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On ne forcera pas quelqu'un qui n'a pas soif à boire. La soif est le préalable inévitable du fait de s'abreuver. C'est ainsi aussi pour le domaine spirituel : une personne qui n'a pas soif de vérité ne cherchera pas la vérité... si, si, la vérité existe, mais c'est un autre sujet.

Satsang de sri hans Yoganand ji sur la spiritualité, La Voie, la paix, la vérité et la soif.
La Vérité, la paix existent mais si vous n'avez pas soif, vous ne boirez pas

 

 

Les mots en bleu sont des liens menant à des textes explicatifs.

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L'accueil du blog

 

 

 

 

 

Si la pratique de La Voie est composée de quatre piliers ce n’est pas par hasard. Les piliers sont le service, le satsang, la méditation et les angas. Il y a une raison, à cela, sinon la Sadhàna de La Voie pourrait être simplement de méditer ; de s’asseoir une fois par jour trente minutes et de pratiquer une technique de méditation. Mais La Voie est composée de quatre piliers. La pratique pourrait-être aussi de répéter un mantra toute la journée, entre autres « hang-so ». Vous répéteriez « hang-so » toute la journée… Sur une journée de quatorze heures, ça ferait 21 600 fois « hang-so », avec ou sans collier de perles. Mais, La Voie n’est pas comme ça.

 

 

 

L’erreur de traduction

 

 

 

Certains, beaucoup font ainsi : ils répètent un mantra tout au long du jour, croyant obéir aux écritures. Ainsi, dans le Yogasûtra il est écrit, livre premier, aphorisme 28 : Tajjapastadarthabhàvanam : « La méditation sur ce son qui se répète est la méditation sur Dieu ». Ils comprennent qu’il leur faut répéter son nom… par exemple « Ôm mani padme hum »… Mais, c'est une erreur : cet aphorisme ne signifie pas qu’il faut répéter le « Ôm » toute la journée. Il y a une erreur d’interprétation du texte, de plus, où voient-ils le mot "Ôm" dans"Tajjapastadarthabhàvanam" ?

 

 

Le Nom est le Saint-Nom (Verbe, Parole) et il n’a pas besoin d’être dit. Il n’est pas un nom qui peut s’écrire, se lire ni se réciter. Quand on a reçu la Révélation des quatre techniques, on sait comment s’y prendre et l'on peut travailler à écouter la répétition de ce nom et, ainsi, être en méditation formelle ou en action, dans le service. Le mot « Japa » ne signifie pas répéter le Nom, mais la répétition du Nom et ce Nom, le Saint-Nom n’a pas besoin de nous pour se répéter. S’il cessait de se répéter, vous seriez mort.

 

 

« Le Saint-Nom ne peut se dire, l’écouter

c’est entrer au Royaume de la béatitude »

 

Bhaktimàrga 1-1-6

 

 

 

Les piliers de l’agya

 

 

 

Les quatre piliers font la Sàdhana de La Voie, l'agya, sur lequel repose chaque journée de votre existence de disciple, du lever au coucher. Le propos de l’agya est de vous permettre d’être aussi connecté que possible, selon vos souhaits, avec ce centre de vous où est la vacuité remplie de paix.

 

 

« Celui qui observe la Sadhana se place sous la Grâce,

S’il en sort, qu’il s’y remette et s’y remette encore »

 

Bhaktimàrga 1-4-35

 

 

Il y a quatre degrés de pratique, sur La Voie. Il y a l’aspirant, le pratiquant occasionnel, le pratiquant et le dévot. L’aspirant est un chercheur désireux de recevoir la Révélation. Quand il reçoit la Révélation, on n’entend plus parler de lui. On ne sait même pas s’il médite en utilisant les quatre techniques révélées : il ne donne aucune nouvelle. On ne peut pas non plus lui adresser l’enseignement du guide pour l’aider.

 

 

Le troisième degré, celui de pratiquant assidu est le stade où un pratiquant veut rester en contact avec le guide vivant et reçevoir de lui un enseignement, ordinairement par mail. Le guide sait où en est le Chela, et peut ainsi l’aider quand il en fait la demande. Ce pratiquant a à cœur de réaliser La Voie.

