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C'est depuis l'intérieur que l'on peut distinguer la Màyà et la réalité, faire le tri. La Màyà, c'est tout ce qui tourne, la réalité, c'est tout ce qui est fixe ! C'est comme la machine à voyager dans le temps : elle est fixe et c'est le reste qui bouge et devient flou. C'est ainsi, quand on est bien centré : tout tourne et nous, on est centré, bien à l'abri et au calme.

Satsang de sri hans Yoganand ji sur la spiritualité, La Voie, la méditation, l'instant présent, le centre.
L'instant présent est éternel, c'est en dedans que l'on trouve ce point fixe où fixer son attention

 

Les mots en bleu sont des liens menant à des textes explicatifs.

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L'accueil du blog

 

 

Les peuples heureux n'ont pas d'histoire. Les observants assidus de La Voie n'ont rien à dire. Si l'on me demandait mon avis, je ne dirais rien parce que c'est juste quelque chose dont on peut profiter. Mais, une partie du satsang passe par les mots et notre mental a besoin de mots pour comprendre et adhérer, alors le satsang est souvent donné par des mots.

 

Dans la béatitude, on est béat, c'est notre attitude ; une attitude béate. « Alors, explique ce que tu as, ce que tu ressens ! » Mais, je ne peux pas, ce n'est pas descriptible, il n'y a rien ! Et ce rien est tout ; le Tout. Il est comme une grande cathédrale sans piliers, ni arches, ni vitraux, juste une résonance.

 

On n'a rien à dire, on est simplement heureux. C'est l'expérience du Saint-Nom. Quand on est en méditation, on est à l'affût de la moindre expérience. Quand notre attention est parfaitement coordonnée au Saint-Nom, alors on connaît cette cathédrale de silence vibrant.

 

Le point fixe

 

Quand on est centré, c'est comme ces films où il y a un point fixe et tout le reste est accéléré. Ce sont ces plans-séquences, où l'on filme en continu un endroit, ensuite on nous le propose en accéléré : les foules, les véhicules, les nuages du ciel et la lumière changent et bougent très vite,  le point de référence ne bouge pas. C'est ainsi, quand on est bien centré : tout tourne et nous, on est à l'abri.

 

Est-on certain d'être là après ? Non, ce dont on est sûr, c'est d'être là maintenant, alors il faut en profiter maintenant. On est là, comme l'axe d'une toupie, et le monde tourne, le temps tourne et nous sommes immobiles en méditation, au cœur de l'instant, conscient de sa Grâce.

 

Quand on interagit avec quelqu'un, le tourbillon nous prend tout de suite. On peut ne pas trop s'éloigner de notre axe. Quand on est seul, on revient au centre et il est là, il n'a ni bougé ni changé, et on peut s'y reposer encore.

 

C'est depuis l'intérieur que l'on peut distinguer la Màyà (illusion) et la réalité, faire le tri. La Màyà, c'est tout ce qui tourne, la réalité, c'est tout ce qui est fixe ! C'est comme la machine à voyager dans le temps : elle est fixe et c'est le reste qui bouge et devient flou.

 

Ne cherchez pas

à comprendre

 

Si vous me permettez un conseil, le conseil d'un vieux : ne cherchez pas à comprendre, quand il s'agit de spiritualité authentique. C'est bien de comprendre, c'est même indispensable : sans compréhension pas de réalisation possible, mais il ne faut pas chercher à comprendre.

 

Allez en vous, aussi souvent et profondément que possible et vous comprendrez sans avoir à lire ni à apprendre quoi que ce soit.

 

Je me souviens de l'époque où je vivais seul au beau milieu de la forêt, il n'y avait que la nature et le ciel. Il y avait aussi et par-dessus tout le Saint-Nom, comme la partition d'une bande-originale.

 

La Création est comme une symphonie, dont le Saint-Nom est la partition, le chef d’orchestre, c'est L'Un. Quand tu es là, à l'entendre, c'est superbe ! Tu as conscience d'assister à un opéra divin et tout est parfait.

 

Quand tu es observant de La Voie et seul en pleine nature, tout ce que tu vois, tout ce que tu entends te ramène à l'intérieur. C'est pour ça qu'en revenant des Indes, j'ai toujours vécu en pleine campagne.

 

La nature, la Création te servent de post-it permanent. La musique de la nature, du vent dans les feuilles, des oiseaux, des pignes qui claquent dans les pins ne t'empêchent pas d'entendre le Saint-Nom, comme c'est facile, alors, d'y rester ! C'est ça que cherchent les ermites.

 

Notre refuge

 

À l'inverse, il arrive, quand tu es dans la société des Hommes, que leurs bruits et leur agitation te déconcentrent… C'est pour ça qu'un pratiquant cherche le calme à chaque fois que c'est possible. La société humaine n'est pas en harmonie avec... l'harmonie divine, la preuve ? Elle ne te renvoie pas à l'harmonie qui est en toi, bien au contraire. C'est l’œuvre du faux-ego.

 

Certains s'organisent pour favoriser cette union, comme ces citadins qui quittent la ville et leur travail pour la campagne. Il faut choisir, mais sans pour autant négliger ses devoirs, quand d'autres personnes dépendent de nous.

 

Pour aller en son dedans, il faut s'isoler du dehors. Alors, on trouve ce que l'on cherche.

 

 

Les boutons de partage sont à la suite de la traduction. Si ce texte vous a apporté quelque chose, partagez sur les réseaux sociaux pour que d'autres puissent le lire.

 

 

 

Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein ''bénéfice'' de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com

 

Tag(s) : #instant, #saintnom, #centre, #bonheur, #méditation, #lavoie, #spiritualité
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