Voir le monde tel qu'il est

Le monde n'est ni beau ni laid : il est comme vous le voyez. Vous voudriez le voir tel qu'il est ? Alors, changez votre regard et pour ça votre conscience. Ne vous identifiez plus à vos pensées, à vos concepts, mais placez-vous au centre.

Vous pouvez voir le monde tel que vous le pensez ou comme il est

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L'unité et la dualité

Dans la vie en conscience, il y a vraiment deux états, l'unité et la dualité, c'est aussi manichéen que ça. « L'Observance de la sadhana mène au Royaume, la parfaite conscience de la béatitude, satçitananda. » (Bhaktimàrga 2-1-31)

« Le dévot est ferme dans l'Observance par amour de la Grâce. »

Bhaktimàrga 2-2-15

Avoir conscience de la dualité demande de connaître l'unité. Si vous êtes toujours dans la dualité, vous ne connaissez pas la dualité puisque vous ne pouvez pas comparer. Vous ne savez pas que le problème est la dualité et continuez à chercher le bonheur sans savoir où ni comment le trouver. Qu'est-ce que l'Unité, qu'est-ce que la dualité ? Dans la dualité, vous ne voyez pas le monde tel qu'il est. C'est votre regard qui fait ce que vous voyez. Il y a autant de monde qu'il y a d'habitants sur Terre, mais au-delà du regard de chacun, le monde est simple, unique, tel qu'en lui-même.

Pour avoir une vision objective, claire, il est nécessaire d'avoir un niveau de conscience profond, ce qui demande que vous soyez détaché de vos concepts, de ce que vous croyez. Un habitant des Flandres, amoureux de son pays, trouvera magnifique les paysages plats, où les peupliers font comme des haies à l'assaut du ciel bas, où la moindre lumière fait comme une fête, où les brouillards cachent leurs mystères. En voyant les plaines cultivées et les maisons de brique, il aura le cœur serré par l'émotion. Des peintres célèbres ont été émus ainsi par ces paysages.

Un Provençal trouvera ces paysages monotones. Il lui tardera de retrouver son ciel bleu, sa mer, ses montagnes et ses parfums de ciste et de résine. Où est la réalité ? Il y a deux réalités, celle de l'habitant des Flandres et celle du provençal. Mais, le monde est beau partout, à chaque fois d'une manière différente. Il est beau, parce que sous-tendu par la Grâce, il est beau, parce que parfait.

Effectuez un bon nettoyage

L'être humain a souvent le cerveau encombré ! Il est bien de faire un nettoyage. Il ne voit pas le monde tel qu'il est. C'est la Màyà ! L'illusion, la dualité : il y a le monde et il y a vous et il y a les autres et des frontières, des différences. C'est ça la dualité. Vous voyez le monde à travers le filtre de vos sentiments et de vos idées. C'est comme si vous le regardiez à travers une vitre sale. Pour vivre bien, dans le monde tel qu'il est, il est nécessaire d'être le plus uni possible et c'est ça le propos de La Voie. Une vision objective fait de vous des êtres humains simples et capables de bonheur.

Mettez sur pause

Parfois le mental « part en live », d'abord tout doucement, puis en accélérant. Quand on s'en aperçoit et que l'on connaît la technique du Saint-Nom, il ne faut pas hésiter à mettre sur pause. Il faut la volonté de le faire, ce n'est pas automatique. Ce n'est pas parce que vous avez été dans la confusion que ça vous disqualifie pour être dans le Saint-Nom ! Il est possible d'être dans le Saint-Nom une seconde après avoir été dans la confusion, il suffit de mettre sur pause. N'écoutez-pas le mauvais conseiller du dedans qui se fait passer pour vos pensées en disant : « Ce serait trop facile, alors comme ça tu délires et ensuite, tu décides de t'arrêter et ça se passerait comme ça ? Tu dois en baver ! »

Quand on marche dans une grande ville, la foule est dense et son flot coule sur les trottoirs, en masse compacte et on est souvent emporté. En s'arrêtant un moment sur un banc public, on voit la ville autrement. La foule continue de couler et on reste assis, retrouvant le calme intérieur. On remarque alors qu'il y a un ciel au-dessus des toits et des oiseaux, des nuages dans ce ciel. Parfois, vous écoutez la radio, la télé et vous ressentez une tension, un mal-être que vous ne savez pas définir, et puis vous éteignez l'appareil et le silence se réinstalle, alors ça vous saute à la conscience : « C'est ça qui me gênait ! »

Quand nous sommes plongés dans le Saint-Nom, il arrive de se sentir comme un rocher au milieu d'un torrent... à l'abri, tranquille. C'est tout le bénéfice des pauses Saint-Nom. Ensuite, on repart dans le courant de la journée, dans le service avec une claire vision. Vous savez ça, vous l'avez vécu aussi, vous qui avez reçu la Révélation et qui pratiquez les quatre piliers, qui observez l'agya, alors continuez. Vous qui n'êtes pas dans ce cas, demandez car : « ... on vous donnera ; cherchez, et vous trouverez ; frappez, et l'on vous ouvrira. Car quiconque demande reçoit, celui qui cherche trouve, et l'on ouvre à celui qui frappe. Demandez et il vous sera donné » (Matthieu 7/7-8)

« Dépasse ta nature, abandonne l'illusion,

libère-toi de la dualité, de tes désirs

et reste dans la Grâce de l'Observance. »

Bhaktimàrga 2-2-16

Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein ''bénéfice'' de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com

Sri Hans yoganand ji.