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English below. Encore un satsang destiné aux initiés parce qu'il ne parlera pas aux chercheurs qui viendront ici. Il n'y a rien de secret, mais seuls ceux qui pratiquent La Voie et qui observent son agya auront les clés pour le comprendre.

°Les six vertus cardinales

Les mots en bleu sont des liens menant à des textes explicatifs.

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English below

 

 

1. Voici un focus à propos de certaines vertus nécessaires pour entrer dans ce Royaume dont Jésus parlait et dont la porte est en vous. Je vous les cite pour vous encourager à les cultiver, sinon à délibérément les provoquer, car peut-on accéder, par sa seule volonté, à quelque vertu que ce soit ? Je joins un témoignage afin d'illustrer l'une des six vertus :

 

2. « Je méditais normalement ce matin, comme d'habitude, rien à signaler, j'étais dans la musique* et tout à coup, j'ai compris l'acceptation. Jusqu'à présent, j'acceptais, surtout à contrecœur, plutôt avec la tête, que mes méditations ne soient pas toujours super. Il y a des jours où je vais mieux et des jours où je vais moins bien et c'est pareil pour la méditation.

 

* En méditation.

 

3. Je commençais depuis quelque temps à ne plus me tracasser ni à me prendre la tête à ce sujet bien que ce soient des termes un peu exagérés et ce matin, c'était l'explosion. Oui, j'accepte avec le cœur de recevoir la méditation comme elle vient.… Et au moment où je ressens cela en moi, la musique m'emporte dans sa douceur comme une confirmation de ce que je viens de comprendre ».

 

4. Vous aurez compris, à la lecture de ce témoignage, que le lâcher-prise est une des vertus dont il est question. Je vous énumère ces six vertus cardinales : la soif, l'humilité, le lâcher-prise, la constance, la simplicité, la confiance.

 

5. Première : la soif de Dieu est la première de ces vertus, car sans elle, il n'est pas d'Observance possible. Il y a quelque chose en chacun d'entre vous qui déteste l'Observance et seule une grande soif peut vous inciter à observer l'agya.

 

6. La soif de dieu est nécessaire après avoir reçu la Révélation, car sans elle la constance n'est pas possible. Dans un voyage, le but, la destination seule n'est pas suffisante pour définir un itinéraire : il faut un point de départ. La motivation est le point de départ. La seule motivation qui vaille est la soif.

 

7. Deuxième : l'humilité est indispensable, car comment demander de l'aide sans elle ? Dans la définition du mot humilité, il est dit qu'elle procède de l'objectivité, de la lucidité. L'humilité n'est pas la veulerie, l’auto-déconsidération ni l'humiliation. L'humilité est la juste considération de ses qualités, de ses défauts, de ses capacités et de ses limites.

 

8. Tout un chacun, s'il est doué d'humilité, reconnaîtra le besoin où il est de Dieu, de son aide, l'incapacité d'atteindre, seul, la paix qu'il désire ardemment. Alors, reconnaissant ce besoin et cette impuissance où il est, il demandera de l'aide. Le Christ disait : « Frappe et l'on t'ouvrira, demande et l'on te donnera » (Luc 11:9).

 

9. Même après avoir reçu la Révélation, vous devez entretenir l'humilité, l'ego-spirituel vous guette, prenez garde à lui ! Croyant avoir quelques pouvoirs, vous faites preuve d'un bel aveuglement. L'humilité demande du discernement et de l'objectivité. Vous ne devez compter que sur la Grâce et elle coule en vous constamment.

 

10. Troisième : le lâcher-prise et le détachement sont liés : comment voulez-vous vous détacher si vous ne lâchez pas prise ? Pourquoi se détacher ? Pour vider votre coupe des concepts qui l'encombrent, des avis que vous avez sur vous-même, sur la pratique, sur Dieu, sur tout. Vous n'entrerez pas en méditation profonde sans lâcher-prise, sans vous détacher.

 

11. Quatrième : la constance est indispensable, sans elle votre chemin n'est fait que de hauts et de bas, de pointillés qui vous découragent. Observez l'agya et les piliers avec constance, sans vous préoccuper de la « météo spirituelle » de votre existence. Un jour, c'est parfait, un autre, ça l'est moins, qu'importe : la constance vous gardera dans l'agya, la pratique et la conscience de la Grâce. Laissez du temps au temps.

 

12. Cinquième : la simplicité. La vérité est simple. Tout ce qui est compliqué n'est pas la vérité. La lumière est simple, les ténèbres sont compliquées ! Ce que l'on imagine dans les ténèbres ! Dans la lumière, on n'imagine pas : on voit. O n'est jamais trop simple. Certains parlent de simplisme, car ils ont l'esprit compliqué. Le faux-ego, la vanité, les concepts sont compliqués.

 

13. Sixième : la confiance est le remède contre le doute et permet, quand on n'est pas très régulier dans son Observance, de laisser à la Grâce le temps de nous montrer sa vérité sans se mettre martel en tête. La confiance peut se dire aussi la foi.

 

14. Si vous ne parvenez pas à réunir toutes ces vertus, soyez indulgents avec vous-même. Attention : indulgence n'est pas faiblesse ! L'indulgence est l'antidote du découragement, elle demande de l'humilité, de l'objectivité dans la considération de ses capacités et de ses faiblesses. Ces vertus ne peuvent pas se décréter, elles viennent au fur et à mesure de l'Observance par la Grâce de la méditation, du service et du satsang. Laissez du temps au temps ! Courage, La Voie est belle, marchez-y sans rien attendre et vous recevrez beaucoup.

