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English below. La Grâce de Dieu est là tout le temps, pour tout le monde, mais tout le monde n'en a pas conscience. Sans conscience de la Grâce, comment lui obéir et, ainsi, en profiter pleinement ?

Satsang de sri hans Yoganand ji sur la spiritualité, La Voie, la Grâce.
La Grâce est là tout le temps, c'est à vous d'y être attentif

 

Les mots en bleu sont des liens menant à des textes explicatifs.

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English below

 

L'accueil du blog

 

 

1. La Voie ou Veda* (dharma), ne remplace pas l'existence quotidienne. Ce n'est pas comme pour ces hommes qui se présentent à la Légion étrangère, pour changer de vie et à qui l'on donne un nouveau nom. L'existence est faite de nombreuses choses, de gens, de devoirs, d'obligations professionnelles et familiales et l'Observance** n'efface tout pour tout remplacer.

 

* Veda : Ce mot (sanskrit), ici ne désigne pas l'ensemble de textes révélés aux sages « rishis » mais la connaissance. Le mot « Veda » signifie, en sanskrit, « vision », « connaissance ». On ne parle pas des connaissances que l'on peut lire dans des livres ni apprendre, mais de la connaissance révélée, dont la source est intérieure.

 

** Observance : pratique assidue de la sadhana (corpus de pratiques) de La Voie.

 

2. Ce qui fait le monde, c'est notre regard. Si notre regard change, le monde change. L'Observance change notre regard, alors les choses changent pour nous. C'est comme quelqu'un de malheureux qui changerait de pays, pour laisser son malheur derrière lui et changer de vie. Dans ce nouveau pays, après quelque temps, il serait de nouveau malheureux. La raison de son malheur, il la porte en lui et où qu'il aille, elle restera en lui.

 

3. Un aphorisme, du Yogasûtra, dit : « Par la maîtrise dans l'inspiration, on se tient sans attachements au-dessus de la boue des marais, des épines et de la mort. » (livre trois, aphorisme 39). Le problème est intérieur, la solution aussi. Quoi qu'il arrive, allez chercher la solution en vous, avant tout.

 

L'Observance

 

4. L'Observance donne la conscience du « Saint-Nom* » sans rien enlever à la vie, ça lui donne quelque chose en plus, de la couleur, du goût et de la texture. Rien de ce qui faisait notre vie ne change, mais notre regard a changé et notre réalité avec lui. Une autre conséquence de l'Observance, c'est que notre regard plus subtil voit l'action de la Grâce* dans les événements de la vie et nous pouvons alors aller où elle veut nous mener.

 

* Saint-Nom : « Satnam », « Parole » (Logos), « Vertu du Tao ». Force active de l'harmonie du Tout, présente en toutes choses et leur donnant la vie. La conscience du « Saint-Nom » a, pour conséquence, la béatitude.

 

* Harmonie en action. Guidance de ceux qui la perçoivent et la suivent. Les chrétiens parlent de providence.

 

5. La société humaine, avec ses aberrations, on ne peut pas l'éviter, sauf d'être moine, ermite, ou hors réseau. La plupart de ceux qui arrivent à La Voie, qui demandent à recevoir la Révélation et se proposent d'observer son agya*, n'arrivent pas vierges. Ils ont eu une vie, avant, et y sont souvent bien installés. Ils ne vont pas quitter famille, travail et amis pour vivre en ermites ! Il faut bien qu'ils fassent avec. Il y a une notion très importante, pour un observant de La Voie, c'est le respect de ses obligations, de ses devoirs.

 

* Ensemble des quatre piliers de la sadhana de La Voie. Une sadhana (ce qu'il faut faire) est un ensemble de pratiques, de recommandations qui font une voie (màrga) spirituelle.

 

6. Un ancien maître de La Voie, un éveillé disait : « Assume tes devoirs, sans chercher à les fuir et sans être lié ni par le succès ni par l’échec, c'est ta liberté. » (Bhagavad-Gîtâ, 2:47/le chant de l'éveillé, extrait de 1:10).

