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Nos états-d'âme sont souvent des tigres de papier. Ils sont parfois menaçants, mais n'ont ni griffes ni dents et ne peuvent faire aucun mal. Leur force vient de la faiblesse de ceux qui les écoutent, qui leur donnent la densité de leurs obsessions. Apprenez à ne pas les écouter.

Satsang de sri hans Yoganand ji à propos du mental, des concepts en spiritualité.
Toutes nos pensées, nos émotions, nos concepts sont des tigres de papier

 

Les mots en bleu sont des liens menant à des textes explicatifs.

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L'accueil du blog

 

 

 

 

 

Il peut arriver, dans la vie, que les choses soient compliquées, douloureuses, insupportables. J'ai vu, dans un reportage à la télé, des jeunes femmes enfermées pour vingt ans en prison, dans un pays d’Amérique latine. Elles ont été condamnées parce qu’elles ont fait une fausse couche et que la justice a décidé qu’il s’agissait d’un avortement déguisé.

 

Ces jeunes femmes vont passer un quart de leur existence enfermées comme des criminelles, alors qu’elles n’ont rien fait, sinon souffrir. Ce pays très catholique, dont la ministre de la Justice, est une femme très croyante, puni très sévèrement l’avortement, sans charité ni pardon chrétien. C’est une injustice insupportable et il leur faut bien la supporter ! Sinon, quoi d’autre ?

 

Comme ces enfants de villes bombardées, parfois pour de bonnes raisons, qui vivent dans des caves et qui subissent le fracas, le souffle, les séismes des bombes et qui n’ont pas d’enfance. Ils ne connaissent que les privations et la terreur… c’est aussi une injustice. Oui, pour beaucoup de gens dans le monde, l’existence peut être difficile, pleine de souffrances insupportables.

 

Pour le plus grand nombre d’entre nous, occidentaux, l’existence est plutôt douce, clémente. Il y a aussi, chez nous, des situations qui, pour être moins évidemment insupportables, le sont tout de même. Par exemple, vivre avec les minimas sociaux, dans la pauvreté, l’humiliation, le manque de sens… c’est moins bruyant que les bombes, mais ça fait tout de même des dégâts. « Heureux les humbles » disait Jésus, mais en disant cela, il ne parlait pas d’humiliation !

 

 

Les souffrances d’illusion

 

 

Si l'on ne manque de rien d’essentiel, que l’on ne souffre d’aucune maladie invalidante et génératrice de souffrances, si l'on n’a pas été enfermé en prison injustement. Si l'on a une vie normale, décente nos souffrances intérieures, nos états-d’âme sont souvent des tigres de papier, comme disait Mao en 1956. Ils sont parfois menaçants, mais n’ont ni griffes ni dents !

 

 

Aucune cause n'existe à cette souffrance, souvent, de causes objectives. Ce qui n’empêche pas certains de souffrir et parfois jusqu’au suicide. Ce que ces désespérés ont, c’est qu’ils sont autocentrés… ils ont leur regard, leur Conscience tournés vers eux et à force de se regarder de près le plus petit grain de sable devient une infranchissable montagne. Souvent, le problème est d’ordre psychiatrique et aucun soin ne leur est prodigué, parce qu’ils ne consultent pas.

 

Il existe des états-d’âme qui affectent gravement notre vie et qui pourtant ne sont rien, ils n’ont ni griffes ni dents, et ne peuvent faire aucun mal. Leur force vient de la faiblesse de ceux qui les écoutent, qui leur donnent la densité de leurs obsessions.

 

De la même manière, parfois, on fait un rêve pénible, qui sans être un cauchemar nous pèse, nous englue dans une impression lourde et sombre, comme un désespoir sur le point d’éclater. Mais, quand on s’est réveillé, après quelques instants, que reste-t-il de ce rêve ? Rien, il ne reste rien. C’est ça qui est Màyà, c’est l’illusion, la confusion, la nescience. Alors, pourquoi certains souffrent-ils sans raison objective, pourquoi souffrent-ils autant et ne peuvent-ils pas quitter cette souffrance ?

