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Souvent, vous passez à côté de trésors à cause des idées toutes faites, des partis pris qui vous emplissent l'esprit, comme à propos des mots ascèse, yoga, guru, spiritualité, humilité, etc. Faites-vous une idée neuve en vous renseignant plus ! On ne sait jamais.

Satsang de sri hans Yoganand ji à propos de la spiritualité, du yoga et de l'ascèse.
La douleur, les sacrifices ne sont pas nécessaires en spiritualité

 

 

Les mots en bleu sont des liens menant à des textes explicatifs.

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L'accueil du blog

 

 

 

 

 

Que puis-je dire que je ne vous ai pas déjà dit ? Que puis-je vous enseigner que vous ne sachiez déjà ? Mais, parce qu’il faut bien dire quelque chose, je vais vous parler de la sàdhanà… entre autres choses. On parle de sàdhanà, pour éviter de dire ascèse, parce que le mot ascèse a mauvaise presse, comme le mot soumission, dévotion, guru, etc.

 

Les hommes ont un peu tendance à juger sans savoir. Une ascèse est considérée comme une discipline très difficile, presque une punition, comme la soumission est vue comme une faiblesse, la dévotion est perçue comme un aveuglement sectaire. L’humilité est vue comme l’humiliation et un guru comme un mégalomane manipulateur et escroc.

 

Maintenant la soumission est une bonne chose seulement quand elle s’applique à ce qui libère, comme les devoirs, une ascèse spirituelle porteuse de bons fruits… par exemple. Se soumettre à une personne mégalomane et manipulatrice n’est évidemment pas une bonne chose !

 

 

Les quatre piliers

de l’agya

 

 

Ici l’ascèse dont il est question, la sàdhanà, ou agya, n’a rien de désagréable ni de compliqué pour celui, celle qui veut véritablement vivre la vérité. Encore faut-il être prêt à remettre en question l’image que l'on a de soi, ses certitudes et sa vanité… vous voyez ; c’est simple ! (sic)

 

Alors certaines personnes, en entendant parler de La Voie, de sa pratique, me disent : « Je n’aime pas le yoga, je préfère le Taï-chi », ou autre chose. Mais, de quel yoga parlent-elles, ces personnes ? 99 % des gens en occident, quand ils pensent au yoga, pensent au hatha-yoga, mais le hatha-yoga n’est pas le yoga ! Le hatha-yoga était inconnu avant le quinzième siècle de notre ère, c’est-à-dire, pour l’occident, entre le Moyen Âge et la renaissance.

 

Le yoga n’est pas le hatha-yoga, même si le hatha-yoga est un yoga. Il est le plus récent des authentiques yogas, en tout cas tel qu’enseigné en Inde. En occident, la plupart des cours de hatha-yoga ont plus à voir avec du fitness, de la médecine douce, de la sophrologie gymnique, qu’avec une voie mystique. Certaines personnes qui pratiquent ce yoga se réclament du Yogasûtra de Patanjali. Pourtant, ce livre ne parle pas du hatha-yoga, il parle du raja-yoga ou ashtanga-yoga.

 

Il est à remarquer que le Raja-yoga, tel que pratiqué aujourd’hui, n’a rien à voir avec celui que pratiquait Patanjali. En tout cas comme le pratiquaient les disciples de ce yoga à l’époque où ce livre a été rédigé (entre moins 200 et plus cinq cents après Jésus). De toute façon si vous lisez dix traductions différentes de ce livre vous lirez dix livres différents.

 

Comment les traducteurs pourraient-ils traduire ce livre quand ils ne pratiquent pas la discipline qu’il décrit ? C’est comme si un traducteur de chinois mandarin littéraire traduisait des textes d’ingénierie navale !

 

Le Yogasûtra a été traduit du sanskrit avec la connaissance, la compréhension apportée par la pratique des quatre piliers de La Voie. Vous pouvez le lire sur le blog dédié. Pour en revenir à ces personnes qui disent ne pas aimer le yoga, en parlant du hatha-yoga, elles ne peuvent pas savoir que le yoga de La Voie n’est pas du hatha-yoga. Il est une vie spirituelle faite pour permettre de vivre la vie telle qu’elle a été prévue durant notre incarnation.

 

 

Idées préconçues

 

 

Quand certaines personnes s’ennuient quand elles ne font rien. Elles croient que d’avoir une vie rangée, calme, encadrée d’habitudes, c'est mourir à petit feu et elles ne voient l’existence que comme une suite incessante d’expériences, de voyages, de rencontres excitants. Pourtant, elles se trompent.

 

Je sais que c’est chacun son avis, que c’est chacun selon ses goûts. Cependant, je sais que le calme, la sérénité, les habitudes ritualisées sont propices à l’établissement d'une conscience profonde. L’excitation d'une vie trépidante, pleine d'expériences, de voyages, de rencontres est jouissive en même temps que vaine : elle ne donne pas les fruits de l’essentiel. Maintenant, il est normal que les jeunes aiment l’excitation, tandis que les gens plus âgés préfèrent le calme.

