Quel est le pays de Dieu ? C'est le Royaume. Jésus en parlait, et pas seulement lui. Ce Royaume c'est la béatitude, satçitananda. Le pays de Dieu, c'est l'harmonie et l'harmonie est en nous aussi. La démarche de La Voie est de trouver en soi l'essence de notre nature.
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Il y a des gens qui cherchent à s'unir au Créateur en s'unissant à sa création. Au-dehors, ils ne cherchent pas l'illusion, les vains plaisirs, les instruments de leurs ambitions, ils cherchent à voir les marques de Dieu et à lui rendre grâce. Alors, ils se tournent vers les autres, vers le monde.
Dans le monde, il y a les choses, les êtres et les Hommes. Les êtres sont les végétaux, les champignons, les bactéries, les insectes, les arachnides, les batraciens, les animaux, etc. Les Hommes, tournés vers la création, cherchent les manifestations de Dieu.
Les saints
Les saints font ainsi, ils cherchent Dieu à travers sa création et ses créatures, et ils les aiment à cause de ça. Les adorateurs de Gaïa, par exemple, cherchent Dieu à l'extérieur d'eux. C'est une démarche sincère et ils trouvent les manifestations de Dieu partout, car Dieu est partout. C'est moins pratique que de le chercher en soi ! Remarquez que l'un n'empêche pas l'autre.
Il y a un ordre pour faire les choses : en un, on va chercher la manifestation du Créateur en soi, on la trouve et ensuite, on constate que cette manifestation est en tout. Le contraire est beaucoup plus difficile. Un beau spectacle de la nature, de belles personnes, peuvent éveiller des sentiments qui font écho à notre nature profonde, d'essence divine.
Trouver en soi
La démarche de La Voie est celle-ci : on va trouver en soi, à l'aide des bons « outils », l'essence de notre nature, ensuite, on la reconnaît partout autour. Ce n'est pas le but, de la reconnaître partout, c'est juste une conséquence. Vous pouvez faire l'expérience suivante : vous allez dans un endroit que vous aimez particulièrement, vous vous asseyez où il y a un point de vue. Vous fermez les yeux et vous méditez.
Les observants de La Voie savent ce qu'ils ont à faire : pratiquer la technique dite du Saint-Nom. Quand vous sentez ce sourire-intérieur se dessiner en haut de votre poitrine, au niveau du thymus, vous ouvrez les yeux et vous essayez de garder ce feeling tout en regardant le point-de-vue. Vous verrez : les manifestations du Créateur sont partout.
Les choses sont comme des fichiers vidéo : plusieurs plans constituent l'image : il y a le premier plan, l'arrière-plan et des plans intermédiaires. C'est pareil pour la conscience : il y a plusieurs plans. Mettez le Saint-Nom au premier plan et votre existence changera en mieux.
Une fois que l'on a reconnu le Saint-Nom au-dehors, on s'aperçoit que c'est tout de même au dedans qu'on le touche de plus près et la méditation devient le moteur de notre existence. Le Saint-Nom, de l'intérieur, est directement accessible même dans un environnement peu propice à y voir des marques du Créateur.
Même enfermé dans la cellule d'une prison, vous pouvez avoir accès au Saint-Nom, juste en pratiquant la technique du même nom. Si vous êtes très sociable, tout va bien, mais si vous souffrez d'une phobie sociale, ou même si vos contemporains vous fatiguent, que vous êtes mal à l'aise avec eux, alors le Saint-Nom « de l'intérieur » est une bénédiction : vous êtes autonome pour ce qui est de votre bien-être.
Les différences
Ceux qui cherchent le Créateur à travers les autres ne rencontrent pas que ses marques ; les êtres-humains sont complexes et il n'y a pas que l'amour, en eux, mais souvent d'autres choses moins gratifiantes et dépendre des autres n'est pas une voie de liberté. Certains, emportés par leurs bonnes intentions, soutiennent que nous sommes tous semblables, qu'il n'y a aucune différence entre les êtres, que nous ne faisons qu'un.
Pourquoi le Créateur aurait-il créé toutes ces différences, entre les êtres ? Vu de loin, nous pouvons paraître ne faire qu'un, mais de plus près, nous voyons bien que nous sommes tous des individus différents. C'est comme une plage : de loin, elle est une entité cohérente, de près, il s'agit de grains de sables différents, assemblés au même endroit.
D'encore plus près, on revient à l'Unité (le Tao), via l'énergie créatrice, mais, durant notre incarnation, nous ne sommes pas pure énergie ! Faire l'économie de l'individualité, pour aller artificiellement, conceptuellement à l'Unité, c'est faire fi de la volonté du Créateur. S'il a créé la diversité, ce n'est pas pour qu'elle soit niée.
La bonne démarche spirituelle, c'est d'aller en soi, individuellement, d'y trouver la source de notre essence, ensuite, rien ne nous empêche de voir la marque de Dieu en toutes choses et en chaque être. Il y a un ordre pour faire les choses.
Les concepts spirituels, même bien-pensants, sont uniquement des concepts et Dieu n'est pas un concept. Même un concept juste, pertinent, n'est pas la réalité. Dieu est trop grand pour entrer dans un concept.
Tout ce que vous pouvez faire, c'est d'aller à sa découverte, en vous et de vous adonner à son Amour. Cet Amour n'est pas un sentiment humain, il ne s'agit pas du même amour : son Amour est votre vie, votre souffle, les battements de votre cœur.
Le pays de Dieu
Quand j'étais plus jeune et revenu des Indes, j'ai travaillé quelques années comme ouvrier vigneron dans le Beaujolais, à Chiroubles et Fleurie (entre autres). Quand je taillais la vigne, en hivers, sur les pentes des coteaux, je voyais la plaine, loin en bas, de l'autre côté de la Saône et plus loin, le Mont-Blanc. D'ailleurs, quand on voyait le sommet du Mont-Blanc au loin, c'était signe de pluie.
Le ciel était extraordinaire, dans cette région et, à chaque fois que je levais les yeux au ciel, c'était différent. Les nuages passaient, nonchalants, en route pour ailleurs et je les suivais des yeux. Les lumières étaient mouvantes et émouvantes. Je ressentais alors le Saint-Nom, dans ma poitrine, comme si le vent soufflait sur une braise.
Je comprenais ce que ça voulait dire, d'être un vigneron beaujolais. Si l'on m'avait demandé de l'expliquer, j'aurais été incapable de transmettre mon ressenti, mais je comprenais, de l'intérieur. Dieu est ainsi : pour le comprendre, il faut aller dans son pays et y séjourner.
Quel est le pays de Dieu ? Le Royaume ! Le pays de Dieu, c'est le Royaume. Jésus en parlait, de ce Royaume et pas lui seulement. Ce Royaume, c'est la béatitude. Le pays de Dieu, c'est l'harmonie.
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Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein « bénéfice » de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com