 

15. Un observant occasionnel pratiquera seul, sans jamais entrer en contact avec le maître, sans lui demander conseil, sans lui dire ce qu'il vit et, ainsi, être en mesure de recevoir, en réponse, une aide, une inspiration. L'observant a l'agya, ses piliers, il les suit ou ne les suit pas. Il n'y a pas de problème avec ça. Mais, s'il se désole de ne pas expérimenter le Royaume, la paix intérieure à la mesure de sa soif, qu'il s'en ouvre au maître.

 

16. Un observant restant en contact régulier avec moi a soif de mes conseils. Il les sollicitera régulièrement et profitera ainsi de mon enseignement. Son expérience et sa conscience de la Grâce seront plus profondes. Un pratiquant dévot fera de L'Un, de Son regard posé sur lui, une priorité dans sa vie et il connaîtra la douceur de la dévotion, la perle du chemin. À chacun sa pratique.

 

The Six Cardinal Virtues

 

1. Here is a focus on some of the virtues necessary to enter this Kingdom of which Jesus spoke and whose door is in you. I quote them to you to encourage you to cultivate them, if not to deliberately provoke them, for can one access, by his only will, to any virtue whatsoever? I enclose a testimony to illustrate one of the six virtues:


2. "I was meditating normally this morning, as usual, nothing to report, I was in the music* and suddenly I understood the acceptance. Until now, I accepted, especially reluctantly, rather with my head, that my meditations were not always great. There are days when I am better and days when I am less well and the same goes for meditation. * in meditation.


3. I was beginning to stop worrying about this for some time now and to take the lead on it, even though the terms are a bit exaggerated and this morning, it was the explosion. Yes, I accept with my heart to receive meditation as it comes.… And when I feel it in me, the music takes me in its sweetness as a confirmation of what I have just understood."


4. You will have understood, reading this testimony, that letting go is one of the virtues in question. I list these six cardinal virtues: thirst, humility, letting go, constancy, simplicity, trust.


5. First : the thirst for God is the first of these virtues, for without it it it is not possible to observe. There is something in each of you that hates Observance and only a great thirst can make you observe agya. (The sadhana of The Path.)


6. The thirst for God is necessary after receiving Revelation, for without it constancy is not possible. In a journey, the goal, the destination alone is not enough to define a route: you need a starting point. Motivation is the starting point. The only valid motivation is thirst.


7. Second : humility is indispensable, because how can we ask for help without it? In the definition of the word humility, it is said that it proceeds from objectivity, from lucidity. Humility is not spinelessness, self-discredit or humiliation. Humility is the right consideration of one’s qualities, defects, abilities and limitations.


8. Everyone, if he is endowed with humility, will recognize the need where he is of God, of his help, the inability to reach, alone, the peace that he ardently desires. Then, recognizing that need and that helplessness where he is, he will ask for help. Christ said, "Knock and they will open you, ask and give you" (Luke 11:9).


9. Even after receiving Revelation, you must maintain humility, the spiritual ego awaits you, beware of it! Believing that you have some powers, you show a beautiful blindness. Humility requires discernment and objectivity. You must rely only on Grace and it flows through you constantly.


10. Third : letting go and detachment are linked: how can you detach yourself if you do not let go? Why detach? To empty your cup of the concepts that clutter it, of the opinions you have about yourself, about practice, about God, about everything. You will not go into deep meditation without letting go, without detaching yourself.


11. Fourth : constancy is indispensable, without it your path is made only of ups and downs, of dots that discourage you. Observe the agya and pillars consistently, without worrying about the “spiritual weather” of your existence. One day it is perfect, another day it is less important: constancy will keep you in the agya, practice and consciousness of Grace. Give time to time.


12. Fifth : simplicity. Truth is simple. All that is complicated is not truth. Light is simple, darkness is complicated! What we imagine in the darkness! In the light, we do not imagine: we see. O is never too simple. Some people talk about simplism, because they have a complicated mind. False ego, vanity, concepts are complicated.


13. Sixth : trust is the remedy against doubt and allows, when one is not very regular in his Observance, to leave to Grace time to show us his truth without getting hammered in the head. Trust can also be called faith.


14. If you fail to bring all these virtues together, be lenient with yourself. Beware: indulgence is not weakness! Indulgence is the antidote of discouragement, it requires humility, objectivity in considering one’s abilities and weaknesses. These virtues cannot be decreed, they come as the Observance by the Grace of meditation, service and satsang. Give time to time! Courage, The Path is beautiful, walk there without waiting and you will receive much.


15. An occasional observer will practice alone without ever coming into contact with the master, without asking him for advice, without telling him what he is living and, thus, being able to receive, in response, help and inspiration. The observer has the agya, its pillars, it follows them or does not follow them. There is no problem with that. But if he is distressed not to experience the Kingdom, the inner peace to the extent of his thirst, let him open himself to the master.


16. A observer who stays in regular contact with me is thirsty for my advice. He will ask them regularly and will benefit from my teaching. His experience and consciousness of Grace will be deeper. A devout practitioner will make the One, His gaze upon him, a priority in his life and he will know the sweetness of devotion, the pearl of The Path. To each his own practice.

 

Yoganand.

 

 

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