-Le sens de la vie

Le plus important dans l'existence,  ce qui lui donne tout son sens est le fil qui traverse chaque existence. Chaque jour est une perle de Sa Grâce qui, ainsi assemblées, forment un ensemble qui fait comme un collier précieux.

Toutes nos incarnations ont une seule et même raison qui, comme le fil d'un collier, les relie toutes

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L'accueil du blog

C'est vrai que la vie des Hommes est souvent absurde, qu'elle manque de sens. On le remarque dès que l'on a fait un pas hors de cette absurdité, après avoir reçu la Révélation et avoir commencé à pratiquer les quatre piliers régulièrement et à respecter l'agya. Dans les pays les plus riches, on passe toute sa jeunesse à étudier pour apprendre un métier. On passe quarante ans à exercer un ou plusieurs métiers, pas toujours agréables ni bien payés, pour gagner sa vie et puis on arrive à la retraite et puis quoi ? Quel a été le sens de tout ça ?

Vivre pour gagner de quoi vivre, s'acheter une maison, une auto, une cuisine équipée avec îlot central. Se marier, faire des enfants, les élever, divorcer, payer le divorce, revendre sa maison, partager le produit de la vente, préparer sa retraite et contracter une convention obsèques, tout ça ne donne pas vraiment un sens à sa vie ! Quel est le sens de sa vie, une fois que nos enfants sont partis vivre leur vie ? On ne les voit pratiquement plus, nos petits-enfants sont pratiquement des inconnus et la société n'a plus besoin de nous, on est devenu un poids. Oui, quel est le sens de sa vie, à ce moment-là, sinon d'attendre la mort ?

À quoi rêvent les riches

Par ailleurs, on ne peut pas vivre toute sa vie pour ses enfants… C'est stupide, car eux ne vivent pas leur vie pour leurs parents. Je lis, sur les réseaux sociaux, une image qui dit : « Termine cette phrase : je n'imagine pas ma vie sans... » Parmi les réponses il y en a une qui revient le plus souvent : « Mes enfants » et pourtant les enfants s'en vont un jour et nous restons avec notre vie sans nos enfants, en tout cas en Europe, alors ? Quel sens a-t-elle, notre vie, à ce moment-là ? Chacun a sa vie, les enfants ont leur vie, nous avons la nôtre. Un moment, nous cohabitons, mais ça ne dure qu'un temps.

Il y a une expression qui revient souvent dans les discours des politiques : « Le pouvoir d'achat »... comme si le sens de la vie était d'acheter ! Mais, quel que soit le pouvoir d'achat que l'on a ça ne suffit pas. Les personnes pauvres peuvent rêver que quand leur pouvoir d'achat s'améliorera ils seront plus heureux, cependant les personnes riches, qui ne sont pas heureuses, qu'est-ce qui pourra les rendre heureuses ? Quel est le sens de leur vie ?

Celui qui passe sa vie à travailler pour s'acheter le bonheur est occupé à un chantier sans fin. C'est ça qui est absurde, vain, mais en vérité la vie n'est ni absurde ni vaine, elle a un sens et ce sens n'est pas de consommer.

Il y a quelque chose de plus grand que l'existence, quelque chose qui commence avant l'existence et qui continue après et c'est cette chose qui donne un sens à l'existence. L'existence est comme une perle traversée par un fil et cette perle fait partie d'un ensemble de perles qui forme un collier.

Le vrai "vous", remonte plus loin que votre naissance et continue après votre mort. C'est ce voyage-là qui est important. Non pas que l'existence que vous vivez en ce moment ne soit pas importante, elle est importante, mais le plus important est votre vie à travers plusieurs existences. Chaque existence est une perle, l'ensemble de ces existences forme le collier de vos vies et le fil qui les relie, voilà le plus important.

Le fil qui nous traverse

Ce fil qui passe en nous, comme à travers toute notre existence, toutes nos existences je le connais et je lui donne un nom : « Saint-Nom »... On peut aussi le nommer « Verbe » ou « Vertu du Tao », qu'importe. Mais, ce que je peux vous dire, c'est que le Saint-Nom n'est pas fait seulement pour passer le bac, un master, chercher puis trouver du travail, travailler et faire tout ce que j'ai dit plus haut. C'est bien de faire toutes ces choses, il faut bien vivre ! Ce n'est pas le problème, pourtant ces choses ne sont pas le but de la vie.

Mon fils passe son bac cette année et veut aller en fac, après pour devenir professeur d'anglais. Je suis comme tous les parents du monde, j'ai envie qu'il ait son bac, qu'il aille en fac, puis à l'école de prof et qu'il réussisse à faire ce qu'il veut. Mais, je ne suis pas dupe, je sais que le but de sa vie n'est pas d'être prof d'anglais, de s'acheter une maison, d'avoir un chien... et une copine (oui je sais : la copine devrait passer avant le chien !)

