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Pendant que vous méditez, il n'y a pas de sentiments, pas de pensées, il y a l'objet de la méditation. Vous pratiquez les techniques, comme vous les avez reçues. Il ne s'agit pas de vivre l'Amour de Dieu, il s'agit d'être dans la non-pensée pour qu'apparaisse l'immense vide plein de paix du Royaume.

Satsang de sri hans Yoganand ji sur la spiritualité, La Voie, l'amour et la méditation.
Muriel Robin disait dans un sketch : " Moi, à 4 heures du matin, je n'aime personne, JE DORS ! "

 

Les mots en bleu sont des liens menant à des textes explicatifs.

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L'accueil du blog

 

 

En spiritualité, il n'est pas interdit d'être intelligent ni d'avoir de l'instruction. Pour ce qui concerne la méditation profonde, ni l'intelligence ni l'instruction ne sont d'une quelconque utilité.

 

Quand vous êtes assis face à un magnifique coucher de soleil, vous ne réfléchissez pas aux raisons physiques de ce phénomène.

 

Quand vous regardez un coucher de soleil, que vous vivez un moment d'exception, contentez-vous de vous laisser pénétrer par la magie du moment. C'est pareil pour la méditation. « La méditation est contemplation ». (Bhaktimàrga 320).

 

« Le yoga est l'indifférence aux variations du mental ». (Yogasûtra 1:2). Nous devons préciser qu'à l'époque de la rédaction du yogasûtra, le mot sanskrit : « yoga », signifiait « liberté », « repos ». Ce n'est qu'avec Adi Shankara, un maître spirituel, que le mot a pris le sens d'unité, « union ».

 

Aussi, quand Patanjali écrivait : « yogà citta-vrtti-nirodhah », il n'écrivait pas : « Le yoga est l'indifférence aux variations du mental » mais : « La liberté (ou le repos), est l'indifférence aux variations du mental ».

 

Quand bien même, vous ne croiriez pas ce que je viens de dire, à propos du sens du mot « yoga » que ça ne changerait rien, cet aphorisme dignifierait : « L'Unité* est l'indifférence aux variations du mental » ou : « L'unité est indifférente aux variations du mental ».

 

* La conscience de l'Unité.

 

Dans la béatitude, ne réfléchissez pas, ressentez, elle n'a pas de concepts, pas d'idées, pas de mots. Il ne s'agit pas de la même dimension. Quand on entre dans Dhyàna, la confusion, la pensée ne sont plus. Qu'une pensée soit retenue par votre attention et la béatitude s'en va.

 

« Celui qui s'oublie s'unit à l'Un dans la béatitude. ». (Bhaktimàrga 342).

 

Vous ne pouvez pas enflammer d'allumette au fond de l'eau. C'est pareil pour la vacuité pleine de la paix de Satçitananda, ou Royaume : vous ne pouvez pas y demeurer en pensée. Si vous pensez, la paix n'infuse pas autant votre âme. Pour que votre cœur batte, il n'a pas besoin que vous y réfléchissiez, vous n'êtes pas à surveiller chaque battement.

 

La méditation

n'est pas les sentiments

 

Pendant que vous méditez, il n'y a pas de sentiments, pas de pensées, il y a l'objet de la méditation. Vous pratiquez les techniques, comme vous les avez reçues lors la Révélation, et en cas de doute, vous me demandez une révision, je suis là pour ça.

 

En méditation, il ne s'agit pas de vivre l'Amour de Dieu, mais d'être en dehors des émotions pour qu'apparaisse la conscience de l'harmonie du Royaume. Vous pouvez ressentir l'amour de Dieu, mais ce n'est pas une raison pour quitter la pratique de la technique.

 

Si vous ressentez un feeling d'amour, très bien, mais ne quittez pas la technique. Dans le service, vous pouvez profiter tout votre saoul du feeling de paix, pas dans la méditation, à moins que ce soit plus fort que vous et que ça vous emporte !

 

Après la méditation, même si vous avez eu l'impression de vous ennuyer, votre esprit s'éclaircit, votre conscience s'approfondit, votre existence se simplifie, mais vous ne vous en rendez compte qu'après ! Il se peut que vous ne fassiez pas la relation de cause à effet.

 

Un guide n'est pas

un maître à penser

 

Le guide n'est pas à l'intérieur de celui qu'il guide. Un guide spirituel véritable, montre comment aller profond en soi. Après les gens prennent ou ne prennent pas ce que le guide donne. Seuls, les plus motivés ont à cœur de recevoir son enseignement.

 

Chacun réalise avec ce qu'il a en lui : un guide ne peut rien mettre dans les gens qu'ils n'avaient déjà ! La réponse est déjà là ; dans l'âme.

 

Tout le monde n'est pas dans dhyàna (méditation profonde) tout de suite, mais vous pouvez méditer sans être dans dhyàna. Méditer, c'est bien, même si on ne va pas toujours très profond, l'important, c'est la constance dans l'Observance de l'agya.

 

La Grâce bénit même ceux qui ne vont pas profond, s'ils observent l'agya.

 

On ne peut pas se servir de l'intellect pour avoir conscience de la paix, ce n'est pas le bon outil. C'est comme si on voulait puiser de l'eau avec une passoire ! L'intellect a une utilité, mais pas pour la méditation.

 

On peut collectionner les savoirs et les concepts, si on ne leur accorde pas plus d'importance que les timbres d'une collection de timbres.

 

« Les connaissances apprises ne sont que des fleurs sans parfum, sources d'erreurs. C'est pourquoi le sage se fie au Tao et non aux apparences. Il considère le fruit, plutôt que la fleur, ignorant l'une, il cueille l'autre. »  (Lao-Tseu, Tao-Te-King, 38)

 

Dans la méditation, aucune pensée ne vaut d'être suivie ! Vous en avez ? Ne les écoutez pas ! Elles reviennent ? Concentrez-vous de nouveau sur la technique. Vous réaliserez plus tard, dans le service.

 

C'est étrange comme la vacuité, le vide, la non-pensé, le silence peut faire peur. Ce n'est pas si étrange que ça, quand on sait qui a peur.

 

Il ne doit, y avoir que le Saint-Nom, rien d'autre. Si vous ressentez de l'amour, et qu'il vous gêne pour méditer, ne vous concentrez pas dessus, après tout l'amour n'est pas un gage de vérité : il y a des gens qui aiment leur voiture, l'argent, la brandade de morue ! Et puis s'il est plus fort que tout et qu'il vous emporte, c'est que c'est Son Amour, alors tant mieux !

 

Dans le service, si vous n'entendez pas le Saint-Nom, mais que vous ressentez le feeling, c'est bien, gardez ce feeling ! Le service est le lieu de la dévotion, bhakti, de l'amour et de la Réalisation.

 

En méditation, on médite, on n'aime pas ! C'est comme celui-là qui répond, quand en pleine nuit, on lui demande : « Tu m'aimes ? », « Non, la nuit, je n'aime personne, je dors ! ».(Muriel Robin : La lettre)

 

 

Les boutons de partage sont à la suite de la traduction. Si ce texte vous a apporté quelque chose, partagez sur les réseaux sociaux pour que d'autres puissent le lire.

 

 

 

Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein ''bénéfice'' de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com

 

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