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La Voie peut se vivre dès que l'on est dans le bain, après la Révélation, mais c'est comme pour l'océan : vous pouvez nager en surface ou plonger plus profond. C'est selon votre soif de profondeur, mais si vous voulez aller profond, acceptez d'être guidé !

Satsang de sri hans Yoganand ji sur la spiritualité, La Voie, la méditation et l'amour.
Plus profond vous allez en méditation plus d'amour vous vivez

 

Les mots en bleu sont des liens menant à des textes explicatifs.

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L'accueil du blog

 

 

 

 

Se vider avant de se remplir

 

 

 

Je demande à ceux qui demandent la révélation : comment se remplir sans s'être vidé avant ? C'est impossible de remplir un récipient déjà plein. Quand vous avez déjà reçu la révélation, que vous êtes un pratiquant, il est bon de lâcher prise, vous le savez... se détacher. Lâcher prise, c'est se détacher. Quand vous tenez quelque chose et que vous, le lâchez-vous, vous détachez de cette chose !

 

 

Pour accepter de lâcher, il vaut mieux avoir autre chose à attraper. C'est important : « En vérité, en vérité, je vous le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le Royaume de Dieu. » (Jean 3/3 à 8)

 

 

La question que Nicodème pose est : « Comment un homme peut-il naître quand il est vieux ? Peut-il revenir dans le sein de sa mère ? » Jésus répondit : « En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne nait dans l'esprit, il ne peut entrer dans le Royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair et ce qui est né de l'esprit est esprit. Ne t'étonne pas de ce que je t'ai dit il faut que vous naissiez de nouveau. »

 

 

C'est ça ! La conscience de l'âme doit renaître par le Saint-Nom : ce qui est né de l'esprit est esprit. Le mot esprit signifie âme et aussi Esprit-Saint ou Saint-Nom. Ce qui est né de la chair est chair. Le mental aussi est chair en ce sens où il est attaché au corps, il naît et meurt avec le corps. La conscience naît par le Saint-Nom, par la conscience du Saint-Nom. « La pleine conscience est la raison de La Voie, on la nomme Satçitananda ou Royaume » (Bhaktimàrga 2-2-24)

 

 

Cet ennemi

 

 

 

Ce qui suit s'adresse aux pratiquants qui veulent aller plus profond dans leur démarche spirituelle : votre plus grand ennemi, c'est vous-même. Le père de tous les attachements, c'est l’attachement à soi. Vous devez laisser « mourir-le-vieil-Homme », pour que naisse le nouvel Homme. L'Observance n'apporte uniquement le réconfort, elle apporte la mort du vieil Homme.

 

 

Certains qui désirent aller très profond, sur cette voie, y trouvent la guerre, la guerre au vieux soi et ce n'est pas ce qu'ils attendaient ! Mais, pour que naisse le nouveau soi, il faut laisser mourir l'ancien. La souffrance vient de votre attachement.

 

 

Si ce que vous recherchez est un mieux être, plus de conscience, alors il est inutile d'aller aussi profond : il suffit de méditer vingt minutes par jour, de lire du satsang une fois ou deux par semaine et de continuer comme vous le faisiez avant la Révélation. Mais si la soif du pratiquant est plus profonde, qu'il ne s'étonne pas si, en allant profond, il commence par soulever un « nuage » de vase et qu'il en soit, un moment, déconcerté.

 

 

Être cool n'est pas le but de la spiritualité. Le but est d'approfondir sa conscience. Pour certains ça se fait dans la paix, la douceur, pour d'autres, ça se fait dans la douleur. L'important est que ça se fasse. Pour renaître, en conscience, il faut accepter de mourir à ses vieilles idées. Pour se fondre dans l'eau, il ne faut pas être d'huile. L'huile ne se fond pas dans l'eau, elle reste à la surface.