 

 

Le quatrième degré est celui de dévot et le dévot s’en moque de réaliser La Voie. Tout ce qu’il, tout ce qu’elle veut, c'est être en compagnie du Saint-Nom, c’est de ressentir Sa Grâce, Sa Guidance dans sa vie, car il, elle ne peut pas vivre sans cette conscience. Il connaît Bhakti, la dévotion et cette dévotion fait que son existence est magique… comme un jeune amoureux.

 

 

Quoi qu’il en soit, quel que soit le degré de pratique où vous êtes, vous devez observer l’agya, pratiquer ses quatre piliers : le service, le satsang, la méditation et les angas. Ces quatre piliers doivent être équilibrés, aucun ne doit être négligé, à plus forte raison oublié. C’est la Sàdhana de La Voie. Personne ne vous y oblige. Seuls ceux qui ont soif désirent boire et sont prêts à tout pour boire. Si vous avez des difficultés pour le faire, alors demandez-moi conseil. Un pratiquant occasionnel qui demande conseil devient un disciple. Il n’y a rien de plus compliqué que ça.

 

 

 

Vous ne serez jamais parfait

 

 

 

Vous ne serez jamais parfait, ne cherchez pas. Celui qui veut l'être, c'est le faux-ego déguisé en ermite. Vous ne pourrez jamais être parfait parce que l’incarnation fait que vous êtes impermanent et que votre corps est imparfait, fragile… et votre mental souvent faible et assujetti à la vanité.

 

 

Le faux-ego se déguise en mystique, il devient ego-spirituel, se fait passer pour vous. Il vous fixe des objectifs très bien, sur les livres, mais impossibles à atteindre… pourquoi fait-il ça ? Parce qu’il veut gagner du temps et vous perdre dans des culs-de-sac où vous ne trouverez rien qui soit à même de le remettre en question. Ainsi, il ne risque pas de perdre le contrôle qu’il a sur votre mental et il pourra continuer à vous vendre ses concepts.

 

 

« Le faux-ego s'attache à la terre et aux sens en oubliant l'essence

et la liberté est, pour lui, de pouvoir dire non à la vérité. »

 

Bhaktimàrga 1-2-29

 

 

À moins de vivre dans une cabane en bois au milieu d’une forêt, sans argent ni famille, vous ne pourrez jamais être tout le temps dans la béatitude de la méditation profonde. Si vous avez la Grâce d’avoir des gens auxquels vous tenez et qui tiennent à vous, si vous avez la chance d’avoir des centres d’intérêt pour le monde, alors vous ne pourrez jamais être un siddhi (parfait yogi). Mais, sans doute vous sera-t-il possible d’être une bonne personne, un bon pratiquant, capable d’être heureux de ce qu’il a plutôt que malheureux de ce qui lui manque.

 

 

Si vos méditations assises ne vous apportent pas tout ce que vous en espérez, rattrapez-vous au moment des pauses Saint-Nom. Vous connaissez le principe : cesser toute activité cinq fois par jour, durant quelques secondes, pour se recentrer en pratiquant la technique du Saint-Nom. Ayez à cœur d’observer es piliers, c’est quand même plus facile que de répéter des milliers de fois un mantra.

 

 

Le satsang est bon à recevoir au moins deux fois par semaine. Vous avez les satsang édités sur le blog « Compagnie des sages »… Ces satsang ont été dits par josé (Sri Hans yoganand ji), enregistrés et édités par écrit à votre intention. Laissez-vous guider et restez aussi souvent que possible en état de service à travers vos activités quotidiennes. Si vous avez des difficultés, vous pouvez m’adresser un mail de questionnement, j’y répondrai.

 

 

 

 

 

 

 

Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais il faut préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein ''bénéfice'' de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com

 

Sri Hans yoganand ji.

 

Tag(s) : #satsang, #paix, #chercheur, #soif, #yogaoriginel, #lavoie, #spiritualité
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