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Des voies spirituelles il y en a des milliers mais des bonnes ? Qu'est-ce qu'une bonne voie ? Une mauvaise ? Ce texte vous donne les réponses que l'enseignement de La Voie apporte ; c'est à vous de voir ensuite. Est-ce que La Voie est une bonne voie ?

Satsang de sri hans Yoganand sur la spiritualité, La Voie et le royaume de la béatitude.
On peut connaître le Royaume avant de mourir, il y a un moyen

 

Les mots en bleu sont des liens menant à des textes explicatifs.

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L'accueil du blog

 

 

 

 

 

 L'humilité, la constance et la simplicité... Quand vous réunissez ces trois vertus, vous êtes dans la posture intérieure parfaite pour vivre pleinement votre vie. Pour ceux qui ont reçu la Révélation  je dis qu'il y a seulement deux façons d'observer l'agya, pratiquer ses quatre piliers, la bonne et la mauvaise. La frontière entre les deux est ténue et vous allez de l'une à l'autre régulièrement. L'important, c'est la moyenne : en moyenne êtes-vous dans l'Observance ou non ? De toute façon, au but de l'existence humaine, vous y arriverez, vous n'avez pas le choix : vous êtes entraîné vers cette finalité comme un fétu de paille au milieu d'un grand et rapide fleuve. Autant ne pas souffrir.

 

 

C'est ça le lâcher-prise : dans le lâcher-prise, il y a aussi une notion d'acceptation, de réalisme, de lucidité. Vous ne savez pas vraiment où vous allez, vous ne vous souvenez pas de la dernière fois où vous y êtes arrivé. Votre mémoire, qui a son siège dans le cerveau, ne se souvient pas de ce qui était contenu dans le précédent cerveau que vous aviez.

 

 

 

Humilité, lucidité

 

 

 

Pour revenir aux vertus du début, je veux mettre l'accent sur l'humilité. La vraie humilité est l'objectivité, la lucidité. Certains confondent l'humilité et la modestie, mais ça n'a rien à voir ! Être humble est un état de conscience, pas une posture. Humble est celui qui se rend compte de sa vraie dimension, importance en tenant compte de ses limites et de son impermanence et qui est objectif, il ne se surestime ni ne se sous-estime. Après il peut très bien crier victoire à chaque fois qu'il réussit à bien faire quelque chose ! Comment pourrait-on ne pas être humble quand on est lucide ?

 

 

Dans le mot Observance il y a contenu une notion qui ne plaît pas : l'obéissance. Observer l'agya, pratiquer ses quatre piliers, c'est obéir à une préconisation spirituelle, s'astreindre à une pratique. Cette obéissance est libre, choisie, mais tout de même. Vous me direz que nous passons notre vie à obéir, aux lois, aux codes, celui de la route et de la bienséance, à nos obligations, à nos instincts, à nos désirs, etc. Mais obéir à la préconisation d'un maître spirituel est plus compliqué : on n'y est pas obligé et quelque chose, en l'être humain, n'aime pas la spiritualité vraie. La spiritualité fausse, cette chose, en l'être humain, il l'aime bien, mais la vraie, elle n'aime pas.

 

 

Qu'est-ce que c'est qu'une spiritualité vraie ? C'est une spiritualité qui vous permet d'aller vous reposer au centre de vous, loin du brouhaha des pensées, des sentiments, de la vanité. C'est une spiritualité simple qui apprend l'humilité et ouvre la conscience jusqu'à ce que le regard remarque la lumière, la paix du dedans.

 

 

Qu'est-ce que c'est qu'une spiritualité fausse ? C'est le contraire. Si vous observez l'agya, ses quatre piliers, c'est que vous êtes humble parce que l'agya et les piliers ne sont pas seulement une Sàdhana, une pratique composée de diverses ascèses. L'agya, les piliers sont aussi l'enseignement du maître, ses préconisations. La chose, en l'être humain, qui n'aime pas la vraie spiritualité, l'humilité, l'obéissance n'aime évidemment pas l'idée même d'un maître. C'est normal : cette chose est une maîtresse, la maîtresse de votre mental, de vos actes, de vos pensées, de vos désirs, de votre existence enfin. Vous lui obéissez en ne voulant pas suivre les préconisations d'un maître.

 

 

 

La liberté

 

 

 

C'est que cette chose est très forte, elle réussit à vous faire croire qu'elle est vous, que ce qu'elle dit, c'est votre pensée, que ce qu'elle veut, c'est votre volonté, votre liberté. La liberté n'existe pas, elle n'a jamais existé et n'existera jamais, mais cette chose, en vous, a réussi à vous faire croire en son existence et à l'élever au pinacle de vos droits les plus stricts.

