Si vous voulez vivre la vérité, la paix, la béatitude, alors, donnez-vous à corps perdu dans sa quête et recevez-la quand elle vous vient. Si vous partez du principe que vous allez la gagner à la force de votre savoir, alors vous vous trompez.

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Qu’avons-nous à dire ? Rien… plus j’avance en âge, dans la conscience profonde et moins je veux dire de choses sérieuses, parce que pour ce qui est des choses sans intérêt, je suis un puits sans fond ! Pourtant, je me dois de parler, d'écrire, c’est mon dharma (devoir sacré) de dévot et de maître. Face à la vacuité de la méditation, face à tant de perfection, que dire ?
Quand je m’abandonne au Saint-Nom, à la lumière, à la musique, à la méditation, je ne réfléchis pas et aucun mot ne vient prendre la place de l’instant. Sur la vie, la mort, le but de tout ça je n’ai rien à dire, ça ne m’intéresse pas. Il n’y a pas à réfléchir, mais juste à vivre, simplement et le plus complètement, en conscience.
« Quand un chercheur trouve la vérité
il est bouleversé par la Grâce. »
Bhaktimàrga 1-3-22
Les jours se succèdent, puis les semaines, les mois et les années et nous ne pouvons rien faire à ce propos. Nous sommes embarqués sur le fleuve de l’existence de sa source à son estuaire. Discourir là-dessus n’y fera rien. Les jours sont les paysages de ce voyage et si le but, sa fin importe ce qui compte, pour l’instant, c'est lui, l’instant.
Rien à apprendre
Il n’y a rien à apprendre. Il y a à prendre, à recevoir. Que voulez-vous apprendre ? Cela influencerait-il l’écoulement du fleuve, la finalité du voyage ? Vous n’avez rien à chercher : vous n’y pouvez rien. Votre existence se finira comme toutes les existences depuis les débuts de la vie sur Terre. Les théories à propos de ceci et de cela sont vaines.
Si encore elles ne vous fatiguaient pas, pourquoi ne pas s’amuser à les échafauder ? Elles vous plongent souvent dans la confusion et de là dans la souffrance, alors à quoi bon ? Vous qui avez eu la Révélation des quatre techniques et qui restez dans l’Observance de l’agya, de ses quatre piliers qui font La Voie, restez disponible. Soyez au rendez-vous de La Grâce, avec votre bouquet de fleurs. Vous savez, elle est là, La Grâce, mais timide ne fera pas le premier pas. C’est à vous de la voir et de l’interpeller !
« Celui qui observe la Sadhana se place sous la Grâce,
s'il en sort qu'il s'y remette et s'y remette encore. »
Bhaktimàrga 1-4-36
Vous qui n’avez pas reçu cette Révélation, parce que vous ne l’avez pas demandée, eh bien, si vous la voulez, demandez-la ! Vous n’avez rien à apprendre. Vous pouvez apprendre, mais ce n’est pas utile, il n’y a qu’à faire. Si vous êtes curieux, intellectuellement, que c’est votre nature, alors, laissez-vous faire et lisez, apprenez, mais connaissez les limites des choses apprises, ne vous illusionnez pas en misant tout sur elles.
Connaissance biblique
« Les connaissances ne sont pas
la connaissance non apprise, vijnana. »
Bhaktimàrga 2-1-25
La connaissance de La Voie est une connaissance non apprise. Jadis, pour dire qu’une personne avait eu une relation sexuelle avec une autre, on disait : « "Il" ou "elle", "le" ou "la" connaît bibliquement ». La connaissance de La Voie est une connaissance « sensuelle ». Que ces sens soient intérieurs n’y change rien. Les sens intérieurs sont les mêmes que les sens extérieurs, mais tournés vers le dedans. C’est le propos des quatre techniques révélées que de les tourner, ces sens, vers le dedans !
Quand je pratique la technique de La lumière, une des quatre, mon âme est impressionnée par elle… impressionnée dans le sens photographique du terme. Ma conscience alors s’en ressent. Quand votre conscience s’approfondit, change, votre existence change aussi. Ce qu’il se passe dans la méditation va bien au-delà de ce que vous en percevez quand vous méditez.
La méditation vous met dans une espèce de transe hypnotique qui vous reprogramme à faire ce que vous êtes censé faire durant votre existence. Ce que vous êtes censé faire n’a rien à voir avec les nécessités de votre subsistance, il s’agit de choses profondes : du sens même de votre vie.
Votre existence est impressionnée par l’Observance de l’agya, de ses piliers. Vous vous en rendez compte avec un peu de recul et ce recul demande du temps. Vous le voyez au fur et à mesure que vous pratiquez. Ne soyez pas impatient. Vous connaissez celui qui est, en vous, impatient. Ne tenez pas compte de lui.
Tant que vous observez l'agya, vous avancez. Si vous cessez, vous tombez ! Bon : vous avez avancé quand même et vous pouvez vous relever et reprendre votre cheminement. Vous le reprenez alors depuis ce point où vous étiez tombé pas à partir du point de départ. Le chemin parcouru est acquis !
Pourquoi vous faire du mal quand vous pouvez l’éviter ? Ne vous laissez pas faire par la lourdeur du « Côté obscur de la force » (sic). La société humaine, à cause du manque de profondeur de ses dirigeants, peut-être lourde et vous tirer vers le bas. N’attendez rien, sur le plan spirituel, de cette société et soyez constant dans l’Observance.
Préférez la douceur, la paix à la confusion. L’agya, ses piliers sont là pour vous y aider. En couvrant toute l’amplitude de chaque journée, cette Sàdhana vous permet, si vous avez envie de ça, de rester centré et moins sensible à la folie du monde.
« L'Observance de la sadhana mène au Royaume,
la parfaite conscience de la béatitude, satçitananda. »
Bhaktimàrga 2-1-31
Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein ''bénéfice'' de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com
Sri Hans yoganand ji.