La vie, c'est tellement plus grand et plus important que tout ça ! Quand on vit dans un pays où les besoins essentiels sont assurés, on pourrait s'intéresser au vrai sens de la vie. Voulez-vous investir toute votre énergie, tous vos espoirs dans des choses qui sont provisoires ? Ou bien voulez-vous investir toute votre énergie, tous vos espoirs dans quelque chose qui est plus grand que l'existence ?

Voulez-vous investir sur le provisoire, le fragile ou sur du solide ? La vérité ? Il y a tant de gens qui bâtissent leur existence comme des châteaux de sable, sur le sable humide de la marée descendue, alors que la mer ne va pas tarder à remonter ! Mais, ils font comme si ces châteaux de sable devaient durer tout le temps.

Le but de la vie

Le but de la vie n'est pas de gagner sa vie, même si c'est indispensable, même s'il faut le faire. Le but de la vie est de vivre sa vie comme il a été prévu qu'on la vive. Je veux dire que la vie nous a été donnée pour une raison précise, pour que l'on y fasse quelque chose de précis. Je ne parle pas de la « mission de vie » dont on parle sur les réseaux sociaux, celle que chacun croit avoir et qui est différente pour chacun. Je parle de la raison, la même pour tous les êtres-humains, je parle de cette raison pour laquelle la vie nous a été donnée.

Ce qui a créé notre vie, Dieu, qui n'est pas une personne, l'a créé pour une raison précise. Le Tout, le Tao, cette grande équation primordiale a un dessein, une raison, un plan dont nous faisons partie. Il nous a donné le libre-arbitre, le choix d'aller en son sens ou de ne pas aller en son sens et selon que nous allions dans son sens ou non, notre vie sera différente : elle aura un sens ou pas. Le Seigneur veut que nous participions à son grand jeu en toute liberté. Il ne veut pas d’esclaves, mais des partenaires volontaires. C'est comme le fils prodigue des évangiles, son père n'a pas payé de détective pour qu'il le retrouve et le ramène de force à la maison.

Dieu veut que vous vous donniez à Lui, mais le problème, c'est qu'aujourd'hui les gens pensent à leurs droits, plus à leurs devoirs. Ils veulent prendre, recevoir, pas donner. Ils revendiquent leurs droits et refusent d'assumer leurs devoirs. Que ce soit les hommes, les femmes, les enfants, les jeunes, les vieux, tout le monde réclame ses droits, personne ne veut s’acquitter de ses devoirs. Ainsi, le bonheur est impossible, car nos droits ne seront jamais respectés à la hauteur de nos exigences. C'est ainsi que le monde est fait et si vous espérez le changer vous perdez votre temps : vous n'avez aucun pouvoir de le faire. Ce que vous pouvez changer, ce qui est à votre portée, c'est vous.

Chercher la satisfaction de ses désirs est une occupation qui prend beaucoup de temps à l'être-humain. Cette recherche de la satisfaction des désirs est un travail sans fin, car un désir satisfait n'éteint pas la source des désirs. La source des désirs est la vanité. Vous savez, le mot vanité signifie ce qui est vain, c'est-à-dire inutile. Courir à la satisfaction de ses désirs est inutile, car les désirs ne sont jamais satisfaits : « Un clou chasse l'autre ». Satisfaire à ses besoins est légitime, mais un désir n'est pas un besoin. Se loger est un besoin, avoir un palais est un désir. Manger est un besoin, se payer du caviar est un désir.

Apprenez à faire la différence entre un besoin et un désir et, une fois cet apprentissage fait, libérez-vous de vos désirs. C'est déjà compliqué de satisfaire à ses besoins sans chercher à assouvir ses désirs ! Le bonheur commence par là... c'est le début de la sagesse. La vie vaut mieux que ça.

La satisfaction que l'Homme cherche, en vérité, n'est pas celle de ses désirs, c'est une erreur que de le croire, non, la satisfaction que l'homme recherche, c'est celle de son âme. Mais, la plupart des gens l'ignorent parce que leur conscience n'est pas au niveau de l'âme, mais à celui des désirs. Les sens de l'Homme sont, la plupart du temps, tournés vers le dehors. Oh, ce n'est pas par mauvaise volonté, simplement l'homme ne sait pas que les sens peuvent être tournés vers le dedans. C'est ce que montrent les trois singes de la sagesse, qui ferment leurs yeux, leurs oreilles, leur nez et leur bouche.

Cette satisfaction vraie, l'Homme devrait la chercher en lui ! Mais, il la cherche au-dehors sans jamais la trouver, d'où une grande désespérance. Cette désespérance, il la met sur le compte du manque d'argent et il se révolte pour en gagner plus, mais c'est perdu d'avance. Le temps qu'il s'en rende compte et il est sorti du jeu ; il est à la retraite et ne peut plus rien faire… Si, il peut tourner ses sens vers l'intérieur et aller voir, aller entendre, aller ressentir ce qui s'y passe. C'est le propos de La Voie, de ses quatre techniques, des quatre piliers de l'agya. Je ne cesse de le dire, mais combien ça intéresse ?

Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais il faut préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein ''bénéfice'' de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com

Sri Hans yoganand ji.