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Ce satsang met le doigt sur le besoin, la nécessité absolue qu'il y a, sur le chemin vers la Libération, de se détacher. Se détacher de quoi ? De l'attachement, il se colle partout, l'attachement, comme un sparadrap tenace. Détachez-vous de votre vérité.

Satsang de sri hans Yoganand ji, sur La Voie, la spiritualité, l'attachement et le détachement.
Détachez-vous de l'attachement, il se colle partout et vous empêche de naviguer

 

 

Les mots en bleu sont des liens menant à des textes explicatifs.

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L'accueil du blog

 

 

 

 

 

 

Dans le film « La vallée », des jeunes cherchaient le bonheur, dans une vallée inconnue de Nouvelle-Guinée. Sur les cartes, cette vallée n’était qu’une zone blanche, personne ne l’avait jamais explorée et, recouverte constamment de nuages, aucune photographie aérienne n’en révélait le contenu.

 

 

Ces jeunes pensaient que le paradis se trouvait dans cette vallée. Ils mettaient en elle tous leurs espoirs. Le film raconte leurs aventures pour s’y rendre. Après de nombreuses galères, rebondissements, ils arrivèrent à la ligne de crête, au sommet d’une montagne, d’où ils pouvaient voir la vallée recouverte d'un écran de nuages. On ne sait pas ce qu’ils vont y trouver, sans doute très exactement la même chose que dans le reste de la forêt.

 

 

 

De quoi ont-ils peur ?

 

 

 

Beaucoup de gens sont ainsi : ils préfèrent mettre leur espérance dans quelque chose d’inconnu leur servant d’écran où projeter leurs fantasmes, ce qu’ils imaginent plutôt que de se mettre en marche pour s’y rendre. Ils espèrent après la vérité et quand ils la rencontrent, n’en veulent pas, de peur de perdre leurs rêves.

 

 

De quoi ont-ils peur ? Ils ont peur qu’une fois cette vérité rencontrée, connue, elle ne ressemble pas à ce qu’ils en avaient imaginé. Ils veulent garder leurs constructions conceptuelles de la vérité, de Dieu, de la vie après la mort, du paradis, de ce qu’ils sont, de ce qu’ils doivent faire de leur vie. Le film fini, quand les jeunes arrivent au-dessus de la vallée. S’il avait continué il n’aurait montré que la continuité de ce qu’il avait déjà montré : des arbres, des plantes, des insectes et des animaux.

 

 

Beaucoup de gens s’imaginent des choses à propos de la vie, de Dieu, de leur mission de vie. Soit, ils se les imaginent en groupe et ça fait une religion, soit, ils se les imaginent individuellement, chacun dans son coin et ça fait le new-âge. La vérité est ainsi, elle est inconnue et l'on veut qu’elle le reste, ainsi chacun peut se fabriquer la sienne.

 

 

Si vous acceptiez la vérité, au cas où vous la rencontreriez, que feriez-vous de tout ce que vous avez construit, comme vérité personnelle ? Qu’allez-vous pouvoir faire de tout ce que vous avez imaginé ? C’est ça le principal problème et vous savez, cette peur relève de l’attachement.

 

 

 

L’attachement

 

 

 

On préfère sa propre erreur à la vérité parce qu'au moins l’erreur est la nôtre. C’est ça l’attachement… C’est difficile de lâcher-prise, de laisser s’écrouler les murs de nos châteaux en Espagne et d’accepter les choses telles qu’elles sont. Une erreur connue est plus rassurante qu’une vérité inconnue.

 

 

Si les jeunes étaient descendus dans cette vallée, ils se seraient rendu compte qu’elle était exactement la même que celles qu’ils avaient traversées pour s’y rendre. Ils se seraient rendu compte que leurs efforts manquaient de réelle utilité, sinon celle de réaliser cette évidence. Le voyage qui vaut le plus d’être entrepris est un voyage intérieur.

 

 

La vérité est dans cette vallée, elle est aussi dans celles qu’ils avaient traversées parce que partout où ils se trouvent la vérité se trouve, parce qu’ils la transportent avec eux… en eux. Mais, que de fatigue évitée, que de risques non pris s’ils avaient rencontré cette évidence avant de partir. C’est comme les pèlerins, ils transportent la lumière en eux et quand ils parviennent à leur destination, ils la trouvent, cette lumière qu’ils ont amenée avec eux.

 

 

« Le Christ a dit que

Si le Royaume était dans le ciel, les oiseaux te devanceraient

Que s’il était dans la mer, les poissons te devanceraient

En Vérité, le Royaume est en toi. »

 

Bhaktimàrga 1-1-46

 

 

Plus on est jeune et plus, on met de l’espoir en les choses et en soi-même. Plus on vieillit et moins on croit que le bonheur est dans les choses. Plus on vieillit, plus on se satisfait de peu jusqu’à être heureux de simplement ne pas être mort, assis sur un banc, à regarder les jeunes courir à leurs occupations, en sachant où elles vont les amener, finalement : sur ce même banc.

