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Les connaissances ne servent à rien au chercheur sans conscience placée au bon endroit. C'est quoi le bon endroit ? C'est au centre. Comment fait-on pour mettre sa conscience au centre ? On demande à recevoir la Révélation et l'on pratique La Voie.

Satsang de sri hans Yoganand ji sur la spiritualité, La Voie, la science, la conscience et la connaissance.
Les connaissances apprises c'est bien mais il leur faut la conscience, celle qui vient de l'intérieur

 

Les mots en bleu sont des liens menant à des textes explicatifs.

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L'accueil du blog

 

 

 

 

 

« Le dévot est ferme dans l'Observance par amour de la Grâce. »

 

Bhaktimàrga 2-2-15

 

 

 

On peut dire des millions de mots à propos de la béatitude, elle restera toujours indescriptible. Déjà expliquer le goût d'un fruit à celui qui n'en a jamais mangé, c'est difficile alors, imaginez pour la béatitude ! Dans le satsang des mots, des phrases sont dits, l'intelligence demande sa part et pendant qu'on l'occupe en agitant des mots, des phrases, la Grâce passe.

 

 

L'être humain a besoin de l'intelligence, du mental pour le service (un des quatre piliers de La Voie), pour assumer ses devoirs. L'intelligence a besoin de se nourrir. Sa nourriture sont les connaissances, les échanges, l'expérience et l'art. Le mental n'est ni bon ni mauvais, tout dépend de celui qui l'utilise et à quoi il l'utilise.

 

 

Soit c'est la conscience, autrement dit l'âme, qui utilise le mental, soit c'est le faux-ego (ce qu'habituellement les gens prennent pour l'ego). Vous savez ce qu'il advient de l'intelligence quand la vanité, l'inconscience l'utilise : il n'y a qu'à regarder autour de soi, la télévision pour voir ses œuvres. Le mieux c'est de faire en sorte que ce soit la conscience qui soit aux manettes. Ça me fait penser à un aphorisme : « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme » (François Rabelais).

 

 

Comment faire en sorte que ce soit le plus possible la conscience qui soit aux manettes de l'intelligence ? En lui donnant la priorité. Vous avez le libre-arbitre à chaque instant d'être en conscience ou non. C'est à vous de choisir. C'est vrai qu'il faut du discernement pour reconnaître qui est à la manœuvre. C'est justement un des propos de La Voie, de vous donner les moyens d'avoir ce discernement.

 

 

 

Une discipline

 

 

 

C'est le propos plus particulièrement de l'agya, les quatre piliers de sa pratique que sont le service, le satsang et la méditation, de vous entraîner à être en conscience. Cette discipline vous permet de garder la main le plus possible. Ainsi, vous êtes de moins en moins l'objet de l'ignorance, des sentiments, des impressions, de la vanité. Dans certains pays, on récite des noms, des prières, des mantras en égrenant les perles d'un collier pour garder son esprit sous contrôle.

 

 

La pratique de la technique du Saint-Nom est comme ça : chaque mouvement du Saint-Nom (ceux qui ont reçu la Révélation comprendront), est une perle enfilée sur le fil du temps qui passe. Ainsi, à force de pratique, vous vous identifiez à l'âme et devenez capable de discerner si c'est l'âme qui est aux manettes ou si c'est le faux-ego, l'absence de conscience. Le libre-arbitre fonctionne toujours et rien n'est acquis. L'Observance ne pourra jamais devenir inutile : on ne thésaurise pas la béatitude.

 

 

À ce propos, savez-vous ce qui freine l'approfondissement de votre conscience ? Mis à part l'inconscience, l'absence de fréquentation de son centre… Les à-priori, les idées toutes faites comme « La béatitude, c'est ça », « Un yogi doit se comporter comme ça », « Un guide spirituel doit se vêtir de telle façon et parler de telle autre façon », etc.

 

 

 

Les concepts

 

 

 

Les concepts ne sont pas vos amis. Inutile de les décortiquer, ce ne sont pas des pistaches ! Ils ne servent à rien pour ce qui est de l'âme, de votre relation à Dieu, de la spiritualité. Il n'est pas question d'être inculte, mais à chaque domaine ses compétences et les compétences requises dans le domaine spirituel ne sont pas les connaissances apprises ni les concepts. Vous en êtes où ? Préférez-vous vous passer de concepts ou de béatitude ?

