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Ce satsang parle de vous, de qui vous êtes et de qui vous croyez être. Quand vous dites ''mon âme'', comme si elle était votre possession, ça signifie que vous ne la considérez pas comme étant vous, alors ? Qui parle ? Qui êtes-vous ? C'est ce à quoi répond ce satsang.

Satsang de sri hans Yoganand ji sur l'identité, l'âme, la spiritualité, La Voie et la méditation.
Vous croyez vous connaître ? Qui êtes-vous ? Vous avez le choix entre la psychanalyse et la spiritualité

 

Les mots en bleu sont des liens menant à des textes explicatifs.

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L'accueil du blog

 

 

Je vous ai dit que le but de La Voie, son propos, était d'approfondir votre conscience en la plaçant au bon endroit… mais qu'est-ce que la conscience ? La conscience est ce qui permet de voir, d'entendre, de sentir, de toucher, d'être maître du mental, aux commandes de son corps, de sentir le goût de ce que l'on mange, de pouvoir mettre un nom sur ce que l'on voit et de diriger ses yeux où l'on veut regarder.

 

La conscience, c'est aussi d'entendre et d'identifier les sons entendus, c'est aussi le fait de pouvoir dire ce que l'on a à dire, de trouver les mots pour le dire, c'est d'être vivant. C'est ça la conscience. La conscience est comme ce voyant vert allumé qui dit que l'appareil est sous tension, qu'il fonctionne. C'est ça la conscience.

 

Cette conscience fonctionne parce qu'il y a l'énergie, la force vitale. Cette force, c'est le « Te », celui du « Tao-Te-King » (ou vertu du Tao), le Verbe, la Parole, le Saint-Nom. Elle fait que vous êtes vivant en conscience. Votre cœur bat, vous respirez et l'ordinateur de votre cerveau fonctionne. Vous ouvrez les yeux le matin et la session, mise en pause la veille au soir, se réinitialise et vous retrouvez votre bureau et l'usage de vos applications.

 

La force de vie

 

C'est ça la force de la vie, c'est que vous n'êtes pas mort et la conscience est un phénomène, c'est d'avoir conscience… mais qui a conscience ? Quelle partie de vous ? C'est qui vous ? Qu'est-ce que c'est ? Ça dépend : le vous incarné ou le vous désincarné ? Parce que le vous incarné n'est pas fait d'une seule pièce.

 

Vous, c'est aussi votre éducation, la mémoire que vous avez de vos parents, de votre enfance... Mais désincarné, vous n'êtes pas cette personne que vous croyez être, vous n'avez pas la mémoire de votre passé, ni votre personnalité. Vous êtes l'âme.

 

Tant que vous êtes vivant, vous êtes ce vous qui se souvient, qui a ces mains, ce visage, cette voix, ce vous que tout le monde voit et qui change avec le temps. C'est ce vous là que vous êtes quand vous êtes incarné. Il n'y a pas d'autres vous de disponible que celui-là. Celui qui voit, celui qui entend, c'est le mental.

 

Le mental peut s'identifier à plusieurs choses, il peut s'identifier au corps, alors vous faites du sport, vous passez votre existence à réfléchir à votre alimentation, vous faites de la chirurgie esthétique, etc.

 

Si, en vérité, vous êtes aussi votre corps et que vous devez vous occuper de lui, comme un automobiliste s'occupe de sa voiture, vous n'êtes pas seulement ce corps. Si vous vous identifiez à votre mental, vous êtes quelqu'un de cérébral et vous négligez votre corps. C'est schématique ? Oui, je sais, c'est fait exprès.

 

Dites « je », de l'âme étant

 

Si vous vous identifiez à la paix-intérieure, vous êtes quelqu'un de l'intérieur. S'il y avait un but que vous pourriez raisonnablement envisager d'atteindre, de mon point de vue, il ne serait pas la Libération des chaînes du samsâra.

