Satsang sur le retour de la conscience en son centre, par la méditation et l'Observance en général. Ce retour au centre demande une certaine autodiscipline, mais il vous fait retrouver la liberté, la vraie liberté. Vous redevenez le maître de votre mental.
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Une première lecture des textes destinés aux disciples de La Voie, les satsang, peut entre autres donner le sentiment que notre voie spirituelle rogne sur la liberté, quand on n'est pas initié. C'est évidemment faux et vous qui observez, plus ou moins, l'agya, ses quatre piliers, le savez bien !
Sur une tablette tactile, quand vous voulez rapetisser une image, vous faites un geste, avec deux doigts, « prenez » l'image entre votre pouce et votre index, et les rapprochez l'un de l'autre. C'est comme si vous aviez l'impression qu'il vous faudrait faire ainsi, avec votre existence, votre liberté pour aller sur La Voie : les rapetisser pour les y faire entrer !
Ascèse
Les quatre piliers font la pratique de La Voie (sadhàna), une ascèse… D'ascèse à ascétique, il n'y a pas loin et ascétique est un mot avec une connotation négative, quand on aime la vie, les plaisirs, le partage entre amis et vivre en famille. Pour beaucoup, un ascète est maigre, efflanqué, nu et le corps recouvert de cendres. Il y a des mots, comme ça, qui ont mauvaise réputation, comme le mot « gentil » qui veut souvent dire, dans l'esprit de beaucoup, bête, naïf, victime et les mots guru et secte.
Vous avez votre vie, vos obligations, peut-être une famille et vous n'avez pas l'envie de vous allonger, de tout votre long sur le ventre, bras et jambes écartés, sur le granit froid d'un monastère breton en hiver. Tout cela est faux, ce sont des a priori, car il ne s'agit pas de rapetisser votre existence pour la faire entrer dans le contexte de La Voie, de ses quatre piliers (l'agya) mais bien au contraire : vous devrez augmenter l'image, écarter vos doigts l'un de l'autre jusqu'à ce qu'elle prenne, dans son cadre, toute votre existence.
Cette « Image » c'est votre conscience, la conscience de votre âme et qui est votre âme, sinon votre véritable identité ? En tout cas celle qui ne dépend ni de vos pensées, ni même de votre existence actuelle.
Augmenter le champ
de la conscience
Cette pratique quotidienne a pour propos d'augmenter votre conscience, d'en augmenter le champ jusqu'à ce qu'elle recouvre celui de votre existence. Il ne s'agit pas de rapetisser quoi que ce soit, mais d'augmenter. Elle ne vous propose pas un moins, mais un plus ! La Voie veut éclairer votre vie d'une lumière nouvelle.
Éclairez la nuit de vos doutes avec la lumière de la connaissance non apprise, celle qui vient de l'âme. Vous avez deux consciences, une mentale, qui vous sert au quotidien pour ce qui relève des gestes pour vivre, des pensées, des sentiments, du corps, des plaisirs, des concepts et une qui est celle de votre âme.
Le mental change avec l'âge, les expériences, ce que vous apprenez à l'école et dans les livres. La conscience de l'âme ne change pas jusqu'à la désincarnation. Le propos de La Voie est de faire en sorte que cette conscience de l'âme remonte à la surface de votre conscience mentale. C'est à cela que servent le service, le satsang, la méditation et les angas.
La conscience de l'âme n'est pas celle qui sert à penser, il y a le mental pour ça, la conscience de l'âme permet d'être entier, rassemblé, uni. Le propos de La Voie est l'union et la liberté. La véritable liberté, pas celle rêvée par les concepts. La véritable liberté, la première, la mère de toutes, c'est celle qui fait que vous ne vous confondez plus avec vos pensées, vos désirs, vos savoirs et vos peurs. La véritable liberté est de pouvoir mettre un terme aux délires du mental, quand ils se font trop envahissants et de ne pas transformer vos désirs en besoins.
