Ne vous croyez pas forts, vous qui avez une situation sociale enviable, ne croyez pas que vous ne valez rien, vous qui êtes en bas de l'échelle sociale. Une âme est une âme et aucune n'a plus de valeur qu'une autre et la force est une illusion que la mort efface.
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C’est vrai que dans cette vie, malheur aux vaincus, « vea victis » ! C’est le fonctionnement de la société humaine qui veut ça… Ce n’est pas ce que Dieu veut pour nous, évidemment. Il n’a pas créé l’humanité pour la séparer en strates, des plus pauvres, tout en bas, aux quelques plus riches, tout en haut de la pyramide sociale. Il y a les winners et les loosers… Et, les winners commandent aux loosers qui ont à peine de quoi vivre décemment. Mais, nous qui allons sur cette voie, nous n’avons pas comme but d’être des winners, nous sommes sortis de ce paradigme.
Winner et looser
Le but de la vie n’est pas celui que propose la société humaine capitaliste. À la fin de l’existence, quand le grand rendez-vous arrive, personne n’est winner ni looser. La réalité reprend ses droits et passer « ad patres » c’est passer « ad patres », que ce soit dans une clinique privée, d’un quartier chic de Paris ou de New York, ou sur les trottoirs de Manille !
Quand l’expiration n’est pas suivie d’une inspiration, quand votre dernier souffle est venu, rien ne tient, il n’y a plus de richesse, de puissance, de renommée, de talent, de supériorité, de position sociale qui tiennent : le riche et le pauvre se trouvent aussi démunis. La mort peut venir n’importe quand.
À quoi sert alors d’être le plus fort ? Le plus riche ? À rien, ça ne changera rien au fait que vous ne maîtrisez pas votre vie. Souvent, ceux qui sont faibles, petits socialement parlants, souffrent d’être ainsi humiliés tout au long de leur existence : ils savent que c’est inique, mais n’y peuvent rien et ceux qui les font ainsi souffrir font partie de la minorité de possédants qui n’ont aucune empathie. Ne construisez pas votre bonheur, votre raison de vivre sur ces bases ! Ce ne sont pas les bonnes.
Heureux ceux qui souffrent
Heureux les faibles, les malheureux, car ils seront consolés, et attention aux riches sans cœur, car ils n’entreront pas au Royaume… Pas à cause de leur argent, mais à cause de leur manque d’intérêt pour le Royaume.
« Quand l'Homme vient de naître, il est souple et faible ; quand il meurt, il est raide et fort. Quand les arbres et les plantes naissent, ils sont souples et tendres ; quand ils meurent, ils sont raides et secs. La raideur et la force sont les compagnes de la mort ; la souplesse et la faiblesse sont celles de la vie. C'est pourquoi, une armée forte ne remporte pas la victoire. Lorsqu'un arbre est devenu fort, on l'abat. Ce qui est fort et grand vient en dernier ; ce qui est souple et faible vient en premier. » (Lao-Tseu, Tao-Te-King, 2.76)
Il existe des riches de quatre-vingts ans qui se lancent dans une carrière politique ! N’est-ce pas là un signe indéniable de leur inconscience ? Ils se croient éternels. Mais, le très pauvre est déjà mort, socialement, et lui cherche un sens à sa vie. Enfin, le très pauvre cherche seulement à survivre, à manger, à boire, à s’abriter.
Ces possédants cyniques, manquant d’empathie et de générosité, se sentent forts et dominent le monde, mais perdent leur temps et passent à côté de l’essentiel. Des âmes anciennes ont conscience de leur impermanence et ont peur de la mort à venir. Elles ont la conscience, mais il leur manque quelque chose : la consolation.
Elles ont la conscience sans la consolation. Ces âmes sont comme des orphelines. Cette consolation est en elles… elles ne la voient pas. Il suffit de leur montrer comment la voir et comment s’y abandonner pour qu’elles puissent en jouir.
Les premiers
et les derniers
« Que l’homme âgé interroge un enfant sur la Vie et il vivra. »
Bhaktimàrga 2-7-8
La faiblesse n’est pas une tare, une maladie, une honte : les premiers seront les derniers et les derniers les premiers. Tous les êtres humains sont faibles face à la mort. Au royaume des aveugles le borgne est roi, tant qu’il voit de son œil sain.
Quand l’inspiration ne succède plus à l’expiration, même cet œil sain s’éteint. Vous qui vous sentez faible, démuni, changez votre regard sur la vie et allez trouver la force qui est en vous, la force de Son amour.
L’amour de Dieu est en vous et il vous consolera, il vous libérera du regard des autres et de votre propre regard, de votre propre manque d’estime. Dieu vous aime… S’il ne vous aimait pas, vous n’existeriez pas et son amour vous a donné le libre-arbitre. C’est à cause de lui, du libre-arbitre qu’il, Dieu, ne peut pas vous obliger à le rejoindre.
Le Royaume est votre destination, votre terre promise et vous êtes libre de vous y rendre ou de ne pas vous y rendre. Mais, tout le monde ne peut pas s’y rendre. Entre celui, celle qui marche vers le Royaume et celui, celle qui ne marche pas vers le Royaume, il y a une différence : le désire, le besoin, la soif de s’y rendre.
Si vous n’avez pas soif, vous ne boirez pas, inutile que l’on vous montre la source : vous ne vous abaisserez pas pour y boire. Si vous avez soif de vérité, alors cette vérité vous apparaîtra. Ne cherchez pas à gagner au jeu de la société humaine, gagnez le Royaume.
Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein ''bénéfice'' de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com
Sri Hans yoganand ji.