croit coupable. Il croit ne pas mériter l'amour alors, il le refuse. Beaucoup de gens allant sur une voie spirituelle sont comme cet enfant : ils pensent ne pas mériter la Grâce de Dieu (ou de L'Un ou tout autre nom qui vous conviendra).

 

Ils refusent la joie qu'ils trouvent en chemin, ils n'osent pas franchir la porte de la méditation profonde, restant dans dhàranà (la première phase de concentration), regardant la lumière intérieure en restant hors de sa portée… Ce n'est pas grave, après tout, une voie spirituelle complète n'est pas faite que de la méditation formelle et la Grâce passe par d'autres canaux, comme le service.

 

 

Les résidus

 

 

Ce mécanisme vient du subconscient, le réceptacle de tous les résidus de l'activité mentale. Mais, on peut effacer ces résidus, comme on efface la mémoire RAM d'un ordinateur, à condition de le faire en temps réel. Tant que ces résidus ne se sont pas encore enfoncés dans la mémoire profonde, tant que les résidus sont dans le cortex cérébral, qu'ils ne se sont pas enfoncés dans le cerveau, on peut les effacer. Il suffit de pratiquer régulièrement la technique dite du « Saint-Nom », de faire des pauses régulièrement.

 

Une fois que ces résidus sont installés dans le cerveau, la méditation ne peut les vidanger… Une pratique spirituelle complète et profonde donne le détachement nécessaire à la résilience, mais effacer la mémoire à long terme, de ses résidus inutiles est impossible. Il faut empêcher ces résidus de vous encombrer en les éliminant tant qu'elles restent dans la mémoire de travail, le cortex.

 

Beaucoup d'enfants orphelins, placés dans des structures collectives, souffrent de ces troubles du comportement que j'ai décris au début du satsang. Ils pensent que s'ils n'ont pas de parents, c'est qu'ils ne méritent pas d'être aimés. Placé très jeune chez des familles d’accueil, des aériums, des pensions diverses, je parle d'expérience.

 

Peut-être que les parents sont morts, ou qu'ils étaient dans des situations de misère telles qu'ils ont, par amour, préféré placer leur enfant afin qu'il soit épargné. Mais l'enfant ne le sait pas, on ne le lui a pas dit et le non-dit est comme le vide. La nature a horreur du vide, aussi ce vide se voit vite comblé avec les fantasmes, l'imaginaire, les complexes, etc.

 

 

Les chemins de la Grâce

 

 

Ce genre d'enfant, en grandissant, aura toujours une piètre opinion de lui-même et souvent fera passer l'autre avant. Les gens se diront qu'il est généreux, altruiste et sympa, mais ces traits de caractère sont souvent la marque d'une carence affective chronique.

 

Qui sait à quoi ces placements en institutions ont fait échapper l'enfant ? Il ne le saura jamais... puisqu'il y a échappé.

 

La Grâce prend des chemins que la pensée humaine ne peut connaître ni comprendre, aussi il n'est pas raisonnable de se fier à elle (à la pensée, pas à la Grâce !) La confiance fait que l'on a à cœur de rendre grâce à Dieu (ou quel que soit le nom que vous voudrez lui donner) pour le simple bonheur d'être en vie et de le savoir dans notre vie.

 

Une personne adulte, qui souffre de ces syndromes de l'abandon, de la négligence, verra sa vie spirituelle, sa méditation profonde affectée par ces résidus du mental enkystés dans le cerveau.

 

Je connais des disciples de La Voie qui, quand ils méditent sur la lumière-intérieure, qu'ils la voient, ont peur, quand elle se met à grandir face à leurs yeux fermés. Ces disciples ouvrent alors les yeux pour fuir ils ne savent pas quoi... l'amour ? Le bonheur ? Considèrent-ils qu'ils ne méritent pas d'être aimé ? D'être heureux ?

 

 

Tout le monde

mérite l'amour

 

 

Mais, tout le monde mérite l'amour de Dieu. Dieu n'est pas à sélectionner les âmes. Peut-on dire qu'une truite mérite plus qu'une autre l'oxygène contenu dans l'eau ? La rivière coule pour tous les poissons qui vivent en son sein.

 

Il n'y a pas à mériter quoi que ce soit, on n'est pas à distribuer les bons et les mauvais points selon des critères humains, comme dans les religions. Dieu n'est d'aucune religion. Dieu n'est ni un juge ni un moraliste ni un diététicien. La pluie tombe sur toute personne qui reste exposée. Elle ne va pas refuser de tomber sur untel ou unetelle parce qu'il ou elle est méchant !

 

Si tu restes sous la pluie, tu es mouillé, c'est ainsi aussi pour la Grâce de Dieu : si tu te mets à l'endroit où elle coule, tu seras exposé à elle.

 

Alors, où sa Grâce, où son amour coule-t-il ? C'est un sujet à lui seul ! Aux disciples de La Voie je dis que la Grâce de Dieu coule dans l'instant présent, dans l'Observance de l'agya, la pratique de ses quatre piliers.

