Tout change tout le temps, les gens, les paysages, les évènements, les nuages dans le ciel. Il y a quelque chose qui ne change jamais, qui est en vous et c'est à cette chose inchangeante qu'il vous faut vous fier ! Vous qui êtes initié, vous savez ce que c'est.
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Il n'y a pas de dépendance seulement aux choses mauvaises ; comme la drogue, l'alcool, le tabac, les jeux d'argent et de hasard, la violence, le gras, le sucre, le sel, etc. Il y a aussi la dépendance au Saint-Nom (ou « vertu du Tao » ou Verbe ou Satnam), à la pleine conscience, à sa sécurité.
Certains disciples assidus n'étaient pas très doués pour le quotidien, avant d'avoir rencontré La Voie, d'avoir demandé puis reçu la Révélation (des techniques) et de la pratiquer régulièrement. Une de ces techniques, celle dite du Saint-Nom est, pour eux, comme les roulettes stabilisatrices des vélos d'enfants. Qu'ils oublient ces roulettes et ils tombent !
C'est vrai que pour oser demander, pour faire taire un peu ses réticences, sa fierté, il faut en avoir bavé dans sa vie et être au bout du bout ! Quelqu'un de bien dans sa peau, et dans la société des hommes, ne s'intéresse pas à La Voie et pas plus qu'aux autres spiritualités… Au mieux ils peuvent pratiquer une religion, en tant que marqueur culturel, qu'héritage familial, mais c'est tout : les plaisirs du monde leur suffisent.
Les désirs qui sont en l'être-humain sont très influents sur son comportement. Il existe des personnes richissimes qui, dépassé quatre-vingts ans, font des projets d'avenir, achètent des îles paradisiaques (tant qu'il n'y a pas de cyclones), des sociétés, des marques comme si elles étaient éternelles !
Le passé remontant
Quand on n'est pas un winner, que l'on est un peu paumé et que l'on arrive à La Voie on a besoin de roulettes de secours pour ne pas tomber. Je rassure ces gens-là : ils ne sont pas anormaux, il y a beaucoup de raisons objectives d'être mal à la ville, peut être un peu trop fragile ! Quand des soucis remontent à la surface et ravivent des douleurs que l'on croyait éteintes (comme ces vieux volcans), malgré nos efforts dans la pratique de La Voie, on peut être désarçonné.
C'est là qu'il est important de continuer de pédaler. Ce n'est pas en cessant de pédaler que vous avancerez. C'est normal que des miasmes du passé remontent de temps à autre, c'est ça la tectonique des flipes.
Les effets de la pratique ne se passent pas tous au même niveau ; il y a le niveau apparent, celui qui est facile à constater : vous méditez et vous vous sentez apaisé, simplement heureux et il y a le niveau profond. Les choses changent en vous, mais vous n'en avez pas conscience... pas encore.
Il y a en chacun quelque chose qui n'est jamais content : vous pouvez très bien méditer sur la Lumière (une des méditations de La Voie) et la voir, mais que ce quelque chose ne soit pas satisfait, qu'il trouve la lumière vue trop petite, par exemple. Mais, ce quelque chose (le faux-ego) ne sera jamais satisfait. Inutile de chercher à lui plaire ! Ne l'écoutez pas.
Des effets retard
La plupart du temps les effets de la méditation ne se font pas sentir durant la méditation, ni même juste après, mais plus tard, dans la journée, pour la méditation du matin ou le lendemain, pour la méditation du soir.
Votre journée se passe sans accrocs, coulant de source, dans une harmonie reposante et il se peut que vous ne fassiez pas le rapprochement avec la méditation qui n'était peut-être pas merveilleuse, à votre goût. Pourtant, soyez sûr que c'est directement lié. La pratique de La Voie n'est pas faite que d'un seul composant ; la méditation, il y a d'autres choses, comme vivre au quotidien en gardant sa conscience « aware », comme dirait l'autre.
S'il y a bien un sentiment qui est partagé par beaucoup de gens, c'est l'ingratitude ! De temps en temps, des chercheurs arrivent à La Voie dans un état de confusion, de souffrance important. Ils deviennent aspirants quelques mois, et puisqu'ils demandent, et qu'ils reçoivent la Révélation et puisqu'ils pratiquent et voient leur existence changer du tout au tout, ils recommencent à considérer le bonheur comme possible et se sentent à leur place.
Malgré ça, il se peut qu'ils ne se sentent pas bien un jour et s'en émeuvent en s'étonnant que La Voie n'ait pas empêché ça ! C'est de l'ingratitude… Souvent, les bonheurs s'oublient et les souffrances restent en mémoire.
Tout ce qu'il se passe, dans la pratique assidue de La Voie, n'est pas toujours évident, visible. Un volcan est actif même quand il n'est pas en éruption. C'est comme ça, d'où l'importance de la constance. Un religieux pratiquant n'a pas besoin de raisons pour pratiquer sa religion et ne se demande pas si sa religion fonctionne.
Faites comme ce religieux : pratiquez, que vous vous sentiez bien ou pas. Les disciples savent ce que veut dire « pratiquer », c'est observer l'agya. Pour les non-disciples, je rappelle ce qu'est l'agya : c'est ce qui compose la pratique de La Voie, l'ensemble de ce qu'un disciple fait. Il ne peut être observé qu'après avoir reçu la Révélation.
Les yogis indiens parlent de Sàdhana, l'agya est celle de La Voie. Le disciple l'observe chaque jour, quel que soit son état-d'âme, son « mood », c'est ça la constance. C'est important la constance. Rien ne se peut sans elle.
C'est une des raisons de la période d'attente, avant de recevoir la Révélation : si l'aspirant, après dix ou vingt jours d'attente, voir un mois ou deux, cesse d'être aspirant, qu'il abandonne son projet de recevoir la Révélation c'est qu'il n'était pas prêt. Qu'aurait-il fait, s'il l'avait reçue ?
Vous avez expérimenté l'existence sans La Voie, tenez-vous tant que ça à y retourner ? Non ? Alors, vous n'avez pas d'alternative. L'agya est votre phare dans la tempête, et même par mer calme, parce que même par mer calme les brisants (rochers) existent et vous pouvez vous y échouer.
Les jours succèdent aux jours et ils sont différents, comme les nuages qui traversent le ciel, allez-vous vous arrêter sur une journée, sur un nuage ? Non, pas plus que vous ne vous arrêtez sur une pensée, quand vous méditez, vous ne vous arrêtez pas sur un moment moins agréable que d'autres.
Tout passe, seul le Saint-Nom (les initiés savent de quoi je parle, pour les autres, c'est impossible à expliquer) reste égal à lui-même, c'est pour ça qu'il est le phare, le point de référence de votre vie.
Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein ''bénéfice'' de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com
Sri Hans yoganand ji.