Le bonheur est partout, c'est juste une question de point de vue. Il est partout et il est à l'intérieur de vous. Le plus simple, c'est d'aller le chercher à l'intérieur de vous. Bon, il faut savoir comment faire !
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Vous savez, le flux de sa Grâce, dans lequel la totalité de ce qui a été créé baigne, dans le Tao-Te-King, il est question de « la vertu du Tao ». Ce flux de Grâce génère une harmonie, comme un orchestre qui joue et si vous êtes dans la même harmonie votre existence bénéficie de cette harmonie.
À l'inverse, si vous n'êtes pas dans cette harmonie votre existence, comme votre « état d'âme » sont le fruit des « courants contraires » et de la confusion. Ce qui génère de la souffrance.
C'est tout de même beaucoup plus facile d'aller dans le sens du courant qu'à contre-courant ! C'est juste une question de lâcher-prise... mais lâcher quoi ? Déjà si vous commenciez par lâcher ce goût morbide pour la souffrance ? Durant l'existence humaine, vous êtes composé de l'âme (ou conscience ou esprit), du mental et du corps et tout ça devrait fonctionner en synergie.
Aucun de ces trois constituants n'est là par accident et n'est hors du champ de la spiritualité. Ces trois éléments qui vous constituent forment un tout. Vous ne devriez pas essayer d'isoler un de ces trois éléments... Mis à part le moment de la méditation profonde, les Indiens parlent de Dhyàna, où la composante mentale est un peu mise « sur-la-touche ».
La bonne et la mauvaise
Pour ce qui est de la spiritualité, dans cette existence il y a deux façons de prendre les choses ; la bonne et la mauvaise. Des mauvaises façons, il y en a une infinité, de bonnes façons, il y en a moins. La bonne façon de prendre l'existence, pour autant qu'elle nous intéresse, c'est dans le sens de l'harmonie, dans le sens du flux de sa Grâce.
Pour regarder l'existence avec le regard qui convient la démarche est de l'intérieur vers l'extérieur, ce n'est jamais l'inverse, de l'extérieur vers l'intérieur. Ce n'est pas quelque chose venu de l'extérieur qui vous rendra heureux, de ce bonheur fondamental qui ne dépend de rien d'extérieur.
C'est en partant du bonheur intérieur que l'on peut s'ouvrir au monde et aux gens et être heureux. Encore faut-il connaître ce bonheur intérieur et savoir comment aller s'y baigner. Le bonheur spirituel, Jésus le nommait le « Royaume »... et que disait-il à ce propos ?
« Si vous dites : voici, le Royaume est dans le ciel, alors les oiseaux du ciel vous précéderont ; si vous dites qu’il est dans la mer, alors les poissons vous précéderont. Mais, le Royaume est à l’intérieur de vous, et il est à l’extérieur de vous. » (évangile de Jésus 22:5)
Vous voyez, pour Jésus le Royaume, le bonheur est à l'intérieur et à l'extérieur, mais où est-il le plus facile à trouver ? À l'intérieur ou à l'extérieur ? Cherchez-le d'abord au plus près, en cet endroit qui vous suit partout : à l'intérieur de vous.
Ensuite, quand vous l'aurez trouvé à l'intérieur de vous, partout où vous irez, vous l’amènerez avec vous. Alors, vous profiterez pleinement des bonheurs du dehors, sachant que la base du bonheur est en vous !
Vous savez, quand vous avez trouvé le bonheur dehors, chez une personne ou un paysage ou un bien matériel, la sensation de bonheur est toujours ressentie au dedans. C'est au dedans qu'il est, le bonheur. Il est possible d'aller l'y trouver directement, sans passer par la recherche laborieuse et aléatoire, de supports extérieurs.
Il y a une méthode pour faire ça, mais je ne puis en parler ici. C'est une chose dont on ne parle qu'oralement et en tête-à-tête, parce qu'il n'y a pas que des choses à dire, mais à montrer !
