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Quand on est engagé dans une voie spirituelle qui nous remet bien en question, on se méfie des concepts. Des concepts, il y en a des justes et prenez en un juste comme point de départ, avant de vous en détacher, car tous les chemins ne mènent pas à Rome !

 

Satsang de sri hans Yoganand ji à propos de spiritualité, de vérité, de méditation et de bonheur.
Ce n'est pas vrai ; tout ne se vaut pas et tous les chemins ne mènent pas à Rome !

 

Les mots en bleu sont des liens menant à des textes explicatifs.

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L'accueil du blog

 

 

 

 

 

Dire qu'il faut se garder des concepts est un concept. C'est comme dire que les fluctuations du mental sont nos ennemies et qu'il faut s'en protéger. Toutes les fluctuations du mental (vrtti) ne sont pas mauvaises, quand votre mental passe de la confusion à la méditation profonde (dhyàna) ce n'est pas un problème !

 

Le problème ce ne sont pas les concepts, pour celui qui a soif de vérité, qui veut vivre dans la conscience de Sa Grâce tout le temps, que Sa Guidance dirige sa vie… Pour celui-là, pour celle-là le problème, c'est quand le concept à la base de sa motivation est faux. Puisqu'il y a des concepts justes et des concepts faux.

 

 

Un bon point

de départ

 

 

Au départ de son chemin, il est besoin d'un point de départ juste, pour aller dans la bonne direction, car contrairement à ce que l'on dit, tous les chemins ne mènent pas à Rome. Ce sont les Romains, dans l'antiquité, qui disaient ça, car ils allaient sur leurs propres voies.

 

Il y a beaucoup de destinations différentes pour beaucoup de chemins différents et vous choisissez une voie en fonction de la destination que vous visez et c'est ça aussi qui est important : où voulez-vous aller ?

 

Que les concepts soient justes ou faux, le souci est quand vous y êtes attaché. C'est l'attachement aux concepts qui est mauvais, pas le concept. Pourquoi l'attachement est-il mauvais ? Parce que si vous désirez vous libérer, rester attaché est simplement inconcevable.

 

Quand vous n'êtes pas attaché et que vous avez du discernement, les concepts ne sont plus un problème : quand ils viennent, vous discernez les justes des faux, vous vous servez des justes et rejetez les faux. Vous n'allez pas collectionner les concepts, comme dans mon enfance il y en avait qui collectionnaient les images de foot Panini.

 

Un concept juste vous permettra de mettre des mots sur votre compréhension profonde, de façon à les faire remonter à la surface de votre conscience. Une fois cette compréhension mise en forme, par ces concepts justes, cela servira à construire une marche de plus vers la Réalisation.

 

 

Outil et but

 

 

La compréhension, mise en forme par les concepts qui lui donnent des mots, la compréhension est un outil, pas le but : le but n'est pas de comprendre mentalement, mais de comprendre dans le sens profond du mot ; de « prendre-avec », c’est-à-dire d'intégrer, d'assimiler, de réaliser. Réaliser signifie « rendre-réel ».

 

Pour un catholique pratiquant, la communion n'est pas l’hostie, mais le fait de fermer les yeux et d'être attentif à ce qui se passe au dedans de soi à ce moment-là. L’hostie, le rituel n'est alors qu'un outil. La vraie compréhension est une communion. La communion est une méditation.

 

L'attachement est le véritable problème. C'est pourquoi tant et tant de voies spirituelles prêchent contre l'attachement. Mais, l'attachement est comme les vrtti (fluctuations du mental) : il en est des bons et il en est des mauvais. Par exemple, l'attachement à ses concepts, à ses pensées est mauvais, parce que contre-productif, tandis que l'attachement au Saint-Nom (à la pratique de la technique du même nom) est bon, ne peut jamais être mauvais.

 

Le souci ne serait pas l'attachement, mais l'attachement aux mauvaises choses. Qu'est-ce qu'une mauvaise chose ? C'est une chose qui vous éloigne de votre but. Au contraire, le bon, c'est quand ça vous en rapproche. Mais, qu'est-ce qu'un bon but ? Un bon but, c'est un but qui vous mène au Royaume, à la vérité, à la paix.

 

 

Le Royaume

 

 

Le Royaume est en vous, Jésus a parlé de ça : « Si vous dites ; voici, le Royaume est dans le ciel, alors les oiseaux du ciel vous précéderont ; si vous dites qu’il est dans la mer, alors les poissons vous précéderont. Mais, le Royaume est à l’intérieur de vous, et il est à l’extérieur de vous. » (l'évangile de Jésus 22:5). Dans cette citation, il dit aussi qu'il est à l'extérieur de vous, mais où est-il le plus accessible, pour vous ? À l'intérieur de vous !

 

Pour le toucher, cet endroit en vous que Jésus désignait par le mot « Royaume », c'est facile pour celui qui a reçu la « Révélation », les clés pour le faire : il ferme les yeux et pratique ce qu'on lui a montré au cours de la Révélation, la technique dite du « Saint-Nom ».

 

Jésus a dit encore : « Je vous donnerai ce que l’œil n’a pas vu, et ce que l’oreille n’a pas entendu, et ce que la main n’a pas touché, et ce qui n’est pas monté au cœur de l’homme ». (évangile de Jésus 22/5)

 

C'est ça que l'on vous a donné lors de la Révélation. On vous a donné ce que l’œil n'avait pas vu, ce que l'oreille n'avait pas entendue et ce qui n'était pas « monté en votre cœur ». C'est la Révélation ou initiation. Il est facile de faire tomber les voiles qui vous empêchent de voir clair : quelques instants de méditation suffisent, mais il est aussi facile de les remettre ! Il suffit de cesser de les enlever.

 

 

La confusion

 

 

La confusion n'a pas de densité, de réalité physique et pourtant, c'est à cause d'elle que tant de mauvaises choses concrètes arrivent. La haine des juifs n'a aucun poids, aucune masse, mais elle a donné l'holocauste. La confusion, qui n'a pas de masse, a cependant la puissance de vous pourrir la vie.

 

La confusion a la puissance que vous lui donnez en tenant compte de ses délires, de ses pensées. C'est vous qui lui donnez vie, qui en faites quelque chose d'important. Ne lui prêtez aucune attention et la confusion reste lettre morte, fantasme, voile de brume légère.

 

Sur La Voie, vous tournez le dos à la confusion en « faisant-le-Saint-Nom ». Mais, le monde, la réalité ne se plie pas à votre conscience, têtue, elle s'impose souvent à vous et il vous faut faire avec. Selon votre état de conscience, vous la recevez différemment et, ainsi, elle aura plus ou moins d'impact, d'importance, de retentissement sur vous.

 

Le but de la voie n'est pas d'observer l'agya. Quand vous marchez sur un chemin de randonnée, le but n'est pas seulement de marcher, de vous oxygéner, de faire fonctionner votre cœur et vos muscles, même si c'est bon. Le but de votre randonnée, c'est de profiter des paysages traversés.

 

La Voie est en même temps le chemin et le but : en même temps les quatre composantes de son agya (ou Sàdhana) et ce que vous vivez en les pratiquant (le paysage). C'est comme dans le Tao-Te-King ; il y a le Tao et le tao, l'indivisible Unité et la voie où l'on marche. Dans l'Observance, le plus important est ce que vous vivez. Ce qui compte, c'est que votre regard, votre conscience change, s'approfondisse.

 

 

 

 

 

Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein ''bénéfice'' de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com

 

Sri Hans yoganand ji.

 

Tag(s) : #lavoie, #satsang, #spiritualité, #bonheur, #conscience, #vérité, #détachement
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