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Sur La Voie tout est en subtilité et beaucoup de choses semblent, au début, être paradoxales, comme d'agir au mieux sans s'approprier ses actes (le non-agir), comme d'accepter, de lâcher-prise sans abandonner ni être passif. C'est une question de pratique.

Satsang de sri hans Yoganand ji sur la spiritualité, La Voie, l'acceptation, le fatalisme et la paix.
Ne confondez pas l'acceptation et le fatalisme. Sans acceptation pas de paix possible

 

 

Les mots en bleu sont des liens menant à des textes explicatifs.

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L'accueil du blog

 

 

 

 

 

Vous savez que La Voie n'est pas faite d'asàna, de postures telles que dans le hatha-yoga. D'ailleurs dans le Yogasûtra, il n'est pas question de postures extérieures, faites avec le corps physique, mais plutôt d'une posture-intérieure… D'un état-d'esprit préalable nécessaire à la pratique d'une vie spirituelle profonde et féconde.

 

 

Dans les constituants de la posture-intérieure, il y a le lâcher-prise. Il y a une de ses facettes sur laquelle je veux mettre l'accent, c'est l'acceptation. Le lâcher-prise n'est pas seulement la décontraction, bien sûr qu'il est bien de se décrisper pour espérer méditer et pratiquer les quatre piliers comme il se doit, mais c'est plus profond que ça. Le but n'est pas d'être calme.

 

 

L'acceptation n'est pas non plus le fatalisme. Ainsi, si l'on devait faire une typologie des pratiquants de La Voie, on pourrait affirmer qu'il y a ceux qui vivent dans la société humaine, en famille et qui sont investis dans une carrière. Ils ont reçu la Révélation des quatre techniques, après une période durant laquelle ils étaient aspirants, et qui, ensuite, n'entrent jamais en contact avec le guide, avec l'ashram. On ne sait rien d'eux, ni s'ils observent l'agya, s'ils méditent régulièrement ou non.

 

 

Il y a ceux qui entrent en contact de temps en temps avec le guide et dont on a des nouvelles. Ils vivent dans le monde sans en espérer grand-chose et mettent leur espérance dans la Grâce. Il y a ceux, les disciples (ou chelas), qui ont besoin du satsang délivré par le guide, pour les tenir dans l'Observance et ceux qui ont mis toute leur espérance dans la Grâce et sa guidance. Il y a enfin, les amoureux de Dieu. Pour ceux-là, seule compte la conscience de la Grâce dans leur vie.

 

 

Plus vous lâchez-prise et plus vous approfondissez votre conscience. Mais que faut-il lâcher ? Il faut lâcher la dualité, le multiple, la confusion. Quoi qu’il en soit, ce lâcher-prise ne peut-être provoqué artificiellement, en y pensant et en prenant la résolution de le faire. Pour lâcher ce qu'il faut lâcher, il est nécessaire de comprendre quoi lâcher, pourquoi et comment. La compréhension vient quand elle vient. C'est une question d'évolution spirituelle de l'âme. Un élève de sixième n'en saura pas autant qu'un élève de troisième qui n'en saura pas autant qu'un élève de première. C'est ainsi.

 

 

Vous pouvez lâcher la cigarette, l'alcool puis la viande, ou encore l'attachement à votre apparence, en n'allant plus chez le coiffeur et en ne faisant plus les boutiques pour être à la mode. Toutes ces choses sont la marque d'un lâcher-prise artificiel, provoqué par le mental, conseillé en cela par l'ego-spirituel et ses concepts.

 

 

 

Non, ce qu'il faut lâcher

c'est l'illusion

 

 

 

L'acceptation, c'est d'abord d'accepter d'être celui que vous êtes et d'en être là où vous en êtes. C'est accepter le processus tel qu'il est. Ne pas ambitionner d'être quelqu'un d'autre ni ailleurs à faire autre chose. Vous avez votre dharma et l'Observance, vous pratiquez du mieux que vous le pouvez et les choses s'installent petit à petit, à votre rythme.

 

 

Pour arriver à la conscience de l'Unité, qui est le vrai but de toute existence humaine, il faut arriver au vrai détachement. Pour arriver au vrai détachement, il est nécessaire de lâcher-prise. Pour ça vous devez accepter. Si vous n'acceptez pas votre vie, votre degré d'évolution, d'en être où vous en êtes, vous ressentez de la frustration, vous culpabilisez et vous ne pouvez pas vivre La Voie comme il se doit.

 

 

C'est apparemment paradoxale : accepter sans fatalisme, lâcher-prise sans passivité. Plus on avance dans la profondeur de la conscience et plus on comprend, moins on voit de paradoxes dans ces apparentes contradictions. Ayez confiance et contentez-vous de faire ce que vous pouvez, comme vous le devez et quand vous le devez. Ainsi, vous vous tricotez la guidance, qui est la Grâce en action.

 

 

Le faux-ego, ce menteur qui sépare, se déguise souvent en dévot, quand son hôte a un penchant pour Dieu. Il lui dit, en se faisant passer pour ses pensées, des choses agréables à entendre. Il dit que Dieu est merveilleux, que le faux-ego est méchant, que la guerre, ce n'est pas bien, que de couper un arbre, ce n'est pas bien non plus. Il dit aussi que d'empiler des galets par trois et d'écouter glouglouter de l'eau, ça met dans la zénitude, etc.

 

 

C'est vrai que la guerre, ce n’est pas bien, pas plus que la haine et que les bébés chats sont plus mignons que les mamans moustiques. Si le faux-ego se contentait de dire ce genre de choses à son hôte, penchant pour la spiritualité, ce serait moindre mal.

 

 

Le faux-ego fait plus : il lui fait croire que Dieu est en lui et, qu'en quelque sorte, ça fait qu'il est un peu Dieu lui-même ! Alors cet hôte, ainsi berné, se met à dire : « Je n'ai pas besoin d'un guide, j'ai Dieu en moi ! » C'est un peu comme si une éponge se prenait pour l'océan.

 

 

Le faux-ego est celui-qui-sépare et il fait son job : vous séparer, vous laisser dans la confusion de la dualité, du multiple. Ne l'écoutez-pas. Tant que vous ne pourrez pas trier les pensées justes des fausses, n'en écoutez aucune. Contentez-vous de pratiquer les piliers, d'observer l'agya comme il faut et si vous avez un problème, à ce sujet, demandez au guide de vous guider. Le faux-ego ne veut pas que vous le fassiez, allez-vous lui obéir ? Acceptez de ne pas savoir, acceptez d'avoir besoin d'aide et demandez-la.

 

 

La Grâce nous tient debout, durant cette incarnation, comme l'eau sous pression fait d'un tuyau souple une colonne rigide... mais nous ne sommes pas l'eau qui coule en nous. Reconnaissons la Grâce, sa guidance dans notre existence et gardons foi en elle.

 

 

Ce que vous devez faire, c'est juste ce que vous pouvez le mieux possible, avec cœur. Si vous avez soif, vous boirez. Si vous avez soif de dualité, du multiple, de cette confusion pleine de vanité et de plaisirs faciles, alors vous boirez à la source de la société humaine. Si vous avez soif d'Unité, de paix, de L'Un, alors vous boirez à la source de l'Unité.

 

 

 

 

 

 

Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein ''bénéfice'' de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com

 

Sri Hans yoganand ji.

 

Tag(s) : #satsang, #agya, #fauxego, #yogaoriginel, #lavoie, #spiritualité, #méditation
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