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Ce satsang parle de la béatitude. Il est plus à l'intention des chercheurs et des pratiquants, même si la béatitude est infinie, qu'il est difficile d'en parler et que nous ne la connaîtrons jamais entièrement sauf, si d'entrer en samadhi.

Satsang de sri hans Yoganand ji sur la spiritualité, La Voie, Dieu, l'harmonie et la méditation.
Méditer c'est se fondre dans l'harmonie, cette harmonie vient de Dieu

 

Les mots en bleu sont des liens menant à des textes explicatifs.

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L'accueil du blog

 

 

 

 

 

Votre vie, durant cette existence, se déroule sur plusieurs plans et vous ne pouvez pas vivre sur un seul plan, à moins d'être très matérialiste ou moine, détaché de tout, vivant en ermite au fond d'une grotte. Avec la connaissance reçue, la Révélation et l'agya, à observer, vous pourriez vivre en ermite, dans la conscience de la béatitude. Ceci à condition qu'il y ait des gens pour s'occuper de vous, de votre linge, de votre maison, de votre nourriture, un ashram (monastère) à votre service. Vous avez des responsabilités dans le monde ; une famille, un travail, des gens qui dépendent de vous et c'est votre devoir d'assumer vos responsabilités.

 

 

« Assume tes devoirs, sans chercher à les fuir et sans être lié ni par le succès ni par l’échec. » (Bhagavad-Gîtâ, 2:47)

 

 

« La conscience de la Grâce vient aux Hommes qui s’acquittent de leurs devoirs avec dévotion et par l'Observance assidue. » (Bhagavad-Gîtâ, 3:15)

 

 

« De même que l'eau ne mouille pas les feuilles de lotus, l'action n'affecte pas celui qui s'acquitte de ses devoirs en restant conscient de l'Unité. » (Bhagavad-Gîtâ, 5:10)

 

 

Les limites de votre nature

 

 

 

L'objet de votre méditation est infini, mais la béatitude, que vous retirez de la méditation, ne l'est pas. L'état de bien-être profond, de satisfaction complète, de joie, d'amour, bref, de conscience de la béatitude, que vous expérimentez à travers l'Observance de l'agya n'est pas infini, sauf d'entrer en nirvikalpa-samadhi. Vous êtes un être-humain vivant et ce statut, cet état vous impose des limites et si l'océan est presque infini, le poisson est petit.

 

 

Certains ont l'ambition de fusionner dans la béatitude. Ils sont des mystiques vivant loin de tout. D'autres aiment l'habituelle vie des êtres-humains dans le monde et ont simplement soif d'un sens à leur existence, un sens qui soit établi sur la vérité, pas de la sienne propre, mais la vérité universelle. D'autres, encore, souffrent et voudraient bien que ça cesse un peu.

 

 

La Voie, sa pratique vous offre cette possibilité ; de vivre une vie pleine de sens, de vérité tout en assumant vos obligations. Il y a quatre degrés de pratique et chacun fera ce qu'il pourra, ce qu'il voudra. Chacun peut vivre la béatitude… Pas tout le temps, mais de temps en temps, plus ou moins souvent et plus ou moins longtemps selon le degré de pratique et la soif.

 

 

« Si tu peux attacher à L'Un ton mental sans faillir,

observant l'agya, tu auras conscience de la Grâce. »

 

(Bhaktimàrga 2-7-26

 

 

 

Ce qu'est la béatitude

 

 

 

Il est difficile de se faire une idée à propos de la béatitude, quand on ne la connaît pas. Si j'écris que la béatitude est un état de complète satisfaction, est-ce que ça suffira à vous l'expliquer ? Tout dépend de ce que vous mettez dans le mot satisfaction et ce que vous mettrez dans le mot satisfaction dépendra de ce que sont vos besoins. Si vous aimez les frites, la béatitude, pour vous, sera d'en manger autant que possible.

 

 

La béatitude est un état qui, comme une fragrance de parfum, est composée de toutes sortes d'états de conscience. Il y a de la paix, de l'amour, le contrôle sur les désirs. Il y a aussi, une pleine satisfaction sans objet, la certitude d'être au bon endroit, à faire la bonne chose. Il y a le sentiment d'être revenu à la maison, après avoir été longtemps perdu.

 

 

Parfois, vous éprouvez ce feeling à la suite de la coïncidence de toutes sortes de facteurs, quand l'harmonie du dehors est à l'unisson avec celle du dedans. Ce feeling vous submerge et vous laisse sans voix. Mais, quand vous avez reçu la Révélation que vous allez sur La Voie, ce ressenti n'est plus le fruit du hasard, mais celui de votre Observance, de votre pratique. Vous avez les quatre piliers et, parmi ces piliers, l'enseignement, la guidance du maître par le satsang. Dois-je préciser qu'ici le mot maître signifie enseignant et pas « maître des esclaves » ?