 

7. Ce maître oublié, que les « aryas* » surnommaient « le krishna » ou « le noir », disait aussi : « La conscience de la Grâce vient aux Hommes qui s’acquittent de leurs devoirs avec dédication et par l'Observance des piliers de La Voie. Les devoirs sont donnés par la connaissance et la connaissance vient de la conscience de l'Unité. Cette conscience se trouve dans l'accomplissement de ses devoirs et l'Observance de l'agya. » (Bhagavad-Gîtâ, 3:14/Le chant de l'éveillé, extrait de 2:4)

 

* Aryas, ou aryens. Terme signifiant « nobles ». Ces nobles habitaient une région, au nord des Indes védiques, l'Aryavarta. Les Aryens étaient originaires de la Bactriane* et des plateaux de l'Iran (la Perse et avant l'empire assyrien). Ils étaient blancs de peau et les peuples originaires de l'Inde avaient la peau sombre, voir telle que les noirs d'Afrique. Les aryas surnommaient tous les Indiens « natifs » de « krishna ». C'était l'équivalent du mot « nègre », pour les blancs en Amérique, à une certaine époque. Le maître oublié, dont « le chant de l'éveillé » (ou Bhagavad-Gîtâ) est l'enseignement, était une personne sombre de peau.

 

* Bactriane : ancienne région d'Asie centrale s'étendant entre les montagnes de l'Hindou-Kouch et l'Oxus (Amou-Daria), sur le nord de l'Afghanistan actuel. La Bactriane fut le premier foyer du zoroastrisme.

 

La Grâce

 

8. Rien au monde ne peut nous apporter une vision de l'existence comme l'Observance nous apporte, à part, peut-être, le premier grand amour de notre vie. La Voie est un grand amour qui n'en finit pas et où l'on ne risque pas d'être abandonné. On peut toujours abandonner la pratique, mais la Grâce ne nous abandonne jamais.

 

9. Dans un livre de Giovanni Guareschi, « Don Camillo » et un film : « Le retour de Don Camillo », le prêtre, joué par Fernandel, est envoyé en pénitence dans un petit village de montagne. Don Camillo avait l'habitude de parler à Jésus et Jésus lui répondait. Mais dans ce village, il n'entendait plus Jésus lui parler. Il se disait que c'était la grande croix de l'autel de son église qui lui manquait, aussi alla-t-il la chercher. C'était un sacré défi, la croix pesait lourd et le chemin était très long et malaisé.

 

10. Il fait nuit, c'est l'hiver, il neige. Après de longs efforts, dignes du chemin de croix de Jésus, Don Camillo tombe dans la neige, épuisé, la croix sur son dos et là, Jésus lui parle et l'encourage. Alors Don Camillo se réjouit, reprend courage et demande à Jésus pourquoi il ne lui parlait plus. Jésus lui répond qu'il n'a jamais cessé de lui parler, mais que c'est lui, Don Camillo, qui ne l'entendait plus, tant son esprit était occupé par sa vanité.

 

11. C'est ainsi, avec la Grâce de Dieu : elle est là tout le temps, pour tout le monde, mais tout le monde n'en a pas conscience. Sans conscience de la Grâce, comment lui obéir et en profiter pleinement ? L'Observance de l'agya permet à cette conscience de la Grâce d'émerger et de perdurer. Ainsi il nous est possible d'aller dans le sens de l'harmonie du Tout (ou Dieu, ou Tao) et d'accomplir le pourquoi de notre vie. Alors, tout prend un sens.

 

Les boutons de partage sont à la suite de la traduction. Si ce texte vous a apporté quelque chose, partagez sur les réseaux sociaux pour que d'autres puissent le lire.

 

 

Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein « bénéfice » de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com

 

Grace-Conscious

 

1. The Path or Veda* (dharma) does not replace daily existence. It’s not like these men who come to the foreign legion, change their lives and get a new name. The existence is made up of many things, people, duties, professional and family obligations and the Observance** does not erase everything to replace everything.


*  This word (Sanskrit) here does not refer to the set of texts revealed to the wise “rishis” but to knowledge. The word “Veda” in Sanskrit means “vision”, “knowledge”. We are not talking about knowledge that can be read in books, nor learn, but about revealed knowledge, whose source is inner.


** Observance: diligent practice of Sadhana (corpus of practices) of The Path.


2. What makes the world is our gaze and if our gaze changes, the world changes. The Observance changes our look, so things change for us. It is like someone who is unhappy and moves from one country to another, to leave his misfortune behind and change his life. In this new country, after some time, he would be unhappy again. The reason for his misfortune, he carries it in him and wherever he goes, it will remain in him.