 

Qu'est-ce que ça veut dire tout ça ? C'est tellement loin, tellement théorique, conceptuel, de l'ordre de la croyance… Non, le but le plus raisonnable, de la spiritualité, serait que quand vous dites « je » ce soit vraiment vous qui le dites et pas l'idée que vous vous faites de vous.

 

Quand vous dites : « mon âme », quelle personne le dit ? Si vous dites « mon âme » c'est que ce n'est pas votre âme qui parle, sinon vous diriez « je ». C'est bien le mental qui dit ça : s'il dit « mon âme », c'est qu'il la considère comme une tierce personne, extérieure à lui.

 

Le but est qu'un jour, quand vous parlez de lui, vous puissiez dire : « le mental ». Si vous dites « le mental » ça signifie que vous parlez du point de vue de l'âme, que vous êtes l'âme. Mais il ne suffit pas de le dire pour en avoir conscience, ce n'est pas une formule magique !

 

Vous êtes, durant cette existence, un être composé de plusieurs parties, le corps, le mental et l'âme, qui fonctionnent en synergie, mais parfois, vous avez conscience d'être vous, l'âme, et d'autres fois, vous croyez être vos pensées. C'est toujours vous.

 

Parfois, c'est le faux-ego qui s'exprime en se faisant passer pour vous… Quand vous vous identifiez au vrai vous, alors vous êtes vous et quand vous croyez être autre chose, vous générez ce faux-ego qui vous perd.

 

L'âme enfermée

 

On se méfie du mental, mais il permet à l'âme de s'exprimer, il lui prête ses mots, ses concepts, ses pensées et sa compréhension. N'oubliez pas : nous sommes faits de trois parties en synergie.  Mais ne restez pas à la surface des choses, obnubilé par les charmes de l'apparent, par l'illusion.

 

Si vous êtes illusionné, à la surface des choses, vous finissez par ne plus entendre que vos pensées. Changez de place, allez là plus profond, par l'Observance des quatre piliers. Ne vous identifiez pas qu'à vos pensées, à votre mémoire, à vos souvenirs, à votre personnalité.

 

Le faux-ego est content quand vous cherchez votre âme, que vous devenez chaste, que vous faites chanter des bols tibétains, brûler de l’encens et chanter des bhajans ! Pendant que vous cherchez votre âme, vous n'êtes pas conscient qu'elle est votre véritable identité profonde. Les rituels sans la connaissance non apprise sont vains et vous perdent sur une voie sans issue, pleine de belles couleurs, de beaux chants et de bons parfums.

 

S'il doit se vêtir en moine pour mieux vous tromper, le faux-ego le fait ! Et vous apprendrez par cœur des livres entiers, et les noms des dieux, déités et sous-dieux, des mantras, des rituels et des paroles de sagesse.

 

Il s'en moque le faux-ego : vous pouvez vous crucifier à Pâque, vous flageller avec des orties en disant « pis que pendre » à son sujet ; tant que vous êtes occupé à autre chose qu'à la vérité. Qu'importe, si c'est Dieu qui vous intéresse, il va vous parler de Dieu ! Et ça fera une religion.

 

Si vous passez votre vie à penser à Dieu, vous êtes dans la confusion et la dualité, une confusion mystique, une confusion bouddhiste, une confusion ésotérique, mais une confusion quand même ! Le truc, c'est de se ré-identifier à soi-même, de se retrouver, de se réunir, d'être un, de revenir à soi et de garder le fil d'or qui est la conscience de soi-même.

 

Vous devez de nouveau être capable de dire : « moi, l'âme, je ». Juste, pratiquez. Méditer, être dans les piliers de l'agya est le seul moyen de garder ce fil d'or et je suis là pour vous le dire et vous le redire.

 

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Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein « bénéfice » de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com

Tag(s) : #esprit, #spiritualité, #LaVoie, #satsang, #HansYoganand, #ame, #identite, #meditation, #verite, #sagesse, #yoga, #bonheur
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