 

 

Pour se fondre dans le Saint-Nom, il est nécessaire de renaître, d'approfondir sa conscience. Parfois ça se fait dans la douleur... mais qui souffre ? C'est votre attachement qui souffre, mais cette souffrance n'est qu'une illusion. La conscience de Sa Grâce rend heureux comme un enfant aimé.

 

 

 

La Lilà

 

 

 

C'est ça le travail que fait la vie de pratiquant. C'est à cause de la Lilà, ce jeu qui se passe avec entre vous et moi : je remue parfois ce qui gît au fond ! Si vous avez demandé à être un pratiquant assidu, alors acceptez-le. Si vous désirez recueillir la graine, il faut bien que la paille soit battue ! Sinon comment jeter l'ivraie et garder le bon grain ? Si vous n'êtes pas prêt à voir votre vanité souffrir, alors restez pratiquant. Quand on accepte d'avoir un guide, il ne faut pas se plaindre d'être guidé.

 

 

C'est l'attachement qui crée la souffrance, pas le processus d'approfondissement de la conscience. Le lâcher-prise c'est bon pour vous ! C'est utile pour ne pas souffrir, maintenant, vous avez le libre-arbitre. Mais, cette souffrance de la vanité blessée, de mauvais souvenirs, d'un passé mal digéré, cette souffrance, si elle est parfois grande, est illusoire, comme celle que l'on ressent dans un mauvais rêve, un cauchemar.

 

 

Tant que vous cauchemardez vous souffrez et cette souffrance cesse au réveil. Voir la souffrance comme illusoire n'est possible qu'après s'être réveillé. En tout cas, croyez-moi et patientez avec confiance.

 

 

La souffrance morale ne devient une réalité qu'à partir du moment où elle est prise au sérieux. Pour faire mourir la vieille personne, il suffit d'observer l'agya, de pratiquer ses quatre piliers, à la mesure qui est la vôtre. Cette mesure évolue avec le temps.

 

 

 

La métamorphose

 

 

 

Pour vous qui avez soif d'aller jusqu'au bout du processus, vous les plus motivés, sachez qu'avant d'être papillon, la chenille est chrysalide... vous êtes chrysalide, laissez le processus aller à son terme. Vous êtes dans le cocon de l'agya, de ses quatre piliers. Si vous ne laissez pas mourir la vieille personne, vous ne verrez pas le Royaume.

 

 

Laissez aller, pratiquez sans vous poser de questions. La compréhension vient de l'intérieur. Vous avez un avis ? Laissez tomber, il est faux. Tous les concepts sont les briques d'un mur d'illusion qui vous enferme. À chacun selon ses mérites, vous êtes toujours payés en toute justice. Tous les convives attablés ne mangent pas autant de nourriture. À chacun selon sa faim et celui qui mange plus n'a pas à regarder dans l’assiette d'un autre.

 

 

Vous ne savez pas où en est l'autre. Pour arriver à leurs fins, certains devront tout quitter et se donner, d'autres serviront une famille seulement et ça suffira à les mener au but suprême. Qu'importe, n'est-ce pas ? Vous êtes seul face à L'Un. Mourir à l'ancienne personne ne signifie pas tout oublier d'elle, non, ça veut seulement dire de ne plus tenir compte de ses vieux concepts. Quand ça arrive, vous reconnaissez n'avoir rien perdu, rien sacrifié et tout gagné !

 

 

C'est comme l'alchimie, une allégorie de la Voie, comme le Saint-graal est celle de la vérité intérieure, du calice où boire le Nectar du Saint-Nom. L'Observance est votre quête ! Continuez comme vous le faites et comme vous ferez encore au fur et à mesure de votre marche, au fur et à mesure de ce que vous comprendrez. Gardez la foi et l'envie.

 


 

 

 

 

Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein ''bénéfice'' de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com

 

Sri Hans yoganand ji.

 

Tag(s) : #satsang, #dédication, #soif, #yogaoriginel, #béatitude, #lavoie
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