La méditation sur le Saint-Nom n'est jamais inutile. Que faire quand il vous arrive quelque chose qui vous gêne ? Quand vous ne trouvez pas de solution, commencez déjà par fermer les yeux et pratiquez le Saint-Nom. Cette simple démarche suffira bien souvent.
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Que faire en cas de souci ? Je vous propose une solution : fermez les yeux et méditez. Quand vous vous sentez un peu énervé, tendu, sur des charbons ardents, fermez les yeux et méditez. Si vous n'arrivez pas à vous souvenir de quelque chose dont vous avez absolument besoin de vous souvenir (où vous avez mis vos clés, par exemple), fermez les yeux et méditez.
Si vous avez peur, fermez les yeux et méditez. Si vous sentez en vous quelque chose d'un peu lourd, de confus, fermez les yeux et méditez. Si vous sentez la morsure de la vexation, de la vanité blessée, fermez les yeux et méditez. Si vous vous sentez seul, mal-aimé, fermez les yeux et méditez.
La méditation sur le Saint-Nom n'est jamais inutile. Que faire quand il vous arrive quelque chose qui vous gêne ? Quand vous ne trouvez pas de solution à un problème, commencez déjà par fermer les yeux et par pratiquer le Saint-Nom. Cette simple démarche éliminera déjà un grand nombre de problèmes, en tout cas l'importance de l'impact négatif que ces problèmes peuvent avoir sur votre « état-d'âme ».
« Saint-Nom, Verbe, Satnam, parole, qu'importe :
Il reçoit la conscience qui s'offre et la comble de sa Grâce. »
Bhaktimàrga 1-1-28
Quand vous êtes apaisé, les problèmes se règlent plus facilement, d'une façon plus harmonieuse, efficace. Quand vous ne remettez pas vos problèmes au Saint-Nom, ils vous débordent, vous font souffrir et grandissent comme si vous les regardiez à la loupe !
Dans l'existence, il ne peut pas manquer qu'il y ait des problèmes qui surviennent. C'est déjà suffisamment contrariant sans ajouter la loupe grossissante de votre affect. Si vous vous laissez aller à la contrariété, vous ajoutez au problème au lieu de le résoudre.
Le plus problématique
Le plus problématique, avec les soucis, c'est votre « état-d'âme »... de divorcer, par exemple, ce n'est pas obligatoirement un problème. Ce qui est un problème, c'est d'être malheureux de divorcer. Culpabiliser ou vous sentir abandonné, de ressentir que l'amour que vous portez à l'autre est piétiné par celui ou celle que vous aimez, voilà le problème.
Tout petit ou grand souci peut devenir une souffrance, de la confusion quand vous laissez votre esprit s'engluer dans le ressentiment, la rancœur, la peine. La souffrance naît souvent de la confusion et la confusion vient que vous n'êtes pas dans le Saint-Nom.
Quand vous vous en remettez au Saint-Nom, les soucis de l'existence prennent de plus justes proportions… Ils demandent toujours à être réglés, mais vous êtes à même de les régler si vous n'ajoutez pas aux problèmes la souffrance due à la confusion. Le Saint-Nom amplifie la joie et baisse la peine, c'est vraiment un de ses effets remarquables ! Comme disait le sage : ''Souffrir d'avoir souffert, c'est souffrir au carré. '' (sri hans Yoganand ji).
Je me souviens d'une histoire vraie, relatée par les médias, qui concernait une personne politique soupçonnée d'avoir détourné de l'argent public. Cet homme était député et siégeait sur les bancs de l'Assemblée nationale au sein d'un parti qui prônait la rigueur de la loi, la morale publique, etc.
Les médias parlaient à longueur de journée, de semaines, de mois de cette histoire et les commentateurs la commentaient dans tous les sens. Le scandale grandissait au fur et à mesure et cette personne a été jugée coupable des charges qui pesaient sur elle et a été condamnée à huit mois de prison avec sursis... elle avait bien fait de ne pas se suicider ! Elle a continué sa carrière politique et a même été réélue député. Tout ça pour ça, c'est la montagne qui accouche d'une souris !
Tout ça pour montrer la disproportion entre la confusion médiatique et de la réalité... c'est la même chose pour tout. Sauf que dans votre existence, ce qui fait le battage ce ne sont pas les commentateurs extérieurs, mais votre propre esprit. Faites-le taire en pratiquant le Saint-Nom.
Parfois, des événements à venir semblent prometteurs de grands bouleversements et vous craignez leurs conséquences. Si ces événements tardent à se manifester, vous angoissez et plus l'attente dure, plus votre angoisse grandit et finalement l’occurrence tant crainte arrive et tout se passe bien. Finalement, vous avez souffert pour rien.
Même si les événements qui surviennent sont désagréables, souffrir en les attendant ajoute à leur désagrément : non seulement vous êtes embêté quand ces occurrences sont là, mais vous avez souffert tout le temps où vous les avez attendues !
Vous vous dites alors : « Ce n'était que ça ! ? Si j'avais su, je ne me serais pas angoissé ». C'est classique comme réaction du mental ! Il se fait toujours des films et vous y croyez. Méditer permet de sortir du film et de revenir à la réalité.
Le point de vue
Selon votre point de vue, les choses de la vie seront plus ou moins difficiles… Si pour vous elles sont difficiles, changez votre point de vue, comment ? En méditant sur le Saint-Nom. Si vous ne savez pas comment faire, demandez-moi.
La plupart du temps, ce qui vous arrive dans la vie, que vous vivez comme très néfaste, arrive par hasard : la rivière déborde, inondant votre maison, c'est parce qu'il a trop plu, pas pour vous embêter. Votre maison est détruite ? Vous ne saviez pas que, dans la vie, rien ne dure ? Votre vie elle-même est provisoire ! Profitez-en tant qu'elle dure et ne vous laissez pas empoisonner par l'écume des jours.
Votre maison a été détruite, vous allez loger ailleurs et là, vous rencontrez une personne qui va compter pour vous, tellement que ça va bouleverser positivement votre existence. Si votre maison n'avait pas été détruite, vous ne l'auriez jamais rencontrée. Comme quoi « Les voies de la Grâce sont impénétrables ».
Vous ne pouvez pas savoir ce qui est bon pour vous, ni ce qui est mauvais. Vous manquez de recul, de discernement, alors ayez confiance et soyez heureux de vivre. Pour les disciples, initiés aux techniques de La Voie, restez dans l'Observance.
En vous replongeant dans le Saint-Nom, vous remettez les compteurs à zéro, vous appuyez sur la touche « reset », balle au centre et l'on refait le match. C'est une des utilités des pauses Saint-Nom que je vous conseille. Cherchez cette paix, cette harmonie qui est en vous, cherchez-la aussi souvent que possible : elle vous protégera. Elle ne vous protégera pas contre la crue de la rivière, mais contre la souffrance en excès.
« Les ténèbres, l'ignorance, la souffrance, la confusion, l'illusion disparaissent à la lumière de vijnana, la connaissance non apprise. »
Bhaktimàrga 1-1-32
Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein ''bénéfice'' de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com
Sri Hans yoganand ji.