Sur La Voie, vous n'avez pas besoin d'enregistrer sur disque dur, votre expérience de la pleine conscience : vous pouvez vous connecter au cloud, vous les pratiquants des trois piliers. Ainsi, vous exercez votre détachement et chaque jour peut être nouveau.
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C'est vrai que la pratique de La Voie ou « Observance » est simple quand vous êtes dans un état de conscience où cette simplicité est évidente, mais pour avoir cette conscience ça demande d'être simple. Tant que vous ne l'êtes pas, vous ne pouvez pas comprendre. Une écumoire n'est pas faite pour servir la soupe, il faut une louche.
Un mental compliqué ne peut pas comprendre la simplicité. Ce serait tellement pratique si vous pouviez comprendre la simplicité et l'appliquer, devenir simple ! Mais, c'est impossible ; vous ne pouvez comprendre la simplicité qu'en la vivant. Alors là, vous la comprenez. La simplicité est si importante… simplicité et humilité.
Quand on est malheureux, que l'on souffre dans les affres de la confusion ce n'est pas simple ! Comment imaginer, quand on est bousculé par la tempête, que sous la surface règne le calme le plus parfait ?
Se fixer des objectifs
Bien sûr que ce qui compte est d'être dans l'instant, bien sûr qu'il n'y a pas d'autre but, mais vous pouvez quand même vous fixer d'autres objectifs qui vous paraissent moins difficiles à atteindre, moins absolus.
Quand vous débutez sur La Voie, quand vous êtes dans un état de conscience difficile, tourmenté ou pris par l'adversité, les difficultés, vous avez besoin d'objectifs accessibles. Par exemple, vous pouvez vous dire, et il n'y a pas besoin d'être pratiquant pour ça : « Chaque soir, j’efface l'ardoise de la journée et chaque matin, je recommence avec une ardoise vierge ».
Comme pratiquant, initié à La Voie, chaque matin, vous avez le même défi : rester connecté au Saint-Nom, pratiquer la technique plus souvent que la veille et, à chaque fois, plus longtemps.
Pour ceux qui veulent plus de La Voie qu'un simple mieux-être, je dis que lorsque vous êtes tout le temps connectés, c’est la Réalisation, le but !
C'est vrai que dans notre société, qui marche sur la tête, c'est un défi, mais « Point n'est besoin d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer ».(Guillaume premier d'Orange-Nassau). Qu'importe d'atteindre ou de ne pas atteindre ce but : la route qui y mène est déjà si belle !
« La Voie est le chemin du surplace qui va en profondeur, Où ni le temps ni l'espace ne sont, où la Grâce a toutes les attentions » (Bhaktimàrga 200)
Une nouvelle journée à écrire
Vous pouvez écrire une nouvelle histoire chaque jour. Il est possible de se fixer des buts à sa mesure, par exemple : « Je vais me lever vingt minutes plus tôt, demain, et méditer un peu » ou : « Je n'oublierai pas de ménager des pauses Saint-Nom ».
Organisez-vous de façon à pouvoir atteindre vos objectifs, par exemple, vous préparez tout ce qu'il vous est possible de préparer, le soir, pour être en capacité, le matin, de dégager du temps pour méditer.
Le but de tout ça ? Ce n'est pas d'avoir de bonnes notes, il s'agit juste d'être heureux et le bonheur passe par l'accomplissement. Ce qui n'empêche pas d'avoir d'autres joies, une promotion au boulot, trouver le logement de vos rêves, voir un être chéri guérir d'une maladie grave, etc.
Le véritable bonheur, le bonheur essentiel ne se trouve que dans la communion avec votre essence et pour ça vous avez les quatre piliers de l'agya. Déjà, travailler à ce que ces piliers soient effectifs dans votre vie est un défi bien suffisant pour occuper une vie spirituelle.
Les pauses n'ont pas besoin de durer longtemps : juste quelques dizaines de secondes, mais ce temps passé dans la méditation sur le Saint-Nom vous éloigne un peu, à chaque fois, du tumulte, de la vanité des apparences et vous rapproche de l'essentiel.
Méditez le soir aussi, ou en fin d'après-midi ou quand ça vous arrange, quand la maisonnée est vide et calme... Méditez une demi-heure au moins et lisez deux fois par semaine du satsang sur le blog et si je suis en retard, demandez-moi des conseils sur le mail. Il y a aussi les satsang sur Youtube.
La Voie, la vérité, la Grâce n'empêchent pas d'avoir soif, mais désaltèrent quand on a soif. Si vous avez soif, venez boire à la source qui est en vous et n'attendez pas que la source vienne vous désaltérer ! Soumettez-vous à cet amour qui est en vous !
Tant que l'on n'a pas connu vraiment la béatitude, tout ce que l'on sait, tout ce que l'on dit à ce propos est faux et ça on est capable de l'admettre seulement à partir du moment où l'on a connu, où l'on connaît Satçitananda, la parfaite conscience de la béatitude.
Tout ce qui compte, pour vous, c'est votre connexion avec ce qu'il y a en vous, au-delà des apparences. Il suffit d'aller y puiser. Servez-vous des outils que vous avez reçus au cours de la Révélation et n'hésitez pas à demander conseil ! Je suis là pour ça. Ceux qui le font y trouvent toujours un bénéfice, même s'ils ne pensaient pas, à première vue, en trouver. C'est souvent en parlant de choses et d'autres qu'un problème se révèle !
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Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein « bénéfice » de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com