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L'Homme accumule et pas seulement les biens matériels, il peut accumuler les souvenirs, les concepts, les conquêtes amoureuses. Il peut accumuler l'argent, les points, dans les commerces, les miles en avion. Il aime bien accumuler, l'être-humain, c'est inhérent à sa nature. Il a peur de manquer.

Satsang de sri hans Yoganand ji sur la spiritualité, La Voie, la cupidité, le détachement, la vie.
L'Homme aime amasser, des connaissances, des expériences, des biens au-delà de ses besoins

 

Les mots en bleu sont des liens menant à des textes explicatifs.

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L'accueil du blog

 

 

Il existe un syndrome dont l'Homme souffre, c'est le syndrome de l'écureuil. Vous connaissez tous l'écureuil, ce petit rongeur qui vit dans les arbres et vous connaissez tous son habitude.

 

L'habitude de l'écureuil, c’est d'amasser des provisions pour l'hiver, glands, noix, noisettes et autres choses. Il amasse, il amasse et cache, en divers endroits, le nécessaire pour l'hiver.

 

L'Homme a aussi cette manie de l'accumulation. Pour certains, c'est pathologique. On a tous vu de ces gens dont les jardins sont remplis de trucs, il y en a partout. Dans leurs maisons, c'est pareil, on ne peut pas y marcher droit, obligé de contourner des empilements d'objets.

 

L'Homme n'accumule pas seulement les objets, il accumule les souvenirs, les concepts. Il peut aussi accumuler l'argent, les points, les miles. Il aime accumuler, l'Homme, c'est inhérent à sa nature. Il a peur de manquer.

 

Alors, quand il s'agit de la spiritualité comme le bouddhisme, le jaïnisme, il veut accumuler les bons karmas pour, son incarnation suivante, pour y avoir une belle et agréable vie.

 

Il n'y a rien à accumuler

 

Le dévot (amoureux de Dieu), l'observant, que peut-il accumuler ? C'est compliqué, parce qu'il a le désir d'accumuler, comme son penchant l'y pousse… Dans une religion où la jnana n'est pas une connaissance non apprise, l'Homme accumule les connaissances des livres.

 

L'Homme accumule des connaissances sur le sanskrit, la Trimurti, les chakras, le pranayama, les déités, etc. Il accumule les informations, comme si, au bout d'un moment, sa tête pleine de savoir, il allait être meilleur, il allait réussir sa vie spirituelle. Eh bien, c'est faux !

 

« Avec peu de connaissance, on gagne la paix ;

avec beaucoup de savoirs, on gagne la confusion. »

Tao-Te-King, extrait de 1.22

 

Le disciple, qui a un minimum compris ça, que peut-il accumuler ? Que peut-il mettre de côté ? Il ne peut pas mettre de côté le Saint-Nom, il n'en a pas besoin ! Le Saint-Nom est là tout le temps. Il est disponible immédiatement, chaque fois que l'on cherche à en profiter. Dès que l'on veut profiter de l'état d'intense satisfaction, où nous met la conscience de sa présence en nous, il suffit de méditer, de revenir à La Voie.

 

Le Saint-Nom

est toujours là

 

Quand on veut se connecter à Satçitananda (le Royaume), on le fait tout de suite. Ce n'est peut-être pas toujours une expérience remarquable, comme celle décrite par Lopsang Rampa, quand il raconte qu'on lui a ouvert le troisième œil à l'aide d'un trocart enfoncé dans son front, mais ce n'est pas un fantasme, la béatitude.

 

On peut en être plus ou moins conscient, qu'importe, ça ne change rien à la béatitude. Elle est toujours à 100 % de ses capacités et, selon le pourcentage de l'attention que vous lui portez, vous aurez une « part » de béatitude plus ou moins importante. Plus vous serez concentré, plus vous ressentirez cette perfection.

 

C'est vrai qu'au début, quand on médite sur le Saint-Nom (ou Verbe), en méditation formelle, ou dans le service, on atteint une phase, après dhàranà (phase de concentration), où on a l'impression qu'il n'y a rien, un peu comme le début de dhyana (méditation profonde) ; c'est le vide, le silence.

 

Juste après il y a la béatitude, le sourire-intérieur, il y a la vérité qui nous occupe. Il y a une grande paix et ça on ne peut pas l'accumuler. On ne peut pas thésauriser la béatitude.

 

Vous savez, l'habitude d'accumuler des Hommes se manifeste aussi dans l’informatique ! Êtes-vous les tenants du cloud ou êtes-vous les tenants du disque dur ? Dans le cloud, on peut tout trouver, sauvegarder.

 

On n'a pas besoin de télécharger d'applications, on les trouve en ligne ! Il y a des gens qui ont besoin de posséder, de les garder et de les mettre dans des boites. C'est pareil avec La Voie, avec l'amour de Dieu, avec la béatitude ; c'est tout le temps là et il ne tient qu'à nous de nous connecter.

 

Le signal de Dieu

 

Il y a un signal wifi très puissant, mais pas toxique du tout, rassurez-vous, et en nous il y a le récepteur, fait de la même matière, le hardware et le driver faits pour recevoir ce signal, cette énergie divine qui fait que notre corps reste vivant, debout et que son cœur bat, que ses poumons se remplissent et se vident d'air.

 

Il y a juste à fermer les yeux et à méditer (quand on connaît la technique de méditation). On peut aussi pratiquer la technique à travers tous les faits et gestes de la journée, par le service.

 

Dès que le sait que l'on est un peu parti dans la confusion d'un mental hors de contrôle, on s'arrête de faire ce que l'on faisait, on s'assied et on pratique la technique jusqu'à ce que l'on sente cette pression, dans le crâne, s'évanouir et cette bulle d'amour qui gonfle notre poitrine.

 

Alors, on peut ouvrir les yeux et continuer de faire ce que l'on faisait, en restant sur cette lancée, dans l'instant. Le cloud, c'est l'instant présent.

 

En restant dans l'instant présent, tout en faisant tout ce que l'on a à faire, on peut être au bon endroit, à faire la bonne chose. Ainsi, on reste dans l'harmonie fondamentale du Saint-Nom, de « la vertu du Tao », de satçitananda.

 

Quand on est en résonance avec elle, et qu'on en fait partie, notre regard sur le monde et notre existence changent. En nous, il y a une sorte de fantôme, le faux-ego, qui oublie toujours cette harmonie.

 

Le faux-ego aime ce qui est compliqué, complexe. Il aime, en nous, ce qui n'est pas clair, ce qui n'est pas simple, ce qui est confus, intellectuel, théorique, conceptuel, il aime les désirs et les plaisirs sans mesure.

 

Le faux-ego aime être indépendant, et ne devoir rien à personne. C'est la vanité. Cette vanité se cache dans beaucoup de choses que l'on dit, dans beaucoup de choses que l'on fait dans la journée.

 

Quand on arrive à identifier le faux-ego, la vanité, à s'en méfier, on arrive à le faire taire. Il ne disparaît pas, mais on ne l'écoute plus. Il radote, mais on ne tient pas compte de lui dans nos actes, et c'est ce qui compte.

 

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Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein « bénéfice » de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com

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