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Beaucoup de choses, auxquelles on tenait, ne valent pas le coup, finalement, alors on simplifie sa vie et ça, c'est encore une bonne démarche ! C'est la vie, l'âge qui nous apprend ça... Ah, « Si jeunesse savait, si vieillesse pouvait ! » (Henri Estienne, « Les prémices », 1528-1598)

Satsang de sri hans Yoganand ji, à propos de spiritualité et d'écouter sa raison, au lieu de ses émotions.
Il faudrait être sage comme un vieux et en forme comme un jeune ou alors...

 

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L'accueil du blog

 

 

Rien n'est plus urgent, plus important que de s'en remettre au Saint-Nom. On est si faible, si vulnérable quand on l'oublie ! On peut si facilement tomber et se retrouver dans l'insatisfaction, la peur, la confusion et souffrir.

 

Sauf cas exceptionnels, situations dramatiques, la souffrance n'est pas une obligation, ni la peur, la confusion, l'insatisfaction. Ne demandez pas à Dieu de vous soulager, de vous aider, il le fait déjà, mais vous ne vous en rendez pas compte ; vous regardez ailleurs ! Dieu ne peut pas vous obliger.

 

Dieu, son Saint-Nom, sa guidance vous donne du bien-être à chaque instant, encore faut-il vous mettre où vous pouvez le recevoir. Si vous aimez les couchers de soleil, mais que vous fermez les volets, n'attendez pas que le soleil les ouvre à votre place !

 

Quand on s'oublie, au profit du Saint-Nom, on se retrouve en paix. Il n'y a pas de peine, pas d'inquiétude, pas de confusion dans le Saint-Nom. Mais, est-ce que vous vous oubliez ? Sincèrement ?

 

Nous sommes

imparfaits

 

On ne peut pas faire passer le Saint-Nom avant, quand des choses demandent toute notre attention. On oublie le Saint-Nom, de pratiquer la technique. On sait que le Saint-Nom ne va pas disparaître, alors on le quitte un peu sans s'inquiéter de ne plus le retrouver.

 

Nous sommes imparfaits, faibles et la force vient avec le temps. C'est pour ça que l'on revient et revient encore, chaque fois un peu plus fort. Le temps n'existe pas, on n'est pas pressé ! En attendant d'être fort, on a besoin de consolation, d'être rassuré, alors, le Saint-Nom est là pour ça, à travers les piliers de La Voie, ses pratiques et son enseignement.

 

Si nous étions faits que de l'âme il n'y aurait pas de problèmes, mais ce n'est pas le cas : nous sommes, avant tout une créature, une sorte d'animal, avec des instincts, des hormones, un mental, un corps, avec ses émotions, ses besoins et ses désirs. Ce n'est pas pour rien, tout ça, chaque chose a sa raison d'être, même si chaque médaille a son revers.

 

Chaque chose a son contraire et si on veut la chose, il faut savoir accepter son contraire. « C'est toujours ainsi, les contraires existent l'un par l'autre comme l'être et le non-être. Le difficile et le facile se comparent mutuellement. Le long et le court le sont l'un par rapport à l'autre. Le haut et le bas montrent l'un à l'autre leur différence. La tonalité et la voix s'accordent mutuellement. L'antériorité et la postériorité ne vont pas l'une sans l'autre. » (Lao-Tseu, Tao-Te-King, extrait de 1:2)

 

Un fromage qui demande dix-huit mois d'affinage, ne pourra pas être affiné en six mois ! La conscience, l'âme est comme un fromage qui doit être affiné. On ne peut pas aller plus vite que la musique.

 

Nous avons les outils, pour s'affiner, avec les quatre techniques et les quatre piliers de l'agya, avec l'enseignement du maître (ou animateur de La Voie !), alors observons l'agya, avec foi et patience. Pratiquons avec constance, parce que si l'on peut aller sur la batterie, ça ne dure qu'un moment, il faut quand même que l'alternateur produise de l'énergie.

 

Les quatre piliers de l'agya sont là pour faire tourner l'alternateur. La méditation produit l'énergie, le service fabrique la réalisation et le satsang régule la tension. Les angas tiennent l'ensemble en bon état de fonctionnement. C'est une sadhana parfaite ! Vraiment, elle est parfaite et plus on la pratique, plus on se rend compte à quel point !

 

L'aveuglement

 

La confusion, c'est comme la bêtise ; plus on est confus et moins on s'en rend compte. Avec le temps, l'expérience, on finit par s'en rendre compte. Ne pas se rendre compte que l'on est dans la confusion, ça porte un nom : « L'aveuglement » et il n'y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir, ça, c'est la « mauvaise foi ».

 

Il est besoin d'un minimum de bonne foi pour suivre une voie spirituelle authentique. Si vous voulez la spiritualité vraie, sans les inconvénients, alors vous êtes mal parti. Tout a un prix et ce qui est important a un prix élevé. Là, je ne parle pas d'argent, mais de sincérité, de remise en cause.

 

La vie est plus belle avec le Saint-Nom, la conscience du Saint-Nom que sans. Quand on y a goûté, on ne peut plus faire sans. On parle souvent de la motivation, de l'intention, en disant que plus que l'agya, son Observance, ce qui compte, c'est l'intention, la posture-intérieure qui sous-tend la pratique. Pratiquer parce que c'est mieux avec que sans est une excellente motivation ! Sans la méditation, sur le Saint-Nom, on vit en apnée.

 

Peut-être que, quand vous avez voulu recevoir la Révélation, c'était pour toutes sortes de raisons, qui ne concernent que vous, mais pour rester sur La Voie, dans l'agya, oubliez ces anciennes motivations et mettez-vous à jour. C'est mieux avec, que sans, ça devrait être suffisant, pour réaliser.

 

Beaucoup de choses, auxquelles on tenait, ne valent pas le coup, finalement, alors on simplifie sa vie et ça, c'est encore une bonne démarche ! C'est la vie, l'âge qui nous apprend ça... Ah, « Si jeunesse savait, si vieillesse pouvait ! » (Henri Estienne, « Les prémices », 1528-1598)

 

Vivez votre vie sans vous éloigner du Saint-Nom et laissez la Grâce, la marche des choses, faire ce qu'ils ont à faire. Sachez classer les choses par ordre d'importance, hiérarchiser les priorités. C'est vrai que pour faire ça, avec un minimum d'à-propos, l'expérience, l'âge ne sont pas inutiles.

 

Les jeunes feraient bien de prendre des leçons auprès des vieux, mais depuis quand les jeunes écoutent les vieux ? C'est pareil en spiritualité ; qui écoute une personne humaine vivante pour s'accomplir spirituellement ?

 

Même les anciens maîtres vivants, qui étaient des êtres-humains, comme tout le monde, ont été transformés en dieux, en fils de dieu, en avatars de Vishnou ! Pourquoi ? Parce qu'on le vaut bien !

 

 

Les boutons de partage sont à la suite de la traduction. Si ce texte vous a apporté quelque chose, partagez sur les réseaux sociaux pour que d'autres puissent le lire.

 

 

 

Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein ''bénéfice'' de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com

 

Tag(s) : #jeunesse, #savoir, #expérience, #pratique, #spiritualité, #lavoie, #satsang
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