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Quelque chose en nous est impatient : impatient d'avaler la nourriture qu'il a dans sa bouche, impatient d'arriver à peine parti et quand on a reçu la Révélation sur La Voie, ce quelque chose devient impatient de réaliser. Méfiez-vous de ce quelque chose.

Satsang de sri hans Yoganand ji à propos de spiritualité, de l'impatience, du but de la vie.
Ne soyez pas impatient, ça ne fera pas arriver les choses plus vite, mais quelles choses ?

 

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L'impatience

 

 

 

Une des raisons de la souffrance qui n'a pas de cause factuelle, objective est la dualité vue comme une déchirure. Certains disent que la confusion vient du mental. C'est très simplifié. Le mental n'est pas mauvais, quand il reste sous contrôle. Mais, quand ce sont les émotions qui le dirigent, vous ressentez la fébrilité de la confusion. L'impatience vient de l'insatisfaction : vous n'êtes pas heureux d'être ici et maintenant, et voudriez être ailleurs et dans un autre temps. « Qui veut se libérer, reste dans le Saint-Nom, à vivre une vie calme, soumettant son mental, libre de tout désir et de tout attachement. » (Bhaktimàrga 2-3-42)

 

 

C'est comme pour manger : il y a la façon zen, où l'on mâche plusieurs dizaines de fois chaque bouchée et l'autre, où à peine l'aliment en bouche il est avalé. Georges Oshawa, le maître disparu de la macrobiotique, comparait notre système digestif à un serpent goulu dont la bouche et l'anus seraient les nôtres. En macrobiotique, on mâche cinquante fois chaque bouchée, ce qui permet, entre autres choses, de garder le contrôle. C'est pareil pour tout. Cette impatience, cette insatisfaction brûle toujours les étapes. Par exemple, pour aller d'un point ''A'' à un point ''B'' on a tendance à mettre le trajet entre parenthèses. On le fait en « apnée ». On voudrait être arrivé.

 

 

En spiritualité cette impatience devient celle de réaliser, d'arriver, de se libérer, d'entrer en samadhi, d'atteindre la perfection... la perfection ! Mais, vous voulez arriver où ? C'est infini ! C'est quoi le but de cette impatience ''mystique'' ? C'est de vous décourager. Il s'agit juste de vous faire ressentir de l'insatisfaction, l'insatisfaction engendre de la confusion, de la souffrance. C'est le but de l'ego-spirituel.

 

 

 

La fin du segment

 

 

 

Vous êtes sur un segment avec une étape, un saut à sa fin, est-ce à cette fin que vous êtes pressé d'arriver ? Alors arriver à quoi ? Il n'y a pas à arriver, il y a juste à être. Ne soyez pas impatient. Faites ce que vous avez à faire maintenant ! Celui qui est impatient d'arriver est celui qui ne veut pas que vous y arriviez. C'est ici et maintenant que ça se passe. Alors, comme il ne veut pas que vous restiez dans l'instant, il vous fixe un objectif, un but... et ce but est comme l'horizon : il s'échappe, se recule au fur et à mesure que vous avancez. C'est un leurre. Vous êtes arrivé sur La Voie, vous qui avez reçu la Révélation et les quatre piliers de l'agya, le satsang du guide alors c'est ici et maintenant que ça se passe. Ouvrez les yeux et réalisez.

 

 

 

Voir les choses de plus près

 

 

 

Souvent, on voit les choses de loin, elles semblent banales, mais quand on s'approche, le merveilleux apparaît. La Grâce est là et elle est parfaite. Affinez votre regard. La Voie est le chemin et le but en même temps. Vous observez l'agya, vous êtes donc arrivé. Alors où aller maintenant ? Continuez d'y marcher. Vous êtes des Marcheurs, alors marchez. C'est comme un pèlerinage. Ne soyez pas pressé d'arriver à Saint-Jacques, profitez de chaque pas. « Chantant la gloire du Seigneur en pranam, déterminé dans l'Observance, le dévot n'a qu'amour et reconnaissance. » (Bhaktimàrga 2-6-13)

 

 

Un pèlerinage est le chemin. Vous imaginez aller à Saint-Jacques en avion !? C'est comme des gens riches, en Asie, qui font leurs pèlerinages en civières, portées par des sherpas ! Ce qui compte, c'est de marcher et chaque pas vous fait avancer en conscience. Ainsi est La Voie.

 

 

 

Chaque pas compte

 

 

 

Quand on est sur la route de Compostelle, le but n'est pas de voir le paysage qui est en haut de la côte, de l'autre côté du virage, ni la journée du lendemain. Le but, c'est de marcher et chaque pas rapproche de l'essentiel. C'est ainsi sur La Voie : chaque jour passé dans l'Observance rapproche de l'essence dont la source est intérieure. Aimez vivre, aimez ce que vous voyez, ce que vous entendez, car vous êtes là pour le voir et pour l'entendre. Rendez grâce à L'Un de cette Grâce d'être vivant. L'agya, les quatre piliers sont faits pour vous y aider. L'état de béatitude, c'est d'être bien ici et maintenant, sans désirs.

 

 

 

 

 

 

 

Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein ''bénéfice'' de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com

 

Sri Hans yoganand ji.

 

Tag(s) : #satsang, #présent, #souffrance, #dualité, #lavoie, #spiritualité, #bonheur
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