 

« Les ténèbres, l’ignorance, la souffrance, la confusion

Disparaissent à la lumière de vijnàna

La connaissance non apprise. »

Bhaktimàrga 1-1-32

 

 

Une porte de sortie

 

 

Parce qu’ils manquent de recul, qu’il leur manque une perspective, une porte de sortie, un endroit où aller, un refuge, ils désespèrent. Mais, ils, elles ont une porte de sortie, un refuge… encore faut-il le savoir, les connaître. Ne pas connaître c’est la nescience, celle dont parle le Yogasûtra. C’est tout le propos de la Révélation, porte d’entrée de La Voie : vous donner un endroit où vous réfugier, quand la souffrance plane sur vous.

 

Par la pratique des quatre piliers de La Voie, l’Observance de son agya, vous vous rendez compte que celui que vous croyiez être n’est pas vous, mais vos pensées, vos sentiments, vos ressentiments. Vous vous rendez compte que vous êtes votre conscience, que vous pouvez vous extraire des sables mouvants du mental, du pathos, de la confusion… alors, vous êtes sauvé, sauvé de l’illusion, de la confusion.

 

 

Oh, ce n’est pas définitif, vous n’êtes pas définitivement à l’abri, car si la pratique des quatre piliers vous permet de « changer de pièce », elle ne tue pas les indésirables ! Vous serez de nouveau confronté à l’illusion, à l’aberration d’un mental sous le contrôle de la vanité (ou faux-ego). Vous serez confronté à la confusion, à la Màyà, mais vous aurez le choix d’en sortir ou non, vous aurez les outils pour trouver refuge dans le seul « endroit » qui ne change pas, restant toujours sauf.

 

 

La pratique a quatre piliers

 

 

Ainsi, vous les disciples, qui avez reçu la Révélation et qui pouvez pratiquer La Voie, ses quatre piliers, observer son agya, vous savez comment prendre du recul sans avoir peur de tomber dans le vide : vous pratiquez le Saint-Nom (technique de méditation) et laissez au-dehors vos états-d’âme, vous méditez formellement régulièrement et vous écoutez, vous lisez du satsang. Votre vie, pour les plus motivés, prend tout son sens, sa dimension.

 

 

« Celui qui reste dans le Saint-Nom connaît sa vraie nature. » (Bhaktimàrga 2-3-27) Si parfois certains peuvent se dire : « La méditation ne fait pas ce que j’en attendais. », qu’ils se souviennent que La Voie a quatre piliers, le service, le satsang, la méditation et les angas, et qu’aucun des quatre piliers ne suffit. C’est de pratiquer ces piliers de façon équilibrée, avec constance, simplicité et humilité qui change votre regard, votre existence.

 

Quand vous fermez les yeux, que vous pratiquez le Saint-Nom, il arrive un moment, plus ou moins long, où la souffrance s’évapore comme la brume du matin quand le soleil fait son apparition. Toutes ces pensées, ces états-d’âme n’étaient qu’un fantasme, qu’une illusion. Votre souffrance était vraie, mais ses causes ne l’étaient pas. L’existence n’est pas exempte de vraies souffrances, il est inutile de vous en imposer qui ne sont qu’illusions.

 

Vous avez, vous qui êtes les disciples de La Voie, un refuge en vous, n’hésitez pas à aller vous y abriter et n’attendez pas de souffrir, d’être confus pour ça. Le traitement préventif est la pratique, l’Observance régulière. Si vous n’avez pas reçu la Révélation, il vous est offert de la demander.

 

 


 

 

 

Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein ''bénéfice'' de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com

 

Sri Hans yoganand ji.

 

Tag(s) : #yoga, #bonheur, #confusion, #illusion, #connaissance, #lavoie, #spiritualité
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