 

 

Tenez-vous plus à vos idées ou à la paix ? Voulez-vous arriver sur votre coussin de méditation après avoir réfléchi toute la journée ? Si vous n'avez que trente ou quarante minutes à consacrer à cette méditation autant commencer avec un esprit déjà apaisé. C'est à ça aussi que sert le service et les cinq pauses Saint-Nom que je vous ai conseillé de faire chaque jour.

 

 

Un petit rappel de ce qu'est, une pause Saint-Nom. Durant la journée, vous vous posez pour ne faire que pratiquer la technique du Saint-Nom. Vous vous asseyez, fermez les yeux et méditez. À vous de vous organiser en fonction de votre existence. Ces pauses n'ont pas besoin d'être longues, deux minutes, c'est suffisant.

 

 

J'ai demandé, l'autre jour, aux convives d'un repas de fermer les yeux et de méditer jusqu'à ce que je leur dise d'arrêter. J'ai compté deux minutes et leur ai demandé si ç'avait été long. Tous m'ont dit que oui. De toute façon celui, celle qui aime méditer le fera le plus souvent et le plus longtemps possible. Quand vous en êtes là, la cause est entendue. C'est facile de méditer, ce qui est difficile, compliqué, c'est d'y penser.

 

 

 

Les trois vertus

 

 

 

Il y a trois vertus très importantes pour un disciple : l'humilité, la simplicité et la constance. Ne pas lâcher prise, abandonner vos concepts, vos avis, ce que vous croyez est un manque d'humilité. Vous considérez que ce que vous pensez est important. Mais sans lâcher-prise, pas de progression dans la profondeur possible. Si vous n'êtes pas la principale préoccupation de votre vie, que ce sont vos enfants, vos parents, ce que vous avez à faire qui importent, alors vous lâchez facilement ce que vous avez en tête. C'est l'humilité, la bonne posture intérieure.

 

 

La simplicité est importante. Quand c'est compliqué, ce n'est pas de Dieu. La vérité est simple, unique. La dualité, la Màyà, la confusion sont compliquées. Quand vous êtes simple, vous entrez en résonance avec l'harmonie divine et votre existence prend ses couleurs. Plus vous serez et ferez simple et plus vous aurez conscience de la Grâce active dans votre existence et, ainsi, irez en son sens. Si le bonheur est là, dans votre vie, mais qu'il ne correspond pas à l'idée que vous vous en faites, vous serez malheureux. Le bonheur est là, mais vous ne le voyez pas. Vous courez après une chimère.

 

 

Lâchez l'idée du bonheur et vivez-le ici et maintenant. L'Observance de l'agya de ses piliers vous aide à le faire. Prenez un exemple : vous êtes un homme, une femme et vous cherchez la femme, l'homme de votre vie, pour être heureux, heureuse. Vous voulez qu'une autre personne vous aime pour vous-même et qu'elle, ou qu'il partage votre vie. Il y aurait une personne, elle serait là et un jour elle vous rencontrerait et se dirait : « Tiens, je vais partager la vie de cette personne et l'aimer pour elle-même ! »

 

 

Vous rendez-vous compte de la vanité d'une telle idée, d'un tel désir ? Penser qu'une autre personne n'aurait rien de mieux à faire que de lâcher sa vie pour partager la vôtre et vous rendre heureux ?! Comment voulez-vous que ça fonctionne ? Chacun a sa propre vie à vivre et si vous vous rencontrez et qu'il y a des points communs et une attirance commune, alors vous pouvez faire un bout de chemin ensemble.

 

 

Vous avez votre destinée spirituelle à atteindre et vous l'atteindrez seul. Oubliez vos idées sur le bonheur, sur vous-même et alors vous verrez le bonheur présent dans l'instant. Le bonheur est comme un château de sable au bord de l'océan, il faut le refaire souvent. La pratique du Saint-Nom vous y aide grandement et surtout n'oubliez pas : humble, simple et constant.

 

 

 

 

 

 

Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein ''bénéfice'' de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com

 

Sri Hans yoganand ji.

 

Tag(s) : #satsang, #science, #conscience, #lavoie, #spiritualité, #bonheur
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