 

 

 

La vraie satisfaction

 

 

 

Si à vingt ans on pouvait être aussi sage qu’à soixante on serait initié, on observerait l’agya, ses quatre piliers, tout le reste de notre vie et l'on économiserait plusieurs vies. Les gens ont besoin que la vie leur apprenne à grands coups de marteaux sur la tête. Ils doivent apprendre que ce n’est pas le travail, ni la possession de biens matériels, ni la politique, ni l’amour qui leur apportera le vrai bonheur, la vraie satisfaction de l’âme.

 

 

Vous savez, pour quelqu’un qui vit dans la rue, juste d’avoir une petite chambre, quatre murs, un toit, une porte qui ferme à clé et des toilettes, une douche, c’est déjà le plus grand bonheur ! Pouvoir dormir à l’abri des intempéries, des regards et de la malveillance, c’est déjà un tel luxe ! Pour une personne emprisonnée, avec deux autres codétenus, dans une cellule de neuf mètres carrés et des toilettes à la turque, sans cloison, de pouvoir faire ses besoins seul, c’est déjà un vrai bonheur !

 

 

Plus on a de possessions et plus il nous en faut… le bonheur existentiel est comme un chewing-gum dont le goût passerait trop vite. Alors, on remet une dragée dans notre bouche et puis une autre et encore une autre. La boule de gomme grossit dans notre bouche, mais la satisfaction nous échappe. Quand on a été SDF longtemps, on rêve d’une chambre individuelle, et quand on en a une, on rêve d’un studio et puis d’un petit appartement et là, après quelques semaines, on se plaint du bruit des voisins.

 

 

Quand on a été sans emploi très longtemps et que l’on trouve un travail, on est heureux et après quelque temps, on se plaint des horaires, des collègues, des chefs, des clients.

 

 

 

La vérité

 

 

 

Il nous faut trente ou quarante ans pour se rendre compte que la satisfaction ne viendra jamais des biens matériels ni des gens ni même de ce que l’on fait. Un chercheur ne se satisfera pas tant qu’il n’aura pas la réponse à ses questions et La réponse, c’est la vérité… pas sa vérité personnelle, existentielle, philosophique, politique, non : la vérité universelle.

 

 

« Parmi des milliers d’hommes

Un seul cherchera la Vérité

Parmi ceux qui la trouveront

Rare celui qui s’oubliera pour Elle. »

 

Bhaktimàrga 2-4-17

 

 

Plus on possède et plus on veut posséder… Quand on n’a presque rien, il nous reste toujours la vérité, à l’intérieur de soi et elle, personne ne peut nous l’enlever. Ordinairement, il faut être arrivé au bout de nos espoirs, dans la plaine de la désespérance, pour désirer aller au fond de soi, à la rencontre de cette vérité. C’est dommage de devoir ainsi souffrir pour rencontrer la paix intérieure en acceptant de laisser tomber nos certitudes.

 

 

Quand on a un bon travail, un conjoint, une maison, on a peur de perdre notre travail, on a peur que notre conjoint nous quitte, on a peur de perdre notre maison. Mais, quand on est dans la rue, de quoi a-t-on peur ? On n’a plus peur, on a juste besoin de manger, de prendre une douche, un café chaud et de s’asseoir dans un endroit tranquille à discuter avec des gens bienveillants.

 

 

Faut-il ainsi en être réduit à la misère pour ne plus avoir peur et trouver quelque joie dans les choses simples de la vie ? C’est là l’effet de l’attachement : c’est notre attachement qui génère cette peur.

 

 

 

Les bonheurs du monde

 

 

 

Imaginez que vous soyez capable d’éprouver ce bonheur des petites choses sans manquer de rien, quelle joie vous éprouveriez ! C’est possible simplement en approfondissant votre conscience et pour ça il est nécessaire de lâcher-prise. C’est le détachement, le vrai détachement. Vous êtes heureux de l’essentiel, en vous, et le reste, l’amour, le travail, la maison, l’automobile, c’est en plus !

 

 

« Préoccupez-vous en premier du Royaume

et tout le reste vous sera donné en plus. »

 

Matthieu 6:33

 

 

L'humain, il doit galérer pour en arriver à demander du secours et à le recevoir car « Frappez et l'on vous ouvrira, demandez et l'on vous donnera » (Matthieu 7/7). Je suis venu vous dire qu’il n’est pas nécessaire de galérer, vous pouvez demander aujourd’hui.

 

 

Je sais bien que vous espérez après tant de choses, pour trouver le bonheur, mais croyez-moi : il n’est pas dans ces choses où vous mettez votre espérance. Une fois trouvé le bonheur intérieur, la vraie satisfaction, vous pouvez profiter pleinement des joies que la vie, dans le monde, est capable de vous offrir.

 

 

 

 

 

Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein ''bénéfice'' de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com

 

Sri Hans yoganand ji.

 

Tag(s) : #satsang, #yogaoriginel, #bonheur, #conscience, #vérité, #spiritualité, #détachement
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