Ce satsang démontre l'absurdité qu'il y a à se dépasser sur une voie spirituelle. Redevenir conscient d'être la bonne personne est la bonne démarche. L'humilité commence par la lucidité. L'humilité n'est pas une affaire de morale, elle est juste indispensable.
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Avec l’Observance de l’agya, vous gagnez en conscience, elle devient plus profonde. Gagner en conscience, c’est aussi gagner en lucidité, en discernement. Vous devenez capable de discerner le profond du superficiel, l’important du négligeable, le vrai du faux, l’essentiel du secondaire, l’utile du vain.
La lucidité apporte l’humilité. Comment pourrait-on, en étant lucide, ne pas être humble ? Comment, en ayant conscience de sa faiblesse, de son impermanence, de sa véritable utilité dans la société, de sa fragilité, pourrait-on croire avoir la moindre importance, pourrait-on ne pas être humble ?
Humilité et lucidité
L’humilité, c’est bien de la lucidité : avoir une vision objective de soi. L’humilité n’est pas la modestie ni l'humiliation, pas plus que le réveil aux choses subtiles n’est l’éveil ou l’éveil, la sainteté et vice-versa. Être modeste est une qualité, mais c’est autre chose que l’humilité. « La Grâce aime la dévotion et l’humilité » (Bhaktimàrga 532).
Quand on se rend compte que l’on n’a pas beaucoup de pouvoirs sur le fait d’être en vie ou d’être mort, que l'on fait le constat que notre vie est comme la flamme qui vacille au bout d’une chandelle, on ne s’installe pas dans l’existence comme si l'on devait y rester toujours. C’est cet état de conscience qui aide à voir l’instant comme le but.
La personne que vous êtes, ou que vous croyez être, elle compte, mais pas pour longtemps. Alors, lui accorder beaucoup d’importance est un peu disproportionné. Voilà une motivation de l’humilité. Cette vertu est importante, essentielle même : sans elle, pas de vraie spiritualité possible. Oh, vous pouvez être religieux sans humilité, mais vivre une véritable spiritualité, non.
Choisissez l’océan
ou d’accoster
Voulez-vous vous embarquer sur le bateau de l’existence ou sur un bateau qui transcende l’existence ? Qui dure toujours ? Il vous faut choisir. Vous êtes sur une embarcation, au milieu d’un fleuve qui coule vers l’océan. Vous passez à travers des paysages et certains sont magnifiques. Voulez-vous débarquer et vous y installer ou resterez-vous sur l’embarcation, allant vers l’océan ? La décision vous appartient.
Lucide, on voit bien quel est notre pouvoir, à quel point il est dérisoire, alors on en appelle à la Grâce. C’est seulement quand on se sent faible qu’on la sollicite. Aussi fort que vous vous sentiez, vous ne le serez jamais autant que la Grâce et ne compter que sur ses propres forces, c’est se passer de celle de la Grâce… ce qui est dommage ! « Celui qui observe l’agya se place sous la Grâce, s’il en sort, qu’il s’y remette et s’y remette encore » (Bhaktimàrga 151)
Vous dépasser
À un moment donné vous devrez vous libérer des chaînes qui vous clouent au sol, vous devrez vous dépasser… mais comment faire pour se dépasser ? Imaginez-vous en train de courir, comment faire pour vous dépasser ? Qu’est-ce que ça signifie, se dépasser ?
Là, il vous faut comprendre que celui, celle qu’il vous faut dépasser n’est pas celui, celle que vous croyez être car, en vérité, vous n’êtes pas celui, celle que vous croyez être. C’est cette illusion de vous qu’il vous faut dépasser. Comment ? En cherchant et en trouvant celui, celle que vous êtes vraiment.
La lucidité va vous y aider, l’humilité va vous y aider. La lucidité, l’humilité vont vous permettre de dépasser l'évidence et, quand vous n’y arriverez pas, à ne pas culpabiliser. Celui qui culpabilise de ne pas y arriver pense qu’il est capable d’y arriver.
Vous n’êtes pas coupable de ne pas y arriver, vous en êtes incapable sans aide. Pour recevoir de l’aide, il vous faut la demander. Là encore l’humilité est nécessaire. Pour demander de l’aide, il faut être humble.
La culpabilité est vanité
Le sentiment de culpabilité est de la vanité. Se sentir minable est une autre face de la vanité. L’humilité ce n’est pas de se prendre pour un incapable, c’est d’être lucide, de ne pas se surestimer pas plus que de mésestimer.
Vous les initiés à La Voie, il y a une chose que vous pouvez faire : observer l’agya. Vous pouvez recevoir du satsang, vous pouvez, tout au long de vos journées, travailler à rester centré, par la pratique de la technique du Saint-Nom. Ensuite, ça ne dépend plus de vous. La Grâce s’en occupe.
Seule la Grâce vous sauve, mais pour qu’elle vous sauve, il vous faut la laisser faire et pour la laisser faire, vous devez observer l’agya. L’Observance vous met à l’endroit où coule la Grâce. Que désirez-vous le plus ? Quel est votre besoin ? S’il s’agit de la paix, de la satisfaction, alors faites ce qu’il y a à faire pour ça. Si vous ne pouvez pas parce que vous n’avez pas eu la Révélation, alors demandez-la.
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Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein « bénéfice » de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com