3. An aphorism, from the Yogasûtra, says, "By mastery in inspiration, one stands unattached above the mud of swamps, thorns and death" (book three, aphorism 39). If the problem is internal, so is the solution. Whatever happens, go and find the solution in yourself, above all.

 

The Observance

 

4. The Observance gives the consciousness of the «Holy-Name*» without taking anything away from life, it gives it something more, color, taste and texture. Nothing that made our life changes, but our gaze has changed and our reality with it. Another consequence of the Observance is that our more subtle gaze sees the action of Grace* in the events of life and we can then go where it wants to lead us.


* "Satnam", "Word"  (Logos), "Virtue of the Dao". Active force of the harmony of the Whole, present in all things and giving them life. The consciousness of the "Holy-Name" has, as a consequence, bliss.


* Harmony in action. Guidance from those who perceive and follow it. Christians speak of providence.


5. Human society, with its aberrations, cannot be avoided, except to be monk, hermit, or off-grid. Most of those who arrive at The Path, who ask to receive Revelation and propose to observe its agya*, do not arrive virgin. They have had a life before and are often well settled. They will not leave family, work and friends to live as hermits! They have to deal with it. There is a very important notion, for a observer of The Path, is the respect of his obligations, of his duties.


*  All four pillars of The Path sadhana. A sadhana (what to do) is a set of practices, recommendations that make a spiritual path (màrga).


6. A former Master of The Path, an awakened said, "Take up your duties, not seeking to flee from them, and not bound by success or failure, it is your freedom" (Bhagavad-Gita, 2:47).


7. This forgotten master, whom the "aryas*" called "Krishna" or "black", also said: "The consciousness of Grace comes to Men who carry out their duties with dedication and Observance of the pillars of The Path. Duties are given by knowledge and knowledge comes from the consciousness of Unity. This consciousness is found in the fulfilment of his duties and the Observance of the agya." (Bhagavad-Gita, 3:14)


* Aryas or Aryans. Meaning “nobles”. These nobles lived in a region north of the Vedic Indies, the Aryavarta. The Aryans were native to Bactria* and the plateaus of Iran (Persia and before the Assyrian Empire). They were white-skinned and the native peoples of India had dark skin, even such as the blacks of Africa. Aryas called all Indians “native” to “krishna”. It was the equivalent of the word “negro” for white people in America at one time. The forgotten master, whose "song of the awakened" (or Bhagavad-Gita) is the teaching, was a person of dark skin.


* Bactria: Ancient region of Central Asia stretching between the mountains of Hindu-Kush and Oxus (Amou-Daria), in the north of present-day Afghanistan. Bactria was the first home of Zoroastrianism.

 

The Grace

 

8. Nothing in the world can bring us a vision of existence as the Observance brings us, except, perhaps, the first great love of our life. The Path is a great love that never ends and where we are not likely to be abandoned. We can always abandon practice, but Grace never abandons us.


9. In a book by Giovanni Guareschi, "Don Camillo" and a film:"The return of Don Camillo", the priest, played by Fernandel, is sent to penance in a small mountain village. Don Camillo used to speak to Jesus and Jesus answered him. But in this village, he no longer heard Jesus speak to him. He said to himself that it was the large cross on the altar of his church that was missing, so he went to look for it. It was quite a challenge, the cross weighed heavily and the way was very long and difficult.


10. It’s dark, it’s winter, it’s snowing. After long efforts, worthy of The Path of the Cross of Jesus, Don Camillo falls in the snow, exhausted, the cross on his back and there, Jesus speaks to him and encourages him. So Don Camillo rejoices, takes heart and asks Jesus why he no longer spoke to him. Jesus replied that he had never stopped speaking to her, but that it was he, Don Camillo, who no longer heard her, so much was his mind occupied by his vanity.


11. This is how it is, with the Grace of God: it is there all the time, for everyone, but not everyone is conscious of it. Without consciousness of Grace, how can we obey it and enjoy it to the full? The Observance of the agya allows this consciousness of Grace to emerge and endure. Thus it is possible for us to go in the direction of the harmony of the Whole (or God, or Dao) and to accomplish the why of our life. Then everything makes sense.

 

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This satsang may help you in your spiritual research, I hope, but I must say this: it was said at the house where I live, recorded and then transcribed for the initiates who received the Revelation. The full 'benefit' of this satsang can only be achieved if you have had this Revelation and practice the four pillars. For more information, contact lavoie.eu@gmail.com

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