Le mieux, en spiritualité vraie, est d'être seul, sans responsabilités et de passer sa vie dans la méditation, le service et le satsang, mais pour ceux qui ont des responsabilités, ils doivent les assumer. Une Grâce particulière leur est donnée pour compenser.
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Le poison du doute
Le doute est un poison, dans la vie d'un pratiquant. Si le doute vient, c'est que l'on manque de constance dans l'Observance, et donc de preuves que ça fonctionne. Être constant, dans sa pratique, ne signifie pas forcément être réalisé. Réalisé signifie être constamment dans le Saint-Nom.
« Rester dans le Saint-Nom assumer ses devoirs, c'est la Réalisation »
(Bhaktimàrga 2-3-29)
Un moment, vous êtes attentif au Saint-Nom, la technique,et au feeling qui l'accompagne. À un autre moment, vous ne l'êtes plus, distrait par « les choses du dehors ». Quand vous vous en apercevez, vous recommencez à être attentif et puis ça recommence : vous êtes distrait et ainsi de suite. C'est ça la constance. C'est la vie d'un pratiquant motivé par la Réalisation.
Ensuite, vous vous apercevez que vous êtes mieux quand vous êtes attentif que distrait, alors vous devenez plus constant non pas pour réaliser, mais simplement pour vous sentir bien. C'est le début de la Réalisation. Faites comme Pénélope d'Ithaque : repartez de zéro en recommençant une nouvelle journée, comme une page blanche.
Vous avez les pauses Saint-Nom pour vous ménager des appuis durant la journée, pour continuer votre chemin vers le soir. Avec cinq pauses par jour, vous approfondirez votre conscience. Pour un pratiquant, qui n'a pas cette constance, le doute est un poison.
« La dévotion pour le Seigneur
a le pouvoir de conduire à l'extase parfaite »
Yogasûtra 2.45
Le remède
Le remède, c'est la confiance. Si vous avez cette confiance qui n'a pas besoin de preuve, cette foi du charbonnier, vous n'écoutez pas les chuchotements de qui vous savez et continuez votre cheminement. Les preuves viennent, celles qu'apportent la constance et le temps.
L'âme devient, à force de pratique, de plus en plus capable de voir, d'entendre et de ressentir les manifestations tangibles du Saint-Nom. Le doute est une caractéristique du faux-ego, vous n'y pouvez rien. Juste ne l'écoutez pas et continuez votre chemin.
Quand on a la confiance et la constance, alors on passe sur les inégalités de la route sans les ressentir, ni s'en formaliser. On ne voit que sa beauté, on ressent la Guidance. La Guidance est là, quand on pratique, mais sans la confiance, on s'inquiète de certaines échéances, obligations à venir. Si cette échéance désagréable est le mercredi et que c'est lundi, on va s'inquiéter du lundi au mercredi. Le mercredi le problème se passera par la Grâce et l'on sera soulagé en la reconnaissant. En attendant, on a « psychoté » du lundi au mercredi. Avec la confiance, on aurait évité la phase « psychotage ».
Notre nombril
Si l'on était des saints, ça se saurait : nous aurions une auréole au-dessus de la tête. Tant que le principal objet de votre attention, c'est vous, vous ne vous détacherez pas de cet ersatz de vous. Il n'est, bien souvent, qu'un fantasme, qu'une illusion. Cessez de vous occuper en premier de vous, essayez de vous déconnecter de votre nombril sans pour autant négliger votre santé, ni votre bien-être. S'occuper de ses états d'âme, de soi et de soi et encore de soi nous plonge dans la confusion et la souffrance, souvent.
Le Dharma
J'ai remarqué que lorsqu'on assume ses responsabilités, on reçoit un surplus de Grâce et de conscience du Saint-Nom. Peut-être à travers une émission d'endorphine, ou de sérotonine via les instincts assumés, mais il s'agit bien du Saint-Nom : cette sensation de joie, au niveau du haut de la poitrine. On pourrait dire que d'assumer ses devoirs potentialise les effets de l'Observance.
« Le Dharma assumé n'offre de vraies satisfactions qu'en service »
Bhaktimàrga 2-3-34
Quand vous avez une responsabilité vis-à-vis d'enfants, de conjoint, de parents, de malades, de clients, que vous l'assumez au mieux, en pratiquant l'agya, vous en retirez une expérience de bonheur intérieur. Cette sensation d'accomplissement désintéressé, de plénitude est une belle récompense.
Dans l'existence, cet amour que l'on voue à L'Un, loin de désocialiser, donne un sens à nos dévouements. L'Observance est compatible avec la vie sociale même si ce n'est pas toujours facile ! De plus, si l'on souffre d'une phobie, ça ne va pas nous en guérir comme par magie et certains préfèrent la solitude. Ne vous obligez pas à aller vers les autres.
Le Dharma doit faire partie de la voie, pas comme : « Je vais sur La Voie, j'observe l'agya, je pratique les quatre piliers et, malgré ça, j'assume mes devoirs ». Non ! C'est plus que ça : vos devoirs sont les catalyseurs de la Grâce à travers l'Observance. C'est ce que je voulais vous dire aujourd'hui : il faut avoir confiance en Dieu. Faire de l'accomplissement quotidien de vos devoirs, dans le Saint-Nom, votre priorité. L'agya, la pratique de ses quatre piliers vous apporte la Guidance et sa Grâce.
« Ces étapes sont « Yama » : le respect de ses devoirs vis-à-vis des autres et de soi-même, « Niyama » : l'autodiscipline, « Asana » : avoir une posture stable et confortable en méditation, « Prànàyàma » : garder son attention posée sur la respiration, « Pratyàhàra » : placer ses sens en état de perception atténuée, « Dhàranà » : garder son attention sur un seul point et ne pas bouger, « Dhyàna » : méditation profonde et pour finir le samadhi, entrer en contemplation et se fondre dans la béatitude. » (Yogasûtra 2.29.)
Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein ''bénéfice'' de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com
Sri Hans yoganand ji.