Les activités du monde sont comme ce jeu sur smartphone, « candy crush saga » : il y a toujours des bonbons à faire tomber, ça ne s'arrête jamais et la satisfaction est illusoire. Il y aura encore et encore des bonbons à faire tomber ! C'est addictif et c'est fait pour que vous dépensiez votre argent.

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La méditation active (service) et la méditation formelle, fonctionnent à chaque fois. À chaque fois, elles vous plongent dans un état de perfection où vous n'avez aucun désir. Encore faut-il le vouloir, vous ne pouvez pas être dans cet état si vous n'en avez pas un besoin impérieux !
Si cet état est si bon, pourquoi n'avez-vous pas envie d'y être tout le temps ? Pourquoi avez-vous envie de manger des frites bien grasses avec une andouillette-moutarde et une bière plutôt que des carottes rappées-citron avec du pain complet et un verre d'eau ?
Avoir plus le désir de paix que de confusion, que de souffrances, avoir besoin d'unité plus que de dualité est une Grâce. Ensuite, pour entretenir la motivation, il y a le satsang.
Il y a tant d'envies
Votre besoin de méditer est parfois noyé par tant d'envies, comme l'envie de boire, de manger, de dormir, de discuter, de regarder la télé, de faire l'amour, de manger gras… Vous avez envie de plein de choses, vous êtes des êtres humains, pas de pures âmes éthérées ! Mais, est-ce que de satisfaire toutes ces envies va vous apporter la satisfaction ? Faut-il satisfaire à ses désirs ?
Satisfaire vos besoins fondamentaux, la soif, la faim, vous mettre en sécurité, est légitime, mais quand on n'a plus faim, continuer à manger, grignoter des chips, des amandes, du saucisson, est-ce bien ?
Quand vous avez besoin de paix, profitez-en ! Quand vous avez besoin de méditer, allez-y. Vous vous sentirez revenu à votre place.
La paix intérieure est là, que manque-t-il pour être en paix ? D'y aller le plus souvent et le plus longtemps possible. Bien sûr que l'existence est prégnante, qu'elle vous bouscule. Il y a plein de choses qui vous sollicitent, le travail, la famille, les courses, le ménage, les soucis d'argent. Vous avez tendance à remettre la méditation à plus tard, vous vous dites : « Pour l'instant, c'est chaud, quand ça se calmera, j'irai méditer ».
Souvent, vous n'avez pas le choix, vous êtes débordé, mais d'autres fois, vous pourriez laisser un peu de place au Saint-Nom, à la pratique de sa technique. C'est quand ça ne va pas bien qu'il est le plus utile de méditer.
Comme il est difficile de freiner ! Pris par l'élan des activités, vous peinez à arrêter, même pour une pause, pourtant, c'est là qu'elle est la plus nécessaire ! Quel que soit l'endroit où vous êtes, il vous suffit de fermer les yeux quelques instants et de vous souvenir du Saint-Nom en y faisant attention.
Chercher d'abord en soi
La première chose à faire est de chercher la paix. Ce n'est pas en répondant à toutes les sollicitations du monde, en repoussant sans cesse à plus tard le retour au centre que vous la trouverez.
Vous savez, le quotidien ne va jamais s'arrêter ! Il est très rarement calme : un clou chasse l'autre. Si vous pensez attendre que ça se calme pour commencer à méditer, vous risquez d'attendre longtemps !
Vous avez toujours cinq minutes pour le Saint-Nom et si cinq minutes semblent peu, si le mental vous dit que ça ne vaut même pas la peine de commencer, ne l'écoutez pas ! En méditant, même un peu, vous êtes dans l'Observance et c'est votre planche de salut. C'est en elle que tout se passe.
L'Observance de la sadhana (agya) est faite de quatre piliers. Elle a besoin de ces piliers pour tenir debout. C'est là que l'on trouve la Grâce et la Guidance.
L'illusion de votre vie
Il est une illusion, dans la vie : croire que c'est en faisant les choses dont vous avez envie que vous aurez la satisfaction. Mais, à cette satisfaction d'avoir fait quelque chose succédera le désir de faire autre chose pour connaître une autre satisfaction et vous serez vite addict !
Il vous faudra de plus en plus de choses à faire pour connaître la satisfaction et celle-ci durera de moins en moins longtemps. Essayez plutôt d'aller d'abord en vous chercher la mère de toutes les satisfactions.
Les activités du monde sont comme ce jeu sur smartphone, « candy crush saga » : il y a toujours des bonbons à faire tomber, ça ne s'arrête jamais et la satisfaction est illusoire. Il y aura encore et encore des bonbons à faire tomber ! C'est addictif et c'est fait pour que vous dépensiez votre argent.
La société des Hommes c'est la même chose : vous êtes sollicité pour dépenser votre argent, même celui que vous ne gagnez pas, alors résistez : méditez ! « L'attachement est fait de désirs ardents et sans fin qui enchaînent aux fruits des actes et couvrent la lumière d'un voile enténébré. » (Bhaktimàrga 82)
Dans la vie, il y aura toujours des choses à faire, ça ne s'arrêtera jamais ! Mettez l'Observance dans votre quotidien. Il ne s'agit pas de faire ou de ne pas faire les choses : la plupart des choses, il faut les faire, non, ce qui est bien, c’est être au bon endroit en les faisant, d'être ou de ne pas être vivant, conscient et de ne pas être dupe !
La satisfaction passe : quand j'ai gagné une course, je suis satisfait, et après ? Je recommence ? Être dans le Saint-Nom, dans la pratique de la technique, apporte une satisfaction vraie et durable.
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Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein « bénéfice » de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com