Ce satsang met en avant la vertu de la soumission librement consentie. La soumission à quoi ? La soumission à qui ? La soumission à une pratique qui apporte la paix, à un enseignement libérateur, à la Grâce de Dieu dans votre vie. Ce n'est pas difficile !
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La soumission, encore une fois, est un gros mot aujourd’hui où règne la vanité. Vous pouvez vous soumettre à vos devoirs, vous soumettre à vos désirs, etc. Vous pouvez aussi vous soumettre à l’agya, aux quatre piliers. Se soumettre ne signifie pas se rouler dans la boue en battant sa coulpe et en attendant que l’on nous donne un ordre pour s’empresser d’obéir sans réfléchir. Cette vision de la soumission est celle que la vanité veut bien lui donner afin de justifier sa détestation.
La soumission, c’est comprendre… J’en veux pour preuve le mot anglais pour comprendre : « Understand », autrement dit « under-stand », « se tenir en dessous ». Se tenir en dessous de quoi ? De la Grâce ; on se tient en dessous de la Grâce, comme on se tient en dessous du pommeau de la douche, quand on veut être mouillé.
Comment se tient-on en dessous de cette pluie de Grâce qui ne cesse de couler ? Les initiés à La Voie savent très bien de quoi je veux parler : de l’Observance, l’Observance de l’agya, la base de La Voie. Pour les non-initiés, vous pouvez commencer par être modeste et silencieux, tournés vers le dedans de vous sans écouter, plus que de raison, ce que disent vos pensées et vos idées préconçues.
La soumission, c’est le lâcher-prise : lâcher sa volition pour observer quelque chose de plus grand que soi. L’agya vise à vous garder protégé de la confusion. Pour avoir ce besoin, il faut déjà se rendre compte que vous êtes parfois, souvent (rayer la mention inutile) confus, ce qui demande de ne plus être tout à fait confus. C’est le début de la « guérison ». Dans quel but ? Dans le but d’avoir l’esprit clair, de voir, d’appréhender les choses, l’existence, soi-même, le but de la vie clairement.
« Celui qui observe l’agya se place sous la Grâce,
s’il en sort qu’il s’y remette et s’y remette encore. »
Bhaktimàrga 1-4-36
Le voile des concepts, des théories, des idées toutes faites doit être retiré de devant votre regard. Si vous ne le retirez pas, votre vision sera trouble, faussée et votre vie sera mêmement trouble et faussée. Évidemment que si vous êtes tellement aveuglé que vous ne réalisez même pas que ce voile est devant vos yeux, vous ne pourrez pas y voir clairement. Peut-être même que vous avez l’impression que tout va bien pour vous.
Le satsang
ne s’adresse pas à ceux
qui croient que tout va bien
Vous ne pouvez pas enlever le voile de la nescience, de l’ignorance, de la confusion tissé par votre vanité, vos peurs, vos théories, votre mémoire si vous ne disciplinez pas un peu votre mental. Il a besoin d’être tenu en laisse, ce ne doit pas être lui qui commande. Celui, celle qui doit commander est votre âme, autrement dit votre véritable identité.
Quand vous savez comment faire, quand vous avez une bonne méthode et de bons outils, ce n’est pas compliqué, il est simple de discipliner le mental, ce qui est moins évident, c’est de le faire régulièrement. Le mental n’aime pas qu’on le tienne en laisse… habituellement, c’est la vanité qui utilise le mental, le faux-ego et il n’est pas prêt à laisser sa mainmise sur le mental.
Si vraiment vous êtes attiré par la spiritualité, il va supporter que vous pratiquiez une discipline spirituelle à condition que cette pratique ne la remette (la vanité) pas en cause. Même si cette pratique est difficile, si elle est exigeante et qu’elle vous demande de grands sacrifices de temps, d’énergie et d’argent, la vanité l’acceptera, si elle ne la remet pas en cause.
Si votre pratique est simple, naturelle et agréable, mais qu’elle la remette en cause votre vanité, elle ne l’acceptera pas. Vous (l'âme) devrez forcer votre mental à s’y plier. Dès que vous relâcherez votre attention, elle reprendra les manettes. Tous les pratiquants sincères connaissent l’ego-spirituel.
Pour accepter d’entrer en spiritualité, une qui contrarie autant votre vanité, ou faux-ego, il y a une condition essentielle et cette condition est que vous ayez soif de vérité. Il faut que cette soif dépasse votre vanité. Pour ça, il vous faut souffrir beaucoup. Seuls ceux qui ont beaucoup souffert et/ou qui souffrent encore ont une telle soif. Ceux pour qui tout va bien ne se posent pas de questions.
Un maître vivant
La soumission à une pratique est une chose, suivre un guide vivant et recevoir son enseignement en est une autre ! Quand votre vanité est remise en cause par le contenu d’un livre, ce n’est pas grave ! Ce livre a été écrit par un maître qui n’est plus, qui ne parle plus à personne et quand un maître n’est plus, qu’il ne parle plus, on peut lui faire dire ce que l’on veut. C’est ce que font les tenants d’une religion : ils interprètent les écritures comme ça les arrange. Mais, quand un maître est vivant, c’est lui qui remet en cause votre vanité et ça, votre vanité ne le supporte pas !
« Celui-qui-sépare n’aime pas l’idée d’un guide vivant. »
Bhaktimàrga 3-1-7
« Non mais… pour qui se prend-il ce maître pour me donner des leçons ? Ce n’est qu’un être-humain comme les autres. Il n’a pas la peau bleue de Krishna ni l’auréole de Bouddha, pas plus qu’il ne rend la vue aux aveugles ou qu’il ne marche sur l’eau ! Moi (dis le faux-ego) j’obéis aux enseignements de Jésus : lui marchait sur l’eau ! » Oui, mais Jésus n’est plus là pour vous dire que vous vous trompez, pour vous corriger… C’est comme si un élève corrigeait ses devoirs lui-même et se donnait une note.
« Le guide est un être humain incarné
en même temps que celui qui le suit. »
Bhaktimàrga 3-1-3
Certains m’accusent de prosélytisme, mais je vous parle de La Voie, de sa pratique sans tenir à vous convaincre. Je sais que seuls ceux qui ont soif de vérité et qui n’ont pas peur de se remettre en cause, peuvent entendre mes propos. Si votre soif n’est pas plus forte que vos certitudes, que votre insouciance, que votre vanité, je pourrais dire, écrire ce que je veux, ça coulera sur vous comme de l’eau sur une feuille de lotus.
Je me dois d’en parler, pour ceux-là qui ont soif, même s’ils sont très peu nombreux. C’est mon dharma (devoir sacré) et le respect du dharma fait partie de la vie spirituelle. « Le guide a un Dharma celui de te guider » (Bhaktimàrga 3-1-2)
Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein ''bénéfice'' de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com
Sri Hans yoganand ji.