Il ne suffit pas d'avoir eu la graine de la Libération pour être libre, pour accomplir le propos de sa venue au monde. Il reste à cultiver cette semence et pour ça il faut la détermination, avoir soif et la souffrance passée est une motivation.
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Constance et détermination, sans elles, vous ne resterez pas où vous aimez être, dans cette simple paix du dedans où vous êtes, quand vous vous libérez des fluctuations de votre mental, de la confusion. Si vous êtes déterminé, vous êtes constant, mais la détermination, d’où vient-elle ? Elle vient d’un excès de souffrance, d’un ras-le-bol de la souffrance. Elle vient de la soif, du besoin vital. La souffrance est le terreau de la détermination. Les gens heureux ne cherchent pas le bonheur. Jésus ne disait-il pas qu’il était venu pour ceux qui souffraient, pour les gens perdus, les pêcheurs ?
« Ce ne sont pas ceux qui se portent bien qui ont besoin de médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs » (Marc 2:17) La souffrance dont je parle n’est pas du corps ou provoquées par la guerre, l’injustice, les malheurs, comme de ne pas avoir à manger, à boire, d’abri, etc.
La souffrance dont je parle est celle de l’âme, quand vous avez satisfait tous vos besoins fondamentaux et que vous souffrez sans savoir pourquoi. Parfois, c’est comme s’il vous manquait quelque chose d’essentiel sur laquelle vous n’arrivez pas à mettre un mot. La souffrance dont je vous parle est celle que la connaissance fait disparaître.
« Les ténèbres, l'ignorance, la souffrance, la confusion,
l'illusion disparaissent à la lumière de vijnana,
la connaissance non apprise. »
Bhaktimàrga 1-1-32
Quand vous avez l’âme au bord des lèvres, la soif de vérité vous obsède. Il vous faut absolument la vérité et vous ne savez pas ce qu’elle est. Cependant, vous êtes certain qu’il en existe une, une qui soit au-delà de ces petites vérités que chacun se construit dans son coin. Vous êtes un chercheur et vous ne cherchez pas des concepts, des folklores exotiques.
« Il n'y a pas d'autres vérités que la vérité.
Ne confondez pas vérité et véracité. »
Bhaktimàrga 1-4-45
La constance est aussi nécessaire que la motivation. Quand la pluie tombe sur votre pare-brise, vous mettez les essuie-glaces et tant que tombe la pluie, vous les laissez fonctionner. Si vous les stoppez pendant que tombe la pluie, très vite, vous n’y verrez plus rien. C’est la constance. En vous, comme en chacun, l’activité cérébrale se passe continuellement et vous devez la contenir pour ne plus souffrir.
Pour la contenir, il y a l’Observance de l’agya, de ses quatre piliers. La constance s’exerce dans l’Observance du service, du satsang, de la méditation et des angas, chaque jour. L’organisation de ces piliers vous appartient. Si vous ne pouvez pas méditer le soir au coucher, méditez quand vous le pouvez. Si vous ne pouvez pas méditer deux fois par jour, ne méditez qu’une fois par jour, mais régulièrement, avec constance.
Pour le service, revenez à la technique du Saint-Nom, ou à la respiration consciente quand la technique du Saint-Nom ne peut s’appliquer pour des raisons extérieures, à chaque fois que vous vous apercevez que vous ne le faites pas. Lisez au moins deux fois par semaine du satsang. C’est ça la constance : faire que vous en ayez envie ou pas, que vous en ressentiez le besoin ou non. Être dans l’Observance permet une sorte de magie : la Guidance de la Grâce.
« Samàdhi-bhàvanàrthah klesa-tanù-karanàrthas ca.
Le but de la pratique est de gommer
les causes fondamentales de la souffrance
et par la contemplation d'amener à l'Unité. »
Yogasûtra, livre deux, aphorisme 2
À cause du libre-arbitre, il vous faut le faire, ça ne se fera pas tout seul. Parce qu’existe le libre-arbitre, parce que vous êtes libre de le faire ou de ne pas le faire, quand vous le faites librement, vous êtes récompensé. La récompense, c'est cet état de satisfaction particulier que l’on a quand on sait que l’on fait ce que l’on est censé devoir faire, c’est une sensation de plénitude, d’accomplissement.
Au printemps, quand le gazon pousse, il faut le tondre… et il repousse, alors il faut le tondre encore et il repousse encore et il faut encore le retondre. Au début, ce n’est pas grave, mais au bout d’un moment, quand vous ne tondez pas, le gazon devient de l’herbe, puis des graminées et votre jardin un pré sauvage où vous ne pouvez pas rester.
Les concepts, la confusion, les fluctuations du mental reviennent et si vous ne les « Tondez » pas ils grandiront pour prendre toute la place et étouffer la paix de votre dedans. C’est l’utilité de l’Observance et de la constance. C’est ainsi, acceptez-le. Il n’y a pas moyen de faire un truc magique et que la confusion cesse définitivement. La magie n’existe pas à part celle que Dieu nous offre à chaque inspiration.
Prenez la gomme du Saint-Nom pour effacer les doutes et la peur. Vous êtes des mammifères et il est connu qu’un mammifère a de ces peurs… passez la gomme du Saint-Nom, l’essuie-glace. Est-ce désagréable d’observer l’agya, ses quatre piliers ? Non, n’est-ce pas ? Alors ? Pourquoi est-ce parfois si difficile ? Parce qu’il y a quelque chose qui n’aime pas la paix, en vous comme en tout le monde. Fiez-vous à ce qui, en vous, aime la paix.
Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein ''bénéfice'' de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com
Sri Hans yoganand ji.