Les besoins essentiels satisfaits montent les désirs et un autre besoin, celui de vérité. Ne courez pas après la satisfaction de vos désirs, ils n'ont pas de fin. Cherchez la vraie satisfaction et elle ne vient pas des possessions.
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Dès lors que vous pouvez constater qu’aucun mot, jamais, n’a été capable de décrire quoi que ce soit de la conscience, du Saint-Nom, de la Grâce, de l’amour, de la paix… Tout ce que vous pourrez dire est d’avance vain. Tout au plus ce peut être un prétexte pour vous réunir autour de la même conscience et partager du temps, des paroles d’encouragement et quelques louanges. On est impuissant à partager la conscience où l’on est. On peut en parler, mais pas faire que l’autre la vive. C’est personnel. La conscience où je suis, qu’en avez-vous à faire ? C’est chacun pour soi.
Je peux vous donner ma montre, mon amitié, ma tendresse, ma sollicitude, mais pas la conscience de Lui qui est celle où je suis. Pour être dans cette conscience, je dois observer l’agya et les observer encore, les observer toujours, avec constance, simplicité, soif et humilité. Vous devez faire pareil pour avoir la même conscience.
Restez groupé, focalisé. Quand vous le faites, vous êtes dans cette conscience, dans ce constat de Sa Grâce. Il s’agit d’être dans l’Unité… C’est le propos de la vie depuis une perspective spirituelle. Croyez-moi, ce point de vue est le bon, au-delà des façons de penser individuelles à propos des choses de l’existence, de la philosophie, de la politique, de la culture, de la psychologie et de la religion.
Quand vous êtes conscient de Sa Grâce vous constatez que vous êtes à votre place à y faire ce que vous devez faire, ce qui avait été prévu que vous fassiez et cette certitude est salvatrice, reposante ! Ce constat vient quand vous êtes focalisé, centré et les quatre piliers de La Voie, leur Observance assidue a ce propos de vous mettre à la bonne place.
Être là où l’on doit être, à faire ce que l’on doit faire est un tel bonheur ! C’est une telle satisfaction qu’aucune autre ne lui arrive à la cheville. Finalement, l'être humain recherche cette satisfaction-là. Cependant, comme il ne le sait pas et il court après la satisfaction de ses désirs, de ceux qu’engendre le faux-ego : le plaisir, plaisir d’acheter, d’avoir des relations sexuelles, de manger, de boire, d’avoir du pouvoir et de l’exercer, etc.
Le mal
En vérité, la satisfaction de ces désirs, de ces plaisirs est incapable d’apporter la vraie satisfaction. Le sentiment de plénitude ne dure qu’un instant et vite il vous faut en trouver d’autres satisfactions et d’autres encore. C’est sans fin ! « Plaisir d’amour, ne dure qu’un instant, chagrin d’amour dure toujours » (paroles extraites d'une chanson selon une nouvelle de M.de Florian et mise en musique en 1784 par J.P Égide Martini).
L’être humain est prêt à beaucoup de choses pour obtenir ces satisfactions éphémères et addictives, mais pour obtenir la vraie satisfaction, par la vérité, une vie spirituelle simple et humble, très peu sont partants, motivés. On dirait qu’il y a quelque chose, en lui, qui n’aime pas ça, qui préfère la confusion et la souffrance.
Les manichéens savent qu’elle est cette chose, en l’être-humain… Sur La Voie, nous la désignons sous le vocable de « Faux-ego », comme dans la Bhagavad-Gîtâ. Les manichéens disent « Ténèbres », « mal ». Les Jedis disent : « Le côté obscur de la force ». Votre vie a un but, une raison. Je ne parle pas d’un but personnel, qui vaut ce qu’il vaut, je vous parle de la raison qui a fait que vous vous êtes incarné. Il ne s’agit pas du bonheur ni du malheur, de l’amour ni du manque d’amour, il s’agit de la Réalisation. Si vous avez des questions à ce propos, n’hésitez pas à m’interroger.
Ne pas négliger
l’un pour l’autre
Il est bien d’avoir des buts personnels, il en faut, mais ils ne doivent pas occulter la raison de votre vie. Il ne s’agit pas du même plan. Vivre sur un plan matériel, dharmique et sur un plan spirituel n’est pas incompatible. Mais, ne négligez pas l’un pour l’autre. « Le corps est le temple de l'Être-Suprême, le respecter est un devoir sacré. » (Bhaktimàrga 1-4-20)
Maintenant certaines choses que l’on fait sont plus ou moins favorables à une vie spirituelle… Au fur et à mesure que vous approfondissez votre conscience, vous prendrez des décisions, vous ferez des choix au plan de votre existence qui iront dans le sens de plus d’approfondissement. Chaque chose en son temps.
Commencez par le commencement et ne laissez pas l’ego-spirituel (le faux-ego déguisé en moine) vous impatienter, vous pousser à brûler les étapes. S’il fait ça, c'est pour vous faire échouer, vous décourager.
Observez l’agya, pratiquez ses piliers simplement, comme vous en êtes capable et recommencez chaque jour, avec constance et simplicité. Comptez plus sur la Grâce que sur vos propres forces. Vous avez sans doute constaté qu’elles n’étaient pas si grandes !
Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein ''bénéfice'' de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com
Sri Hans yoganand ji.