 

 

 

 

Le propos de La Voie

 

 

 

Le propos de La Voie est justement celui-là : vous permettre de connaître la béatitude par votre « Travail ». Que la béatitude ne soit plus uniquement le fruit du hasard. La béatitude est infinie, mais qui peut le plus peut le moins et quelque chose d'infini peut aussi être infime. Un sourire-intérieur, une joie simple, c’est déjà de la béatitude. Un moment de totale insouciance, c’est aussi de la béatitude. À force de la fréquenter, on finit par la reconnaître.

 

 

Si l'on vous offre une Rolex en or, que vous en aviez toujours rêvé, vous n'éprouvez pas de la béatitude, mais une grande satisfaction. La satisfaction est celle de vos désirs, la béatitude répond à un besoin, pas à un désir. Ce besoin est celui que l'âme ressent de la vérité. L'âme vient de la vérité, qui est le principe de toutes vies et seule la vérité peut répondre à son besoin.

 

 

Une montre en or, une belle automobile, une jolie maison, une personne à aimer et qui vous aime ne répond pas au besoin de l'âme. Ces satisfactions sont d'un autre ordre, sur un autre plan, et vous vivez sur plusieurs plans. Il n'est pas interdit d'assouvir ses désirs, ce qui est désolant, c’est quand vous ne faites que ça, d'assouvir vos désirs sans jamais vous préoccuper des besoins de votre âme, c'est-à-dire du vrai vous.

 

 

La béatitude, c’est la conscience de la vérité… La vraie, pas un concept à propos de la vérité, pas la correspondance entre vos concepts et ce qui est écrit dans des livres supposés saints. La vérité est un état de conscience. Pour connaître cet état, sans qu'il soit nécessaire d'attendre la réunion de différents facteurs extérieurs, il y a la méditation comme enseignée au moment de la Révélation.

 

 

 

La méditation

 

 

 

Le mot méditation recouvre toutes sortes de choses et dire : « méditation » ne suffit pas à faire comprendre à quelqu'un qui n'a pas reçu la Révélation, ce qu'elle est pour un pratiquant de La Voie. La méditation de La Voie n'est pas faite de postures du corps. Il n'est pas nécessaire de se tenir sur un pied, l'autre posé sur la cuisse, les mains jointes ni de poser la tête sur un tapis, en arrière, le dos plié.

 

 

La méditation selon La Voie n'a pas non plus de mots , de phrases à répéter comme on égrène les perles d'un chapelet. Je ne puis vous expliquer les quatre techniques, elles ne se montrent que le jour de la Révélation. Mais je peux vous dire que la méditation, c’est de mettre son esprit dans un état tel qu'il devient capable de percevoir ce qu'il y a en soi, de sa naissance à sa fin : la béatitude, la conscience de la Béatitude.

 

 

Imaginez un photographe animalier qui s'installe, au milieu de la nuit, dans un abri camouflé par ses soins, proche d'une mare en pleine forêt. Ce photographe reste là jusqu'au moment où la nuit se finit, que le jour pointe le bout de sa lumière, juste avant que le soleil ne soit monté de derrière l'autre côté de la Terre. Il ne fume pas, il n'écoute pas de musique, il reste immobile... il se fait complètement oublier.

 

 

Là, en cet instant de l'aube, des sangliers sortent du bois et vont, en famille, boire à la mare. Des chevreuils se mêlent aux sangliers et puis d'autres animaux arrivent pour se désaltérer. Là, le photographe retient son souffle et prend ses photos. Il s'est fait oublier, il s'est fondu dans le silence musical de la forêt. La méditation, c'est ça, sauf que l'on ne prend pas de photos ! La béatitude, c'est ça : ce moment où l'on s'est oublié, où tout est parfait.

 

 

« Celui qui s'oublie s'unit à L'Un dans la béatitude. »

 

Bhaktimàrga 2-5-29

 

 

 

Mise en garde

 

 

 

Permettez-moi de vous mettre en garde à propos de l'ego-spirituel. Vous connaissez le faux-ego, que d'autres nomment l'ego, vous savez à quel point il n'aime pas la béatitude. Il préfère la matérialité, les sentiments, les concepts, les impressions, la confusion, les théories... Eh bien, sachez que chez la personne qui aime la spiritualité, le faux-ego se déguise : il revêt les atours du mystique et devient l'ego-spirituel. « Le faux-ego s'attache à la terre et aux sens en oubliant l'essence. » (Bhaktimàrga 1-2-29)

 

 

Le faux-ego aime la compétition matérialiste, l'ego-spirituel aime la compétition spirituelle. Il vous poussera à toujours plus, vous donnera l'ambition d'aller plus loin dans la spiritualité. Il voudra atteindre l'éveil, acquérir des pouvoirs, les siddhis, être sage, saint, rencontrer Dieu s’asseoir à sa droite, à côté d'un archange et de Jésus ou autre personne, selon la religion. Il voudra sauver les autres, etc. La béatitude, c’est la satisfaction et dans la satisfaction, il n'y a plus de désir, même pas celui d'être satisfait.

 

 

 

 

 

Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein ''bénéfice'' de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com

 

Sri Hans yoganand ji.

 

Tag(s) : #satsang, #yogaoriginel, #lavoie, #méditation, #béatitude, #conscience, #humilité
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