Il y a une planche de salut. Ceux qui ont reçu la révélation la connaissent, cette planche et savent bien de quoi elle sauve ! Elle les sauve de la souffrance sans cause objective et donne à leur âme la paix dont elle a besoin.
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Le navire du salut
est le Saint-Nom
« Dans la rivière de l'illusion, tous sont entraînés vers la mer, tous coulent dans les profondeurs de la mer. Le navire du salut est le Saint-Nom, le navire du salut est le Saint-Verbe, en une seconde, il nous libère ». (Aarti, chant dévotionnel traditionnel)
Il nous libère en un instant, le jour où il nous libère ! C’est-à-dire à la Libération, autrement dit à notre désincarnation ou encore ; à notre mort... pas tous les jours. Bien sûr ! Ce texte, je ne l'ai pas inventé et il a été écrit il y a bien longtemps par « anonyme » et quand nous sommes depuis longtemps dans cette pratique, de manière assidue, avec constance.
Quand notre conscience spirituelle a atteint une certaine profondeur, eh bien, on comprend ce chant, Aarti. Les strophes veulent toutes dire quelque chose de vrai ; chacune est un satsang et là, pour ce qui est de celle que je viens de citer, on peut la dire autrement. On peut dire : « le navire de l'instant, le navire du bonheur, de la béatitude est le Saint-Verbe, parce que le salut »... ça donne l'idée qu'il faut être sauvé.
Il est vrai que l'on doit être sauvé, sauvé de la dualité, de la souffrance ! Mais, bon, à notre époque, nous souffrons peut-être moins qu'il y a sept mille ans, en tout cas dans nos sociétés modernes et protectrices et en Europe par temps de paix. Mais, bon, à voir la consommation des anxiolytiques et des antidépresseurs, il y a d'autres souffrances !
Je ne me préoccupe pas
d'être sauvé
Je n'ai pas besoin d'être sauvé, après la mort à la mode des religions... toutes, toutes les religions nous promettent leur bonheur pour après, vous avez remarqué ? Le bouddhisme, l'islam, le christianisme : le bonheur, c'est après, comme ça les religions sont sûres que les croyants ne seront pas déçus ! Ce que je veux maintenant, c'est être dans le Saint-Nom parce que j'y suis mieux qu'en dehors !
C'est l'image du navire. Chaque fois que vous êtes dans le Saint-Nom, ou dans la pratique de sa technique, vous êtes sauvé. Quand vous pratiquez la technique dite du Saint-Nom, vous pouvez être dans la béatitude, mais simplement le fait de pratiquer la technique ça vous sauve déjà.
Même quand ça ne vous met pas dans la béatitude, vous êtes sauvés, vous êtes dans l'agya. Bien sûr que les plus addicts au faux-ego, les plus identifiés à lui ressentent une certaine souffrance à être dans le Saint-Nom ; le faux-ego et le mental qui est sous son influence, n'aiment pas le Saint-Nom.
Nous connaissons cette chose qui souffre. Cessons de souffrir avec elle. D'être dans le Saint-Nom c'est bien et la béatitude aussi. Vous êtes dans le Saint-Nom au prorata de la surface de voiles que vous avez déployé. Plus vous déployez de voiles et plus le vent souffle fort pour vous faire avancer. Mais, avec une seule petite voile, vous avancez déjà.
Parfois
nous faisons des escales
Parfois, vous faites des escales, du tourisme et vous vous promenez, vous faites des emplettes, par exemple, vous achetez des cartes postales, de l'huile d'olive... toutes sortes de choses. Vous n'êtes plus sur le navire du Saint-Nom, occupés à d'autres choses. Ce qui est fabuleux, avec le navire du Saint-Nom, c'est qu'il vous attend ! Il ne partira pas sans vous. Alors, vous pouvez rester en croisière longtemps et vous pouvez faire de nombreuses et longues escales... vus pouvez faire n'importe quoi ; le navire du Saint-Nom vous attendra toujours.
Le mieux c'est encore de rester à bord, encore faut-il en avoir envie. Personne ne vous oblige à rester à bord. Le Saint-Nom est toujours là et il nous sauve. Quand vous prenez le navire du Saint-Nom, vous regardez le monde à son bord, de son point de vue, comme en croisière. Vous êtes dans l'agya, protégés, à l'abri. Protégés de quoi ? À l'abri de quoi ? De la dualité, de la confusion et de leurs souffrances.
Quand nous sommes souvent, profondément et longtemps dans la Conscience du Saint-Nom, nous sommes toujours un peu comme à bord d'un navire, nous flottons et nous fendons les flots de l'illusion : nous sommes à l'abri, dans la Grâce.
Il n'est pas nécessaire d'être en samadhi ni d'être tout le temps dans le Saint-Nom pour vivre la Grâce, il suffit d'observer l'agya, de s'y soumettre. Chaque fois que nous entrons dans l'Agya, par une de ses quatre portes, par la méditation, par le service, par le satsang sans oublier les angas, nous allons où se trouve la Grâce.
Souvent, la béatitude est représentée sous la forme d'une fleur de lotus. Habituellement, cette fleur blanche, qui monte quand l'eau monte, symbolise la pureté que rien ne peut atteindre. Mais, ce symbole signifie autre chose : vous voyez, comme souvent, la fleur de lotus est représentée, dans les illustrations : elle est faite de nombreux pétales. Chaque pétale représente une de ces vertus nécessaires dans la vie spirituelle, vous savez : la constance, un pétale, l'humilité, un autre pétale, le lâcher-prise et ainsi de suite.
Allez à la recherche de cet Amour, de cette paix qu’il a mise en nous et c'est en le rencontrant, en vous y plongeant que vous prenez conscience de chacun des pétales de la fleur de lotus : vous reconstituez la fleur de lotus de la réalisation, pétale après pétale, au fur et à mesure de votre compréhension. C'est le travail de toute une incarnation.
Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein ''bénéfice'' de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com
Sri Hans yoganand ji.