 

Quand on en vient à avoir soixante ans, il nous est moins possible de vivre toutes ces ivresses. On fait le bilan des plus et des moins et l'on se rend compte qu’il ne reste rien de toutes ces expériences. On a seulement de bons souvenirs. Vous connaissez ce proverbe : « Pierre qui roule n’amasse pas mousse » (Saxum volutum non obducitur musco). Mais, le libre-arbitre est là et chacun mène la vie qu’il veut, même si la plupart du temps les gens ont l’existence qu’ils peuvent.

 

 

Renseignez-vous

 

 

Venez à moi, comme Jésus disait, sans a priori, comme j’aime à ajouter. Si vous avez des idées toutes faites, sans fondements, vous passez à côté d’une vérité essentielle capable de vous apporter la paix, la fin des souffrances profondes que la peur de mourir instille dans l’esprit des Hommes. Avant de vous faire une opinion, renseignez-vous.

 

La Voie est la voie de la liberté, du repos. Pourquoi de la liberté ? Déjà parce que le mot yoga voulait dire « liberté », « libération, « repos », à l’époque de la rédaction du Yogasûtra, ce n’est que bien après que ce mot a signifié union, unité… de quelle liberté parle-t-on ?

 

« Yogà citta-vrtti-nirodhah. La liberté est l'indifférence aux variations du mental. » (Yogasûtra 1.2). Parfois votre esprit vous enchaîne dans un embrouillamini de pensées, de peurs, de sentiments, de concepts d’où vous ne pouvez sortir et qui vous plombent. Se libérer de ces vrittis, de ces fluctuations du mental est déjà une belle libération !

 

« Viśeṣadarśina ātmabhāvabhāvanāvinivṛttiḥ.

Pour celui qui connaît son véritable soi, le désir d'autosatisfaction

est vanité et sa détermination est grande

de faire cesser les fluctuations. »

Yogasûtra  4-25

 

Votre vanité vous aveugle sans que vous ne vous en rendiez compte… Rassurez-vous, ce n’est pas seulement vous qui êtes ainsi mis en cause : tous les gens, ou presque, sont aveuglés par leur vanité ! Quand on parvient à se libérer de sa vanité, on en éprouve un tel soulagement ! Sur La Voie on désigne cette vanité par le mot « faux-ego », comme dans la Bhagavad-Gîtâ (le chant de l'éveillé) et le Bhaktimàrga.

 

Ce faux-ego (que beaucoup confondent avec l’ego), vous fait vivre une existence bien limitée. Si vous voulez vivre la vie qui vous a été donnée de façon à en profiter pleinement vous devriez commencer à envisager la possibilité de vous méfier de votre vanité comme une option convenable.

 

Je sais ce que tout ça peut avoir de difficile à envisager, tant, c'est un discours différent de tous ceux que vous entendez d’habitude, mais ouvrez votre esprit à la simplicité et à la vérité contenue dans le satsang.

 

C’est dans ce but que les disciples de La Voie suivent sa sàdhanà, les quatre piliers de son agya. Ils se soumettent à cette discipline avec bon cœur et en toute liberté. Il n’y a personne qui contrôle ce qu’ils font ou ne font pas. Leur libre-arbitre reste entier. À chaque fois que le disciple observe l’agya, les quatre piliers ; le service, le satsang, la méditation et les angas. Il se sent libre.

 

« Agis dans le Saint-Nom, assume tes devoirs,

tu plairas à l'Être-Suprême

et sera libéré des chaînes de la vanité. »

Bhaktimàrga 2-3-33

 

Alors bien sûr que s’il a du travail, il n’est pas libre de s’y rendre le matin à l’heure qu’il désire, ni de laisser mourir de faim ses enfants. Mais il se sent libéré de sa vanité, de lui-même, en quelque sorte. Mais ce lui-même, duquel il se sent libéré, n’est pas le vrai lui-même, mais un faux, un qui a été construit de toutes pièces par son éducation, son passé et son mental hors du contrôle de sa conscience profonde.

 

La course incessante aux plaisirs, à la jouissance, au fun n’est pas une voie qui vous amènera à la vraie paix, à la satisfaction durable, croyez-moi : j’ai du recul et je l’ai constaté. Libérez-vous de ce faux vous-même et cherchez le vrai vous en vous. Je vous propose le moyen d’y travailler.

 

« Qui cherche les plaisirs, le pouvoir et la puissance

est pris par l'illusion et par la vanité.

Il sera la victime de ses pensées,

de ses paroles et de ses actes. »

 

Bhaktimàrga 1-4-44


 

 

 

 

Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein ''bénéfice'' de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com

 

Sri Hans yoganand ji.

 

Tag(s) : #satsang, #spiritualité, #yoga, #agya, #humilité, #vanité, #lavoie
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