La lumière du dedans
Imaginez, vous êtes face à une basilique, par exemple, le soleil se couche et sa lumière vient se refléter sur les pierres, alors vous éprouvez une profonde exaltation, une joie sans mélange et vous dites : « houa, cet endroit a des vibrations très élevées ! ». Mais, ces « vibration », où vibrent-elles ? Sur les murs de pierre ou à l'intérieur de vous, dans votre poitrine ?
Certaines choses, certaines personnes, certaines circonstances ont la faculté de favoriser, chez-vous, un état de réceptivité, d'ouverture, de lâcher-prise. Alors, vous ressentez cette joie particulière qui vous comble, mais ce ne sont pas ces choses, ni ces personnes, pas plus que ces circonstances qui ont allumé le feu de la joie profonde en vous : ce feu y brûlait déjà, mais vous aviez votre attention tournée ailleurs, et vous ne le perceviez pas.
Parce que cette chose ou lieu, cet être, cette circonstance vous ont captivé, vous avez laissé la porte du dedans ouverte sur le dehors et l'amour de votre dedans a débordé au-dehors.
Mais, n'allez pas créditer ces choses, ces êtres ou ces circonstances de posséder ce bonheur, cette lumière qui est en votre dedans. Sinon, dès que vous quitterez ces choses, ces endroits, ces êtres et que les circonstances changeront, vous retomberez dans la tristesse, le mal-être et la souffrance ! Vous savez, le monde n'est pas tel qu'il est, pour vous, mais tel que vous le voyez. La façon de le voir dépend de votre « état-d'âme ».
Le bon sens
La joie véritable vient toujours de l'intérieur et se projette sur l'extérieur, mais ne vous trompez pas de cible. Quand vous connaissez la façon de faire, pour vous brancher directement à la source, tout change. Votre joie ne dépend plus seulement de choses extérieures à vous. C'est sûr que c'est mieux, la vie, dans un milieu favorable, plein de gens charmants, dans des circonstances agréables.
Croyez-moi, si vous mettez tout votre espoir dans cette réunion de facteurs qui ne dépendent pas de vous, vous allez vite retomber. Tandis qu'en sachant comment puiser au puits intérieur, votre approvisionnement en joie, en bien-être moral est assuré.
Quand vous êtes autonome en termes de bonheur, les joies qui vous viennent de personnes, de lieux, de circonstances deviennent des cerises sur le gâteau. Vous devenez aussi plus charmant, plus charmante parce que tout le monde recherche le bonheur et quand deux personnes en quête du bonheur se rencontrent, que peuvent-elles se proposer ? De compter sur l'autre pour être heureux ?
Mais, est-ce que le propos de votre vie, comme de celle des autres, est d'être heureux ? Cette vie vous a-t-elle été donnée pour que vous soyez heureux ? Non, assurément non. Le bonheur vient quand vous accomplissez le propos de votre venue sur Terre, comme un épiphénomène.
Cette quête de sens vient souvent après celle du bonheur. Vous savez, même en connaissant la méthode pour aller puiser le bonheur en soi, on n'est pas tout le temps heureux pleinement !
C'est une chose de savoir comment puiser à la source de la joie, ça en est une autre de le faire ; d'aller puiser à la source de la joie ! La joie ne va pas venir vous déborder de force. Vous avez quelque chose à faire, d'aller y puiser et souvent, vous ne le faites pas... pourquoi ? La question est simple, la réponse ne l'est pas et ce n'est pas le sujet de ce satsang.
Pour les personnes qui ont demandé à recevoir la Révélation, qui l'ont reçue et qui pratiquent régulièrement ce qui compose La Voie, vous savez ce que je veux dire et vous avez l'outil pour faire au mieux. Cet outil, c'est l'agya*.
Observez-le régulièrement et ne vous laissez pas désarçonner par les changements de la météo mentale et existentielle. Les choses changent, et quand elles ont changé, elles changeront encore. Mais, votre pratique, elle, peut ne pas changer.
* Ensemble des pratiques qui font La Voie
Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein ''bénéfice'' de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com
Sri Hans yoganand ji.