 

Ceux qui liront ce satsang et qui ne seront pas des disciples de La Voie, ne comprendront pas vraiment ce que signifie l'Observance de l'Agya. Qu'ils sachent au moins que les piliers forment l'ensemble de ce qui compose la pratique de La Voie, son agya. En Inde, on parle de Sadhana.

 

Dans les quatre piliers, il y a la méditation formelle, celle que l'on pratique sur un coussin de méditation ou allongé selon son état, il y a aussi le service, qui est une méditation en action. Pour les spécialistes, c'est le « non-agir » du Tao-Te-King et le « service de dévotion », ou « service dans L'Unité » du chant du bienheureux.

 

Il y a le satsang, comme vous lisez en ce moment, qui est le partage inspiré et, pour finir, l'ensemble des valeurs de La Voie, réunies dans ce que l'on nomme les angas.

 

Que vous aimiez nager avec les dauphins, ou que vous aimiez les paniers pleins de chatons, que vous soyez solitaire, détestant l'espèce humaine et refusant de donner de l'argent aux associations caritatives, c'est la même chose pour Dieu : si vous vous placez sous sa Grâce, vous en bénéficiez. Dieu donne sans trier, mais il ne se donne pas seulement, il se reçoit aussi.

 

 

Avoir soif pour boire

 

 

Ceux qui ont soif de cet amour-là feront ce qu'il faut faire pour le trouver et en jouir, ceux qui s'en moquent ne s'en occuperont pas. C'est là la distinction, ce n'est pas entre méritant, parce que gentil, et ne méritant pas, parce que méchant, mais désirant ou non cet amour. Mais, un vrai méchant a-t-il soif de cet amour ?

 

Il y a aussi ceux qui ont soif, mais croient qu'ils ne le méritent pas. Mais l'amour de Dieu, sa Grâce est « multimodal » et « transfréquentiel » (sic), je veux dire qu'il passe par bien des canaux différents, de bien des manières qui nous échappent, traversant ainsi les murs que certains ont montés autour d'eux.

 

Le dévouement sans condition à une tâche, à ses devoirs, à ses enfants, etc. Amène aussi cette expérience de la Grâce, ce ressenti du bonheur simple et satisfaisant. Certains « bonheurs » ne durent pas et laissent vite la place à la frustration, mais le bonheur de se donner dure, lui. On n'a pas besoin de connaître la technique du « Saint-Nom » pour connaître ces bouffées d'hormones de la satisfaction, se dévouer suffit.

 

Quand on connaît cette technique de méditation, on reconnaît ce sourire-intérieur, quand il se dessine dans notre poitrine et l'on peut l’attiser, comme celui qui souffle sur une braise pour allumer un feu.

 

La joie, la satisfaction que l'on a dans le Saint-Nom et la joie que l'on éprouve quand on lit la satisfaction sur le visage d'un être aimé, ces ressentis sont les mêmes. Ils ont la même source, même si les canaux qui les amènent à notre conscience diffèrent. On porte le Saint-Nom en nous, tout le temps et pour que nous le ressentions, il nous faut être dans un état qui le permette.

 

Cet état vient par l'Observance de l'agya, soit par la méditation, le service et le satsang, soit par un partage privilégié avec un, une de nos contemporains ou encore un moment magique, comme un coucher de soleil, par exemple.

 

 

La Phase d'écoute

 

 

Il m'est arrivé, dans la vie, de travailler dans un bureau. Je venais du fin fond de la forêt où j'avais passé vingt ans. Dans ce bureau, où je travaillais, il m'arrivait d'entrer chez des collègues, comme un éléphant dans une boutique de porcelaine, pour poser une question.

 

On me répondait souvent : « Pas maintenant, josé, je ne suis pas en phase d'écoute », alors j'attendais, je revenais demander : « Es-tu, maintenant, en phase d'écoute ? ». J'avais compris quelque chose ! C'est la même chose avec les chuchotements du Saint-Nom, à l'intérieur de nous : pour les entendre, pour jouir de la Grâce, il faut être en phase d'écoute !

 

Pour se mettre en phase d'écoute, cela demande du lâcher-prise, de l'attention, de l'humilité et de la simplicité, ça demande aussi d'être dans l'instant... vous voyez ; rien de plus, mais rien de moins !

 

Quand on arrive à cet état de disponibilité, on ressent le Saint-Nom, à l'intérieur et l'on sait qu'il est là tout le temps. Quand on ne le ressent pas, c'est nous qui ne sommes pas au rendez-vous. Alors, on ne peut s'en prendre qu'à nous et se remettre en question.

 

C'est ça la dévotion ou « Bhakti », c'est cet état où l'on est capable d'avoir conscience du Saint-Nom. C'est le propos, le but de la pratique de La Voie, de l'Observance de son agya, la pratique de ses quatre piliers : vous mettre dans cet état de réceptivité.

 

Surtout, cessez de parler en termes de mériter ou ne pas mériter. Ce n'est pas une question de mérite, mais de soif. Quand vous avez soif, vous buvez, sinon vous ne buvez pas. Tout est dans la soif

 

 

 

 

 

Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein ''bénéfice'' de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com

 

Sri Hans yoganand ji.

 

Tag(s) : #lavoie, #satsang, #spiritualité, #bonheur, #agya, #paix, #dieu
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