 

 

Vous n'êtes pas libre de naître et vous ne le serez pas de mourir, vous n'êtes pas libre de vos désirs, de vos faiblesses, de votre faim, de votre soif... Mais vous croyez être libre et à cause de ça vous ne voulez pas obéir, même si c'est à une préconisation spirituelle qui vous amènerait à la réalisation. C'est la grande supercherie du faux-ego (la vanité). Votre maître, c'est le faux-ego et il veut régner sans partage, c'est pour ça qu'il n'aime pas suivre un maître vivant. Il préfère les maîtres morts ou intérieurs ou les archanges ou Dieu en personne, parce qu'il le vaut bien !

 

 

 

L'obéissance

 

 

 

L'obéissance n'est pas la veulerie, la soumission, le manque de discernement. L'humilité, nécessaire à l'obéissance, n'est pas l'humiliation. Pour ne pas subir d'humiliation, sur une voie spirituelle, il faut que le maître soit un vrai maître, pas un escroc mégalomane et manipulateur. Dans une entreprise, beaucoup de salariés subissent quotidiennement l'humiliation, à commencer par les règlements intérieurs et le salaire, quand il s'agit du salaire minimum ne permettant même pas de vivre dignement. Des petits chefs se permettent des paroles qui mériteraient d'être sanctionnées, mais le salarié n'a pas le choix, s'il veut gagner sa vie. Pour ce qui concerne une voie spirituelle, vous avez le choix : il n'en manque pas !

 

 

Mais comment choisir une voie spirituelle dont le maître est un vrai maître, comment savoir reconnaître un bon d'un mauvais maître ? Jésus répondait, à cette question : « Tu reconnaîtras l'arbre à son fruit ». (Matthieu 7.16). Il disait exactement : « Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtements de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs. Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons ? Tout bon arbre porte de bons fruits, mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits. Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ni un mauvais arbre porter de bons fruits. Tout arbre qui ne porte pas de bons fruits est coupé et jeté au feu. C’est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez ».

 

 

Qu'est-ce que le fruit de l'arbre, du maître ? C'est son enseignement. C'est simple : si l'enseignement est bon, c'est que le maître est bon. Après tout, qu'elle est la vocation d'un maître ? D'enseigner, la vocation d'un maître est d'enseigner ! Pas de commander, il ne s'agit pas de la même chose. Il y a maître et maître... ce sont des homonymes pas des synonymes. Le maître des esclaves n'est pas celui d'une école ni un maître artisan qui enseigne son métier à son apprenti. Un maître spirituel est de cette sorte : il enseigne.

 

 

« La Grâce, l'agya, le dharma et le guide gardent le sage en chemin. »

Bhaktimàrga 1-5-14

 

 

Comment voulez-vous connaître la plus parfaite béatitude intérieure, la lumière de Dieu sans humilité, sans obéissance ? C'est impossible. Si vous voulez connaître la béatitude, commencez à envisager éventuellement qu'il puisse être nécessaire de vous soumettre. Si le mot vous fait peur, c'est soit que vous ne comprenez pas ce qu'il contient soit que vous n'êtes pas prêt.

 

 

Vous êtes déjà soumis... réfléchissez bien et vous verrez que c'est vrai. Choisissez votre maître, choisissez un maître qui vous apprend la liberté. La Voie est celle de la liberté. Pour être libéré il faut obéir. Oui, je sais ce que cette assertion peut avoir de paradoxal a priori. Le Christ ne disait-il pas que pour renaître à la nouvelle personne, afin d'entrer au Royaume, il fallait mourir à la vieille personne ?

 

 

« ... Jésus lui répondit : en vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le Royaume de Dieu » (Jean 3:3). Il ne parlait pas de la mort du corps et de monter au paradis ! Il disait aussi que celui qui a des oreilles pour entendre entende. Le Royaume dont il était question n'était pas dans le ciel, mais à l'intérieur de chaque être vivant.

 

 

« ... S'ils vous disent, ceux qui vous attirent, voici le royaume est dans le ciel, alors les oiseaux du ciel vous devanceront. S’ils vous disent il est dans la mer, alors les poissons vous devanceront, mais le royaume est à l’intérieur de vous... » (Thomas logion 3). Pour naître de nouveau il faut savoir être humble. C'est entre vos mains.


 

 

 

 

  

 

Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais il faut préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein ''bénéfice'' de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com

 

Sri Hans yoganand ji.

 

Tag(s) : #satsang, #guru, #yogaoriginel, #humilité, #lavoie
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