« Yogà citta-vrtti-nirodhah.
La Liberté est l'indifférence aux variations du mental ».
Yogasûtra 1.2
Quand quelqu'un fait un travail difficile et qu'il a du mal, on lui dit : « Concentre-toi, sois à ce que tu fais », eh bien la conscience spirituelle, c'est ça : être à ce que l'on fait et le propos des quatre piliers et de l'agya est celui-là, d'être à ce que l'on fait.
Autour du centre
Le Saint-Nom, la technique de méditation que vous avez reçue, avec trois autres, durant la Révélation, elle sert à ça. Elle est comme un aimant qui rassemble, en son centre, toute la limaille dispersée de votre attention. Votre conscience quotidienne gravite autour de cette conscience de Dieu comme des fragments de roche gravitent autour d'un système planétaire, comme des galaxies gravitent autour d'un trou noir.
Ce trou noir est le centre de tout, Dieu, l'Alpha et l'Oméga duquel tout provient et auquel tout va. Quand vous passez dans ce « Trou-de-vers », il ouvre sur une autre dimension, « Satçitananda », « la parfaite conscience de la béatitude » ou, comme disait Jésus, le « Royaume ».
Quand vous êtes engagé dans une démarche spirituelle vraie, vous vous rapprochez du centre. Vous resserrez le champ de votre conscience, car pour l'augmenter et qu'il puisse tout englober, il faut d'abord le resserrer, comme s'il s'agissait de tendre un ressort. C'est ça le principe du « Trou-de-vers », du trou noir : on se rassemble en un point, puis on passe dans une autre dimension. La pratique de la Voie, ses quatre piliers, permettent de rassembler sa conscience, avant qu'elle grandisse pour tout englober.
C'est le propos du Yoga, comme il est décrit dans le Yogasûtra (la traduction de Sri Hans yoganand). La pratique n'est pas faite que de la méditation, phase durant laquelle vous vous focalisez, vous vous coupez complètement de l'extérieur. La pratique aussi faite du service, phase durant laquelle vous allez dans le monde, avec la résonance de la méditation pour ne pas vous y perdre. Dans le service, c'est comme si vous étaliez, sur la tartine de votre quotidien, la crème trouvée dans la méditation. Il y a le satsang aussi pour vous redonner l'élan nécessaire.
L'ascèse n'est pas quelque chose de triste, pas plus que l'humilité n'est l'humiliation ou le non-agir le rien faire. Une ascèse dure, désagréable, difficile, qui vous coupe du monde est une mauvaise ascèse, le mauvais fruit d'un mauvais arbre. L'ascèse, c'est juste suivre une pratique. Si la pratique est bonne, l'ascèse le sera aussi, a contrario, si la pratique est fausse, mauvaise, l'ascèse le sera également.
Ne vous punissez pas
Le guide vivant de La Voie est là pour vous dire la bonne façon de faire et éviter que vous vous donniez des coups de fouet pour vous punir de vos péchés. Le guide n'est pas là pour vous humilier ni pour vous contraindre. Il est là pour vous expliquer, quand vous le lui demandez, ce qui est juste et ce qui ne l'est pas... pour ce qui concerne la pratique de La Voie. Il n'est pas un coach de vie. Si vous lui demandez un conseil, en qualité d'Homme, il peut éventuellement vous en donner.
L'Observance vous apporte la liberté, la vraie : celle qui vous libère de vos pensées, de votre vanité, de vos concepts. Vous y trouvez du bonheur et ainsi, avez moins besoin d'autres bonheurs qui ne dépendent pas de vous. Ce qui vous rend plus sage, mais sage ne signifie pas triste !
« L'Observance de la sadhana mène au Royaume,
la parfaite conscience de la béatitude, satçitananda. »
Bhaktimàrga 2-1-31
Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein ''bénéfice'' de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com
Sri Hans yoganand ji.