Dans la vie tout change sauf quelque chose qui reste toujours pareil, solide comme un roc. Bâtissez votre vie sur ce roc, pas sur du sable, au bord d'une rivière. Cette stabilité se trouve en soi, c'est là qu'il faut aller pour la trouver.
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des bases solides
Même quand la spiritualité est une priorité de votre vie, vous avez un dharma, des devoirs. Une grosse pression sociale s’exerce sur vous. Continuer malgré tout à donner la priorité aux choses de l’intérieur demande d’avoir des bases solides. C’est comme ces cabanes de pêche qui sont perchées au-dessus de l’eau, sur de longs piquets, de cinq ou six mètres. Les gens s’y retrouvent et mangent, rient et boivent, comme dans les palombières ou les cabanes de notre enfance.
Ces cabanes, pour qu’elles tiennent, doivent avoir les pieds solidement plantés dans la roche, sous la couche de vase. Si les pieds étaient plantés dans le sable, les cabanes auraient tôt fait de s’écrouler : le fond est tellement mouvant, tellement changeant, avec les vagues, le courant et le ressac.
Bâtir votre vie
Des gens achètent une maison au bord d’une petite rivière. Ils mettent vingt ans à la payer et un jour la tranquille rivière se transforme en torrent furieux et la maison est emportée, manquant d’emporter, avec elle, ses habitants. Pourtant en vingt ans ces pauvres gens n’avaient jamais vu ça ! Vingt ans, le temps depuis lequel ce terrain plat, de chaque côté de la rivière, était devenu constructible par décision du conseil municipal. Un beau terrain où aucune maison ancienne n’avait jamais été bâtie. Les maisons anciennes, elles ont toutes été bâties plus haut, sur les pentes des collines.
Vous ne pouvez pas bâtir votre existence sur des choses qui changent tout le temps. Parfois, on est tellement désespéré que l’on ne cherche même plus le bonheur, on veut seulement moins souffrir ! Quand on a mal aux dents, on prend un antidouleur, mais quand on a mal à l’âme, on prend quoi ? Un antidépresseur, un anxiolytique ?
Ce qui se voit tout de suite
Si l'on base son existence sur les apparences, on s’expose à de graves déconvenues ! On risque de voir toute sa vie s’écrouler, comme quand on voit sa maison partir dans le torrent d’eau d’une crue soudaine. La roche est derrière ce qui se voit tout de suite. « Celui qui ne se fie qu’aux apparences ne verra qu’illusion, frustrations et souffrances seront sa récompense » (Bhaktimàrga 2-4-30)
C'est comme ces gens qui bâtissent leur maison près d’une rivière, au pied de montagnes, sur des terrains vierges, depuis toujours, de constructions. Ils se fient aux apparences : le terrain est hors d’eau, donc tout va bien. Ils prennent leur désir pour une réalité : ils construisent leur vie sur du sable.
Il y a aussi ces gens qui misent tout sur un métier, une carrière, ou encore sur une autre personne entre les mains de laquelle ils remettent tout leur espoir de bonheur.
C’est ça la vie : vous croyez que c’est plat, sec et sûr et finalement ça ne l’était pas. En apparence, ce terrain était constructible. C’est ça le monde des apparences. On vous dit qu’il faut faire des études, apprendre un métier, de travailler, de se marier, de faire des enfants, de construire une maison, de préparer sa retraite. Finalement, vous vous retrouvez au chômage à quarante ans, divorcé, mis à la porte de chez vous, avec des enfants délinquants et/ou en échec scolaire qui ne vous respectent ni ne vous écoutent et que vous reste-t-il ?
Quelle sera votre existence alors ? Vous avez construit sur du sable en vous fiant aux apparences. La majorité des gens vous disait : « C’est comme ça qu’il faut faire, tout le monde le fait », alors vous avez suivi les autres. C’est ça la vie parfaite que le monde propose ?
Même cette vie, quand tout va bien, qu’il n’y a pas de crue ni de chômage, pas plus que de divorce est un rêve inaccessible ! Comble de l’absurdité d’un monde aveugle et sourd, qui n’a que l’argent en tête. Est-ce que la vie, c'est ça ? Non : la vie ce n’est pas seulement ça, c’est aussi autre chose et cette autre chose est plus importante, plus essentielle que ça. Cette autre chose, c'est la roche sur laquelle bâtir votre existence.
Le bonheur, il est ici et maintenant,
à l’intérieur
Le bonheur est ici et maintenant, à l’intérieur. À l’intérieur de vous est ce que Jésus nommait le Royaume. À l’attention de ceux qui ont reçu la Révélation et qui ont accepté d’observer l’agya, je dis que de pratiquer le Saint-Nom n’empêche pas le mental de fonctionner. Parfois, malgré le Saint-Nom la peine monte en vous, qu’allez-vous faire ? Mettre un bouchon ?
Laissez monter cette peine et pleurez et puis méditez. Mais, ne méditez pas mécaniquement, comme une pompe, non : méditez en cherchant ce feeling intérieur et, quand vous l’avez trouvé, servez-vous-en comme référence de ce que doit être votre vie.
Coupez systématiquement la parole à tous ces arguments que le mental, sous l’influence du faux-ego, trouve pour justifier son désespoir. Les arguments du mental sous influence sont parfois très logiques, mais ils sont faux. Le faux-ego vous entraîne dans sa logique, résistez. La vie est plus belle que ça ! Sous l’apparence, il y a le roc.
Si vous ne voyez que les apparences, vous souffrez. Mais, si vous êtes bien planté dans la roche, vous resterez stable en toutes circonstances. Si vous restez dans le Saint-Nom, vous êtes tout de même plus à l’abri. Bien sûr que vous pourrez pleurer, être triste parfois, quand le courant du monde sera contraire, mais qu’importe : bien planté, vous ne bougerez pas.
Les « états-d’âme » changent tout le temps, c’est comme la météo ! Ne leur accordez pas plus de crédit que nécessaire. Restez dans l’Observance, qu’elle soit votre roc, le socle sur lequel vous construisez votre vie : ensuite, construisez-la. Pourquoi pas acheter une maison ? Pourquoi pas se marier et faire des enfants ?
Ne mettez pas toute votre espérance en ces choses-là. Vous êtes malheureux ? Méditez ! Oui, mais je médite et je suis encore malheureux ! Et alors ? Quand vous ne méditez pas, n’êtes-vous plus malheureux, Non ? Alors, méditez, au moins vous restez ancré sur du solide et quand votre humeur changera, car elle changera, vous serez debout.
Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein ''bénéfice'' de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com
Sri Hans yoganand ji.